Phalène brumeuse
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous avez de 
 |
Cet article est une ébauche à compléter concernant les lépidoptères , vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
| Phalène brumeuse | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
 |
|||||||||
| Operophtera brumata ©Entomart.ins. | |||||||||
| Classification classique | |||||||||
| Règne | Animalia | ||||||||
| Embranchement | Arthropoda | ||||||||
| Classe | Insecta | ||||||||
| Ordre | Lepidoptera | ||||||||
| Sous-ordre | Ditrysia | ||||||||
| Super-famille | Geometroidea | ||||||||
| Famille | Geometridae | ||||||||
| Sous-famille | Larentiinae | ||||||||
| Genre | Operophtera | ||||||||
| Nom binomial | |||||||||
| Operophtera brumata Linnaeus, 1758 |
|||||||||
|
|||||||||
| Parcourez la biologie sur Wikipédia :
|
|||||||||
Operophtera brumata L. ou phalène brumeuse ou cheimatobie ou ou "Cheimatobie hiemale" ou phalène hiémale ou petite phalène hiémale ou arpenteuse tardive est un papillon de nuit de la vaste famille des Geometridae (ou phalènes, qui réunit plus de 12000 espèces connues dans le monde, dont environ 600 en France).
Cette espèce des régions tempérées vit sur les arbres forestiers, les vergers ou dans les jardins. Elle n’est active que la nuit et au crépusculaire. Elle était très abondante en Europe et Europe de l'est jusqu’au 19ème siècle, et elle reste relativement courante dans les environnement très arborés. Comme Erannis defoliaria ("Hibernie défoliante"), autre espèce dont les chenilles défolient les arbres, c’est un des très rares lépidoptères dont les adultes se cherchent et se reproduisent en plein hiver, d'Octobre à Février, lorsque les températures sont toutefois au dessus de 5°C (et plutôt entre 10 et 15°C pour la copulation, que l’on observe souvent sur des arbres ou un mur éclairé par un lampadaire, ce papillon étant attiré par la lumière artificielle).
La femelle, de couleur grise, ornementée de taches fonçées sur le côté est incapable de voler. la femelle est souvent confondue avec une araignée en raison de son corps arrondi porté par de longues pattes et surtout en raison de l’absence d’ailes. En fait ses ailes sont minuscules (0,5 à 2 mm) ou réduites à de simples moignons. (Des planches entomologiques anciennes la présente avec des ailes, mais peut-être y a t il eu confusion avec la femelle d’une autre espèce.) Le mâle, de couleur terne (gris brun moyen) et a (ailes écartées) une envergure de 28-33 mm.
Sa chenille (défoliatrice) est dite « arpenteuse ».
Sommaire |
[modifier] Reproduction et cycle de vie
.
Les oeufs ovales d’environ 0,8 mm de long sur 0,5 mm de large sont vert émeraude pâle, avant de virer au rouge orangé après de quelques jours. Leur surface a une texture qui rappelle la peau d'orange. Ils résistent au gel et n’éclosent que tardivement au printemps en avril.
Les chenilles sont vertes, ornées d’une bande médiodorsale plus sombre et deux lignes latérales longitudinales blanches n’ont (comme tout géométridés) de pattes qu'aux deux extrémités du corps. Elle se déplacent comme le géomètre déplaçait sa corde d’arpenteur pour mesurer une distance au sol, d'où son nom de chenille arpenteuse et le nom de geometridae pour la famille. Elles mangent d’abord des bourgeons en cours de débourrement, puis des fleurs et des feuilles, se laissant glisser le long d’un fil de soie vers d’autres branches, et passant aux arbres voisins lorsque le vent le leur permet.
Fin mai, la chenille se laisse descend au sol au moyen d'un fil de soie. Elle creuse dans la terre une galerie et une loge à 8 - 10 cm de profondeur. Elle s'y métamorphose ensuite en chrysalide dans un cocon de soie renforcé de particules de sol, ce qui a fait dire qu’elle faisait un cocon de terre. Elle y passe l'été pour éclore en octobre - décembre. La femelle grimpe sur le tronc et attend le mâle qui est attiré par ses phéromones sexuelles. La fécondation dure quelques dizaines de minutes, à 1 à 2 m de hauteur. La femelle grimpe ensuite sur le tronc ou les rameaux où elle déposera 200 à 300 œufs dans les fentes de l'écorce ou à la base des bourgeons.
La chenille ronge les feuilles en ne laissant que les nervures et peut manger la pulpe de certains fruits telles que les cerises ou pommes et poires.
En verger, au delà de 2 à 5 oeufs sur un échantillon de 2 m de bois de 1 à 3 ans, ou 8 à 10% des bourgeons infestés, on estime qu’il y a risque de défoliation et de pertes importantes de fruits pour l’année.
Bien avant que l'on ne parle de pollution lumineuse, après l'apparition des premiers becs de gaz à Paris, les naturalistes trouvaient des dizaines, voire plus d'une centaine de phalènes en train de se reproduire sur les fûts de lampadaires (par exemple autour du cimetière du Père Lachaise.
[modifier] Dégâts
Les vergers proches des forêts sont réputés plus à risques d’attaque de la part de la Cheimatobie qui peut entièrement défolier certains rameaux.
[modifier] Ennemis naturels :
Oiseaux insectivores, dont mésanges, ichneumonides, braconides et tachinaires
[modifier] Alternatives aux pesticides :
Bandes-pièges engluées, à poser autour des troncs des arbres à protéger, empêchant les femelles qui n’ont pas d’ailes de gagner la couronne des arbres pour y déposer leurs oeufs. La pose de nichoirs à mésange augmente la probabilité que les chenilles soient rapidement mangées.
