Jean Kay
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Jean, Eugène, Paul Kay est né le 5 janvier 1943 à Miliana en Algérie. Il est un aventurier et un écrivain français. Ses luttes sont diverses, de l’Algérie française au Cabinda, en passant par le Yemen, le Liban, ...«pirate au grand cœur»[1] pour certains, «baroudeur illuminé»[2] pour d’autres, il dira de lui même ne pas combattre pour l’argent mais pour défendre son idéal, «les valeurs chrétiennes»[3], et la lutte contre le communisme, «cette idéologie productrice de misère, de corruption, d’injustice et de mort»[4].
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[modifier] Biographie
[modifier] Enfance
Il passe peu de temps dans sa ville natale, Miliana.
Très tôt, son père, officier des transmissions dans l’armée de terre, a été muté à l’école militaire de St Cyr Coëtquidan en bretagne. Un de ses frères est aussi officier. Il séjournera également à Paris pendant sa scolarité en internat. Il perd sa mère à l’âge de huit ans. Il reçoit donc une éducation assez rigide, sans mère, dans une famille dédiée à l’art de la guerre, bercée de traditions chrétiennes.
[modifier] Engagement
[modifier] de l’OAS au réseau Foccart
[modifier] l’Algérie
En 1961 il est caporal dans l’armée française. Son corps d’armée est basé à Montélimar, mais en intervention à maison-carrée en Algérie. Il déserte pour l’OAS; il sera dans les « commando D »[5]. Il collabore aux émissions pirates de Radio France[6], commet un ou plusieurs attentats, est arrêté, emprisonné à la prison de la Santé puis au fort d’Ivry (région parisienne), où il purge une peine de huit mois[7]. Cette inactivité lui permet de lire et découvrir Pierre Drieu La Rochelle, Robert Brasillach, et André Malraux. Il est réintégré dans l’armée, à la caserne Dupleix à Paris[8]. En 1962, le 18 mars, les accords d’Évian établissent l’indépendance de l’Algérie. Il déserte à nouveau, définitivement. Ici commence sa vie de mercenaire.
[modifier] Le Yémen
En 1963 il est en Espagne à Alicante, où il rencontre des anciens de l’OAS, accueillis par le régime franquiste. Ses cheveux roux lui feront avoir le surnom d'«el rubio«. Pendant son séjour, il rencontre Marie Louisa (Marisa). Ils auront une fille: Eva, qui naîtra pendant son absence au Yémen.
En février 1964, à la demande du «commandant» Roger Faulques, ancien du 1er REP, sous couvert de Jacques Foccart et de son réseau Françafrique, il part pour le Yémen, dans la 1re armée royaliste de l’Imam El Badr, commandée par le prince Mohamed Ibn Hussein, financée par l’Arabie saoudite, contre les républicains soutenus par les Égyptiens de Nasser[9]. Il rejoint l’équipe du déjà célèbre mercenaire Tony de Saint-Paul[10], qui était arrivé avec les hommes de Faulques en septembre 1963, et qui vient de mourir deux mois plus tôt, fin décembre[11]. Il s’occupera entre autres choses des transmissions, et sera blessé à la main, en gardant pour toujours une vilaine cicatrice.
Est il avec Bob Denard, qui s’y trouve également?[12] Quoiqu’il en soit, on peut penser de façon quasi-certaine, en lisant entre les lignes de son livre Le guerrier de l’espoir, qu’il est enrôlé dans le mouvement fasciste Les Guerriers du Christ-Roi. C’est aussi à cette période qu’il commence à rédiger ce qui sera plus tard «L’arme au cœur».
La guerre civile du Yémen aboutira au partage du pays en une République arabe du Yémen (Nord, anti-communiste) et la République «démocratique populaire». Les deux pays fusionnent en 1990 pour devenir l’actuel Yémen.
