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Marianne Devaux, femme politique française, et en particulier néo-calédonienne, née le 27 octobre 1962 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie).
[modifier] Carrière professionnelle
Après avoir fait ses carrières primaires et secondaires à Nouméa, Marianne Devaux part à Paris faire ses études qu'elle termine en étant titulaire d'un DEA en droit de la Sorbonne. De retour en Nouvelle-Calédonie en 1994, elle passe le concours de chef d'administration. Elle travaille ensuite pour le service juridique du Territoire avant de prendre la direction de l'Office territorial de retraite des fonctionnaires (Otraf), établissement public en charge de la caisse des retraites des fonctionnaires, de 1997 à 1999.
[modifier] Carrière politique
Elle entre en politique lors des élections provinciales du 9 mai 1999, elle est ainsi élue sur la liste RPCR en Province Sud, elle devient la 2e vice-présidente de l'Assemblée de cette Province, chargée des affaires sanitaires et sociales, le logement social, les transports et l'enseignement. Elle est alors à l'origine de l'application de l'IVG à l'ensemble de la Nouvelle-Calédonie tout en faisant renforcer le nombre de "médecins de brousse". Elle siège également au Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Enfin, durant cette mandature, elle est également la première présidente du conseil d'administration de la toute nouvelle agence de la desserte aérienne de la Nouvelle-Calédonie (ADANC) de 2000 à 2004, elle doit faire face alors à la décision d'Air France de ne plus desservir le Territoire. 14e sur la liste RPCR de Jacques Lafleur en Province Sud toujours, elle est réélue à l'Assemblée de Province et au Congrès. Elle entre alors au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en charge de la Santé et du Handicap, mais elle fait aussi partie de l'opposition RPCR à l'Avenir ensemble. Cette opposition se retrouve sur le sujet du Centre hospitalier territorial CHT Gaston Bourret de Nouméa. En effet, la vétusté de certains bâtiments de ce dernier et l'engorgement de plusieurs services appelle à une réaction rapide des pouvoirs publics. Marianne Devaux, soutenue par le RPCR, appelle à l'aggrandissement du CHT en empiétant sur l'actuel parking de l'hôpital mais l'Avenir ensemble considère qu'il est nécessaire de construire un deuxième centre hospitalier à Koutio, dans la banlieue de Nouméa. Finalement, c'est cette solution qui est retenue et Marianne Devaux est écartée du dossier de l'hôpital, provoquant la colère du RPCR quant à l'ingérence du parti au pouvoir dans les secteurs dont il n'a pas la charge au sein du gouvernement. En attendant la construction de l'hôpital, des bâtiments en préfabriqué sont construits aux abors de Gaston Bourret. Représentant une nouvelle génération au sein de la vie politique calédonienne et comme étant la mieux à même, au sein du Rassemblement, de concurrencer l'actuelle présidente du Gouvernement Marie-Noëlle Thémereau dans le domaine social, elle a décidé d'être candidate à l'investiture du RPCR pour les législatives de 2007 pour succéder à Jacques Lafleur dans la 1re circonscription, à savoir Nouméa, l'Île des Pins et les Îles Loyauté. Elle a alors placé sa candidature sous le signe du "rassemblement" de toutes les tendances UMP sur le Territoire en dépassant les simples limites du RPCR, elle a ainsi appelé implicitement à un rapprochement entre les deux "frère ennemis" anti-indépendantistes, à savoir le Rassemblement-UMP et l'Avenir ensemble.
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes