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Histoire de Nantes

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Cet article traite de l'histoire de Nantes.

Château des ducs de Bretagne
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Château des ducs de Bretagne

Sommaire

[modifier] Les origines

Après une première occupation par les Celtes, l’antique peuple armoricain des Namnètes installe la capitale de sa cité (son territoire), près de l’estuaire de la Loire. Mais il est impossible pour l’instant de déterminer si son site antique se situait ou non à l’emplacement de l’actuelle ville de Nantes. La cité, batie à l'emplacement de l'actuel quartier du Bouffay, est conquise en 56 av. J.-C. par Jules César et appelée Portus Namnetus. L'alliance des Namnètes aux Romains et la construction d'une flotte pour ceux-ci leur permit de réduire la résistance vénète la même année.

Aux IIIe et IVe siècles, comme beaucoup de métropoles régionales, Condevicnum change son nom et prend celui du peuple dont elle est la capitale. Ces mutations toponymiques sont intervenues à une époque où la solidité de l'empire romain s'effondrait. On observe alors, entre autres éléments significatifs, une renaissance des antiques divinités gauloises locales dans les sculptures religieuses et les inscriptions dédicatoires. Le changement de noms de cité relève sans doute un phénomène du même ordre, lié à une résurgence des vieux sentiments d'appartenance ethnique des tribus gauloises.

Nantes est christianisée durant le IIIe siècle, et la cathédrale devient le siège de l’évêché dont le territoire correspond approximativement à celui de l’actuelle Loire-Atlantique et du Craonnais (sud-ouest de la Mayenne). C'est aussi à la fin du IIIe siècle comme ailleurs que les agressions de pirates dits Saxons ou Frisons, de bandes de pillards appelés bagaudes et l'inefficacité de l'administration et de l'armée romaines contraindront les habitants à se protéger derrière une ligne de murailles dont plusieurs éléments subsistent aujourd'hui et qui, en réduisant la ville à 18 hectares, forma le cadre de la ville jusqu'au Moyen Âge.

[modifier] Les invasions

Nantes est successivement envahie par les Saxons ou Frisons (vers 275-285), les Francs (vers 500), les Alamans, les Vikings (en 843), les Bretons (en 851), de nouveau les Normands (de 913 à 937 et en 960 ) et plus tard par les Angevins (aux Xe et XIIe siècle), les Français (en 1487-1491) puis les Allemands (en 1940).

[modifier] Le Moyen Âge

À Jengland-Beslé (Grand-Fougeray près de Redon), en août 851, les troupes bretonnes d'Erispoë battent celles de Charles le Chauve et s'assurent ainsi du contrôle du Nantais. Au traité d'Angers l'année suivante, le Chauve reconnaît à Erispoë le titre de roi, lui confirme la puissance jadis dévolue à son père Nominoë et lui cède en plus le Rennais, le Nantais et le pays de Retz. Nantes devient bretonne.

Sa position stratégique aux frontières et sur un grand fleuve la fait choisir comme "capitale" par le premier duc Alain Barbetorte qui vient d'en chasser les Normands en 937. Mais l'Anjou (désireux de disposer d'un accès direct à la mer) s'empare à plusieurs reprises de la ville et du comté, tandis que l'autorité ducale passe à la dynastie de Rennes, puis les comtes de Nantes la cédent à leurs rivaux de Rennes pour la possession du titre ducal. Hoël, dernier comte de Cornouaille et de Nantes devenu duc de Bretagne par mariage en 1066 rend sa position de pivot à la ville.

Un autre Hoël, fils déshérité de Conan III prend le Nantais en 1148, faute de pouvoir prendre toute la Bretagne qui passe à son beau-frère Éon II de Porhoët. Mais Hoël ne fait pas l'affaire et de 1156 à 1158, dans un duché en proie à une crise de succession, le comte d'Anjou Geoffroy Plantagenêt occupe le Nantais. À sa mort en 1158, le faible duc Conan IV cède le Nantais au frère de celui-ci Henri II Plantagenêt. Nantes revient dans le giron commun par le mariage de son deuxième fils Geoffroy avec l'héritière de Conan IV, Constance de Bretagne en 1166.

[modifier] Le rattachement de la Bretagne à la France

Suite aux guerres de 1487-1491, la Bretagne vaincue est rattachée à la France par l'édit d'union de 1532. Le terrain a été préparé par les deux mariages successifs d'Anne de Bretagne aux rois de France et au final par celui de sa fille la duchesse Claude avec le roi François Ier.

Durant la guerre franco-bretonne, Nantes est assiégée à plusieurs reprises par les Français, notamment en 1487 (siège qui voit la mort du quimpérois Michel Marion lors d'un raid pour soulager la ville) et en 1491 (où La Trémoilles prend la ville).