[modifier] Le Biafra et le Liban
1967 est l’année de la Guerre des Six Jours du 5 au 11 juin, de la fin de la première guerre du Yémen, et de la tentative de d’indépendance du Biafra. La sécession est déclarée le 30 mai par le Colonel biafrais Odumegwu Emeka Ojukwu, encouragée par la France, incarnée en Afrique par Jacques Foccart, qui livre armes et mercenaires, dirigés par le légionnaire Rolf Steiner. Jean Kay en sera.
Les mercenaires se battent sans armes lourdes, à un contre deux, face aux troupes nigériennes du général Yakubu Gowon, soutenu par les anglais et les russes. Jean Kay échappe de peu à la mort à bord d’un DC3 chargé de bombarder un destroyer anglais.
Mais la cause est perdue d’avance, et c’est la débâcle pour les mercenaires. Jean Kay devra, et se sera peut être pour lui le début d’une prise de conscience, abandonner un jeune garçon qu’il avait adopté[13].
Fait-il (encore ?) partie de l’équipe de Bob Denard ? Le suit-il ensuite au Katanga soutenir Moïse Tshombé[14], dans l’équipe des «affreux» ?[15]. Toujours est-il qu’en 1968 on le retrouve au Moyen-Orient. Il y entraîne les phalanges chrétiennes maronites du Liban, dans le groupe de résistance «Tanzim» de Fawzi Mahfouz Abou Roy. Il y rencontre également sa deuxième femme, Seta Vanerian, une esthéticienne d’origine arménienne, qui a fuit la France après mai 68, pour intégrer le tout récemment créé Front populaire de libération de la Palestine. Ils se marient à Beyrouth suivant le rite orthodoxe le 25 février 1971. Ils auront une fille en 1971, Emmanuelle[16]. Il dit volontiers avoir eu une prise de conscience du malheur des populations civiles pendant sa période en Afrique noire, et vouloir lutter à présent en leur faveur.
Le Biafra est réintégré au Nigéria.
[modifier] Vol 711
En 1971, Jean Kay est à Paris où il y termine probablement son livre L’Arme au cœur, dans son studio du 15e arrondissement, près du logement de son père, colonel en retraite.
Une de ses idoles, André Malraux, déclare vouloir partir au Bengladesh défendre ce peuple opprimé qui demande son indépendance. Il renonce finalement, mais pas Jean Kay: le 3 décembre 1971, il prend en otage les passagers et l’équipage d’un avion, le vol 711 de la Pakistan International Airlines à Orly, pour réclamer des médicaments pour le Bengladesh, en les menaçant d’une arme à feu et d’une bombe, contenue dans une sacoche d’où sortent des fils électriques de mise à feu. Il est arrêté après quelques heures, lors du prétendu chargement des médicaments, un leurre de la police pour monter à bord, non sans avoir fait feu sur un de ses assaillants. Le sac contenant la bombe n’était rempli que de livres, dont une bible, et un rasoir électrique d’où sortaient les fameux fils...
Le 16 décembre c’est l’indépendance du Bengladesh par scission avec le Pakistan.
Il passe 7 mois de l’année 1972 en prison, suite à l’histoire d’Orly, puis est condamné au sursis; il est donc libéré. Il est à noter qu’André Malraux, grand défenseur du Bengladesh naissant, témoignera en sa faveur à son procès[17].
Publication du livre L’Arme au cœur de J. Kay, puis de son roman Les Fous de guerres, écrit en détention. Il sort de prison en juillet 1972; il y a probablement tissé quelques liens dans le «milieu» du banditisme, la suite de sa vie le montrera. Puis il repart au Liban, et entraîne à nouveau les «phalanges chrétiennes».
