Konk

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Konk est le pseudonyme de Laurent Fabre, un dessinateur et caricaturiste français, né le 6 mai 1944^[1] à Rennes.

Il a commencé sa carrière au journal Le Monde. Durant les années 1970, Konk est un dessinateur aux sympathies nettement à gauche. Il quitte Le Monde en 1982, déçu de ne pouvoir attaquer la gauche au pouvoir avec la même liberté que la droite.

Il entre ensuite à L'événement du jeudi, mais en est renvoyé en 1987 quand il commence à effectuer dans ses dessins des allusions négationnistes.

Il avait en fait effectué un reportage traitant de « camps d'extermination français en Algérie », richement assorti de photos indéchiffrables, pour annoncer en fin de dernière page que tout était truqué et que les photos ne représentaient que des hangars (ces planches se trouvent dans son album Aux voleurs et marqueront la fin de sa collaboration avec l'EDJ).

Dans une autre planche, il avait mis en doute un récit parlant du ramassage des corps dans les chambres à gaz « une demi-heure » après l'ouverture des portes : « Cela ne se peut pas, dit-il, tout le monde serait mort ! La notice du Zyklon B demande deux à trois heures d'aération après usage ». C'est peut-être oublier que les précautions de sécurité prises en temps de paix sont sans commune mesure avec celles dont on se contente en temps de guerre.

Il effectue quelques dessins pour le Figaro mais doit en partir pour les mêmes raisons. Il travaille ensuite pour des titres comme Minute et National-Hebdo, s'affirmant comme le plus connus des dessinateurs de la « droite nationale » française. Ses thèmes de prédilection sont l'opposition à l'avortement, à la corruption et à l'homosexualité.

Désormais à la retraite, Konk va se consacrer à la réalisation de son rêve d'enfant : concevoir et construire lui-même une voiture.