[modifier] Le Cabinda
Le 24 avril 1974, au Portugal, c’est le début de la Révolution des œillets qui renverse le régime fasciste « salazariste » de Marcelo Caetano. Le 30 juin 1974 des membres du FLEC[18], qui souhaitent l’indépendance totale du Cabinda, rentrent d’un exil de 7 ans du Zaïre, et ouvrent une représentation à Cabinda-ville. Jean Kay, qui fait alors partie du « Paladin group », part avec ses mercenaires pour l’Angola, encadrer le FLEC du commandant Bissafi[19], pour la « libération » et l’« indépendance » du Cabinda[20]. Ils font face aux forces angolaises du MPLA[21], qui s’opposent aux portugais. Ils vont réussir leur mission, et, le 10 août 1974 le gouvernement congolais envoie à Cabinda une troupe commandée par José Auguste Tchioufou, directeur-adjoint d’Elf-Congo, responsable du « FLEC Rouge », installée à Pointe-Noire, qui s’auto proclame Président du Cabinda. Le 19 septembre, le Cabinda est annexé par le MPLA de l’Angola, qui chassera le 2 novembre le FLEC et les mercenaires, dont Jean Kay. C’est la fin de la «libération» du Cabinda, maintenant envahi par les forces angolaises, et rattaché au pays. L’indépendance de l’Angola est proclamée à Luanda, par Agostinho Neto du MPLA, président de la République populaire, le 11 novembre. Jean Kay et ses mercenaires fuient les troupes angolaises au Congo, et, fait prisonniers, sont extradés vers la France en septembre 1975 après neuf mois de prison à Brazzaville. Jean Kay devient père, pour la troisième fois, pendant son "séjour" angolais, en juillet 1974, de Patricia, née à Beyrouth.
En 1975, en Espagne, le 20 novembre, la mort de Francisco Franco permet la restauration de la monarchie. A partir de cette date, les groupes anti-communistes, d’extrême droite, hébergés jusqu’alors par le régime franquiste ne sont plus bienvenus; ils cherchent refuge essentiellement en Amérique du Sud, essentiellement dans le Chili de Pinochet ou dans l’Argentine et sa junte. Pour les anciens de l’OAS, c’est le début de l’activisme sud-américain et de la coopération dans la lutte anti-communiste avec la CIA[22]
[modifier] L’argent
En 1976, Herve de Vathaire, directeur financier de Dassault aviation, vient de perdre sa femme Chantal le 19 avril, qui a succombé à un cancer; il est désespéré. Il rencontre Jean Kay par l’intermédiaire de deux femmes, Bernadette Roels, 36 ans, ex-prostituée, et son amie la compagne de Jean Kay, Danielle Marquet, dont il fait la connaissance dans un bar.
Il est séduit par l’aventurier (et les femmes !) et tous deux échafaudent un plan : de Vathaire monte un dossier fiscal compromettant contre son patron, et décide, sous l’impulsion et la complicité de Jean Kay, de faire chanter Dassault. Tous deux vont auparavant faire un voyage à Miami, en Floride, aux États-Unis; suivant les sources, il s’agira soit de vacances[23], soit d’une rencontre avec des exilés cubains[24] anti-castriste, et a fortiori anti-communiste. Il dira à son ami journaliste Alain Leluc venu le rencontrer dans un hôtel de luxe à Collins Avenue dans Miami Beach: « je suis sur une affaire d’un milliard[25] ».
Mais à leur retour en France, Jean Kay a une meilleure idée: il subtilise le dossier du directeur financier et le fait chanter à son tour : le 6 juillet, de Vathaire se rend à la BNP et retire simplement 8 millions de francs (800 millions d’anciens francs, 1,2 million d’euros, 1,6 million de dollars de l’époque) sur le compte de Dassault, qu’il met dans deux gros sacs; puis il disparaît avec Jean Kay.
De Vathaire seul sera retrouvé, en Grèce, où il s’est livré à la police, avec, semble-t-il, une partie de l’argent. Jean Kay est, lui, introuvable.
Le 27 août, 2 jours après la démission de Jacques Chirac (impliqué dans le dossier de de Vathaire, qui dénonce les versements occulte de Dassault au RPR) de ses fonctions de premier ministre (démission politique sans rapport avec cette affaire), la presse est au courant et l’affaire de Vathaire éclate au grand jour.
La destination de la somme disparue reste mystérieuse. Pour certains, elle aurait financé les Phalanges chrétiennes libanaises en pleine guerre civile et aidé des anciens de l’OAS en Espagne[26] ; pour d’autres, elle aurait financé deux cambriolages ayant pu servir à alimenter des réseaux internationaux d’extrême droite : le casse de la Société générale de Paris en août 1976, et le casse de Nice d’Albert Spaggiari, le week-end du 17 juillet 1976, dont Jean Kay est peut être aussi dans l’équipe[27], avec, entre autres, des anciens de l’OAS (dont un certain «le Targui»[28], accompagné de «Mireille», et un certain «la baraka»[29]). Albert Spaggiari a lui aussi été à Miami avant son casse. Les deux affaires sont elles liés à la lutte anti-communiste américaine ?[30]
Quoi qu’il en soit, Jean Kay gardera une grande partie de la somme volée, puisqu’il en dira cinq ans plus tard : « J’ai eu le Nirvana de l’argent. Je pouvais tout acheter : un avion, un yacht de luxe, une hacienda en Argentine...»[31].
[modifier] La fuite
Après l’arrestation de de Vathaire en Grèce, où il a acheté un voilier à Athènes, dont il ne peut se servir car trop endommagé, il fuit au Liban rejoindre ses amis du Tanzim. Interpol et «certains services secrets»[32] sont à ses trousses. À partir de 1977, il fuit un peu partout : Espagne[33], Portugal, Suisse[34], Singapour[35], Miami[36], et certains vont même le considérer comme mort[37]. Il atteint finalement l’Angleterre, où il achète un deuxième bateau et commence sa fuite maritime, avec sa compagne Danièle[38]. En 1981, le magazine Paris Match, sous la plume d'Alain Leluc, ami de Jean Kay, le retrouve en Inde et le dit «clochard», habitant un refuge au pied de l’Himalaya, se nourrissant d’un bol de riz par jour[39]. Il déclare «avoir trouvé la Paix», et aime à dire que pour lui, «l’avenir n’existe plus».
Pourtant, en 1982, à New Delhi, l’avenir frappe à sa porte en lui présentant Fiona Field, une des filles de Marshall Field III, fondateur de l’empire Field aux États-Unis[40], qui fuyait la vie occidentale d’héritière d’une des plus grosses dynasties américaines en menant une vie de bohème. Il vivront ensemble. En 1983, chassé d’Australie, on les retrouve à Calcutta, où Jean Kay est à nouveau en prison, pour des troubles à l’ordre public[41]. Ils sont finalement expulsés. Le 6 août 1985 sa femme Fiona donne naissance à la quatrième fille de Kay, Jeanne.
Ils vivront en mer jusqu’à l'âge de la scolarisation de leur fille, date à laquelle ils se fixent en Espagne, entre Alicante[42] et Barcelone.
[modifier] La retraite ?
Les années 90 voient la fin (temporaire) de la cavale maritime. Jean Kay et sa famille vivent à terre, entre Espagne (Alicante, Barcelone) et la région de Toulouse, pour élever la dernière fille. En 1997 il publie son autobiographie, Le Guerrier de l’Espoir. Un évènement tragique viendra perturber cette vie de terrien dans le Sud de la France : en 1999 sa femme Fiona décède tragiquement[43]. Jean Kay publie son nouveau livre tiré de l’épisode «Calcutta» 15 ans plus tôt : «l’île où l’amour est descendu sur terre». Il repart vivre en mer avec sa fille en 2004.
[modifier] Documentations
[modifier] Bibliographie
[modifier] Ses livres
- 1972 - L’Arme au cœur[44] - Autobiographie - Denoel 02/11/1972 - ISBN B0000DOIQ3
- 1973 - Les Fous de Guerre (la vie d’un mercenaire de Teruel au Yémen) - Roman - 1973 - ISBN B0000DOURU
- 1997 - Le Guerrier De L’espoir[45] - Autobiographie - Robert Laffont - ISBN 2221085795
- 1998 - L’Île ou l’amour est descendu sur terre[46] - Roman autobiographique - Robert Laffon - (21 octobre 1998) - ISBN 2221089359
[modifier] Dassault
- Journal du Dimanche, 5 septembre 1976
- Paris Match 1426 du 25 septembre1976
- The NY Times – 20 septembre 1976
- L’Express, 13 septembre 1976
[modifier] Fascisme, extrême droite, guerre
- Escadrons de la mort, l’école française, livre et documentaire TV de Marie-Monique Robin
- Le Point, 15 Juin 2001 - Pierre Abramovici sur Paul Aussaresses
- Dossier B… comme Barbouzes - Patrice Chairoff - Alain Moreau (1975) - ISBN B0000DLEEY
- Libération du 23-24 et 25 octobre 1974
- The Beast Reawakens de Martin A. Lee. 1997 (185-6) sur le PALADIN GROUP
- Le Nouvel Observateur, 23 septembre 1974- Paladin Group
- Dossier A… comme Armes de E. Gerdan ed. Alain Moreau, 1974- Paladin Group
- le Monde 2 n° 60 - Dossier « opération Condor »
- Lobster Magazine N°12: 1986 Transnationalised repression; parafascism and the U.S. by Peter Dale Scott
- Historia Numéro Spécial : 406 bis - 1980 : Les MERCENAIRES
- L’Orchestre Noir de Frederic Laurent (Stock, 1978).
- Lobster Magazine (Britain) 1986-#12 (18-9) - sur Jean Kay (Lobster, 214 Westbourne Avenue, Hull, HU5 3JB, United Kingdom, Tel: 01482-447558. Edited by Robin Ramsay.)
- Parapolitics/USA 1982-03-31 (25-6)- sur Jean Kay (Parapolitics/USA (1981-1983). 347 pages total.)
[modifier] Banditisme
- l’Express du 24 novembre 1988 sur le beau Serge
- Libération No 2077 25/01/1988 LE RETOUR DU BEAU SERGE
- The Great Heroin Coup d’Henrik Kruger - ASIN : 0896080323 - South End Pr (novembre 1980) / Black Rose Bks., Canada (10 janvier 1993) - ASIN 0919619150 / Black Rose Books (janvier 1999) - ASIN 0919619169
- Dossier d comme drogue de A. Jaubert- Le Livre de Poche (15 octobre 1990) - ASIN : 2253011878
- Les égouts du paradis - d’Albert Spaggiari
- Paris Match n°1702 du 8 janvier 82
[modifier] Divers
- quotidiens (monde, Libé…) du 3 & 4 /12/71 - Jean Kay pirate de l’air
- New York Times (1857) 4 décembre 1971 - Jean Kay pirate de l’air
- «Le monde» du 4&5/12/71 - Jean Kay pirate de l’air
- «Le monde» du 7/12/71 - Malraux
- Paris-Match n°1678 de juillet 81
[modifier] Internet
[modifier] Notes
- ↑ 4e de couverture de son livre Le Guerrier de l’espoir
- ↑ «Paris Match» n°1426 du 29/9/76
- ↑ «Paris Match» n°1426 du 29/9/76
- ↑ dans son autobiographie «le guerrier de l’espoir»
- ↑ « D » comme Degueldre, qui sera fusillé le 6 septembre 1962 au fort d’Ivry
- ↑ la radio clandestine de l’OAS
- ↑ il est finalement condamné à deux ans de prison avec sursis
- ↑ Il y aide un corse à s’évader, qui lui promet s’en souvenir (s’agit il d’un proche d’ Albert Spaggiari?)
- ↑ L’Égypte soutenait déjà activement le FLN algérien, avec, comme au Yémen, la bénédiction (et l’argent) de Moscou
- ↑ Ex sous-lieutenant de l’armée française, qui revenait de l’expédition katangaise des «affreux«, avec Bob Denard, de fin 1960 à janvier 1963
- ↑ voir l’article «Au Yémen pour le roi» de Jean-Pax Méfret, dans Historia n°406 bis
- ↑ qui dirige un groupe de 17 mercenaires chargés d’encadrer les touaregs, qui revenait de l’expédition katangaise des «affreux«, de 1961 à janvier 1963
- ↑ à cette époque, beaucoup de mercenaires avaient adopté de jeunes Biafrais
- ↑ qui fait pour la deuxième fois appel aux mercenaires français et belges
- ↑ il reconnaît avoir «fait» le Katanga avec Denard, mais sans dire de date; est-ce à cette époque, ou plus tôt en 61 lors de la première expédition des mercenaires ? Toujours est-il que les anciens de l’OAS sont redevables du soutien financier des Belges et de leurs ressources minières katangaise, à l’instar du mouvement «Jeune Europe» de Jean Thiriart, et se doivent maintenant de soutenir le l’indépendance du Katanga, menacé par le putsch de Mobutu et l’ONU (cf «Escadron de la mort» de Marie-Dominique Robin, page 191
- ↑ née à Paris le 17 août 1971
- ↑ voir l’interview de A. Malraux dans «Le Monde» du 7 décembre 1971
- ↑ « Front de libération de l’enclave du Cabinda », créé en 1963 et présidé par Henriques Tiago N’Zita
- ↑ transfuge du MPLA depuis 1972
- ↑ ils sont selon toute vraisemblance financé en partie par la CIA, au titre de la lutte anti-communiste, et par Elf-Aquitaine, au titre de la défense des intérêts pétroliers français
- ↑ «Mouvement populaire de libération de l’Angola«, membre de l’Internationale socialiste, financée par l’URSS
- ↑ voir Albert Spaggiari, Opération Condor, Escadron de la mort, Paul Aussaresses, etc.
- ↑ «Paris Match» n°1456 du 29 septembre 1976
- ↑ dans le livre «The Great Heroin Coup», d’Henrik Kruger
- ↑ d’anciens francs (d’avant 1959)
- ↑ Alain Leluc dans Paris Match n°1678 de juillet 1981
- ↑ Albert Spaggiari dit dans Paris Match n°1702 du 8 janvier 82 : «...Jean Kay, mon camarade.»
- ↑ Kay a encadré des Touareg au Yémen pendant 3 ans
- ↑ s’agit il de «Louis la baraka», le fidèle ami depuis le Yémen de Jean Kay ?
- ↑ Albert Spaggiari a fait des révélations, et certains dossiers américains montrent les liens de Spaggiari, et du grand banditisme marseillais, lié au trafic de drogue de la French Connection, avec la CIA et la lutte anti-communiste.
- ↑ Alain Leluc dans Paris Match n°1678 de juillet 1981
- ↑ Paris Match N°1678 page 59
- ↑ chez ses anciens amis de l’OAS ?
- ↑ outre le fait que les mercenaires se faisaient souvent payer sur un compte de la Confédération helvétique, le paladin group de Gerard von Schubert avait des bureaux à Zürich
- ↑ chez son ami mercenaire aristo le comte Amédée du Paty de Clam ?
- ↑ chez ses connaissances anticastristes, visitée en juin 1976 ?
- ↑ cf «Le Monde» du 9 novembre 1976
- ↑ son divorce avec sa femme Seta est prononcé le 7 juin 1978
- ↑ «Jean Kay : Clochard en Inde«, Paris Match n°1678 de juillet 81
- ↑ grand-père du producteur Ted Field et de l’écrivain/journaliste Marina Rust Connor
- ↑ voir son livre L’Île où l’amour est descendu sur Terre
- ↑ refuge de nombreux pieds-noirs de l’ex-Maghreb des colonies française, ainsi que des membres de l’ex-OAS
- ↑ elle se suicide en se noyant dans une rivière
- ↑ dédicacé à sa deuxième femme, Seta
- ↑ dédicacé à ses quatre filles
- ↑ dédicacé à Marcel Dassault, André Malraux et Marshall Field III