[modifier] Le Parlement de Bretagne

Le Parlement, sous divers noms, avait siégé à Vannes depuis son origine. À l’issue d’un long bras de fer entre Rennes et Nantes de 1553 à 1561 au cours duquel le Parlement de Bretagne tient ses sessions alternativement dans chacune des deux villes, le roi de France et dernier duc de Bretagne en titre Henri II décide en 1557 que le Parlement ne se réunirait plus qu'en la ville de Nantes. Devant les protestations des Rennais, la régente et dernière duchesse en titre Catherine de Médicis attribue le siège du Parlement à la ville de Rennes par édit du 15 mars 1560 du jeune roi Charles IX. Nantes reste cependant jusqu'en 1790 le siège de la Chambre des comptes de Bretagne qui avait été transférée de Vannes entre 1492 et 1499. Son palais est devenu la préfecture de Loire-Atlantique. Nantes conserve aussi l'université - la seule de Bretagne - qui avait été créée par le duc François II.

[modifier] L’arrestation de Nicolas Fouquet

Nantes, le 5 septembre 1661. Louis XIV fête ce jour-là ses 23 ans. La somptueuse fête donnée le 17 août au château de Vaux-le-Vicomte est encore dans tous les esprits, surtout celui du roi. Mazarin est décédé quelques mois plus tôt, et le jeune monarque a la volonté d’affirmer son pouvoir. Le Conseil, réunissant entre autres Colbert, Fouquet et Le Tellier, vient de se tenir au château de Nantes. En sortie de séance, le souverain devise avec son surintendant des finances, afin de le retenir. D'Artagnan a reçu la veille des consignes strictes afin de mener à bien son arrestation. Mais une nuée de quémandeurs assaille Fouquet, qui disparaît dans la foule…

Louis XIV est furieux. Il ordonne au capitaine-lieutenant de la compagnie des Mousquetaires de fouiller toute la ville si nécessaire. C’est finalement au niveau de la cathédrale, place Saint-Pierre, que d’Artagnan rattrape la chaise à porteurs de Nicolas Fouquet. Il présente alors la lettre de cachet au surintendant, incrédule. Ce dernier fut emprisonné dans un premier temps au château d'Angers, berceau de sa famille, à la Bastille, puis, au terme d’un procès mouvementé, à la forteresse de Pignerol où il décéda le 23 mars 1680.

[modifier] Le commerce triangulaire

Au XVIIIe siècle, Nantes connaît un important essor économique grâce au commerce triangulaire qui fait la fortune des armateurs nantais. Les navires négriers basés à Nantes partent vers les côtes ouest de l’Afrique ; là, les capitaines achètent des hommes et des femmes aux chefs des villages contre des objets de faible valeur et les emmènent aux Antilles pour travailler comme esclaves dans les plantations. Les bateaux reviennent ensuite au port de Nantes chargés d’épices et de sucre. Pour éviter de parler directement de la nature de ce commerce, on parle alors de la « Route du Bois d’Ébène ».

[modifier] Les Guerres de Vendée

Durant les Guerres de Vendée, la ville, acquise aux idées révolutionnaires, est attaquée par l’armée vendéenne le 29 juin 1793, sans succès. C’est la bataille de Nantes. Entre 1793 et 1794, Jean-Baptiste Carrier , représentant de la Convention en mission à Nantes, ordonne un grand nombre d’exécutions sommaires (la cour fut présidée par Bignon) : de la fin décembre 1793 à la fin février 1794, Carrier fait fusiller 2600 prisonniers[1]. Il organise aussi des noyades à Nantes dans le fleuve depuis des bateaux munis de trappes : les condamnés, attachés deux par deux (un homme, une femme), se noient mutuellement ; Jean-Baptiste Carrier avait baptisé ces exécutions la « déportation verticale », elles sont restées célèbres sous le nom de « mariages républicains ». Les différentes épidémies pendant cette période ont aussi prélévé un lourd tribut.

[modifier] Les embellissements du XVIIIe siècle

Grâce à cette accumulation de richesses, les bourgeois nantais acquièrent le pouvoir, ce qui leur permet d’entamer des travaux de transformation et d’embellissement de leur ville. Ces opérations leur permettent aussi d’investir leurs richesses dans une autre activité que le commerce, car la traite des esclaves commence à décliner à partir de milieu du XVIIIe siècle, du fait des courants de pensée des Lumières puis de l’abolition de l'esclavage en 1848. Plusieurs plans d’embellissements sont réalisés, mais ce n’est qu’avec celui de Ceineray que les choses se concrétisent. Le néo-classicisme est le maître-mot dans le cadre de l’architecture, et des hommes comme Marc-Antoine Laugier et Jacques-François Blondel sont leur source d’inspiration.

C’est en 1826 qu’est inauguré le premier service omnibus. C’est le premier service de transport public au monde, bientôt imité par Paris, Londres et New York. La première ligne de chemin de fer est construite en 1851 et contribue à favoriser le développement de l’industrie.

La tour restaurée de la biscuiterie LU
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La tour restaurée de la biscuiterie LU

[modifier] Lefèvre-Utile

Une prospère fabrique de biscuits se développe dans la ville, dont deux entreprises restent célèbres : Lefèvre-Utile, qui invente le Petit Beurre LU, et la Biscuiterie nantaise. Aujourd’hui LU fait partie du groupe Danone, qui ne fabrique ces biscuits que pour conserver son image de marque ; en effet, ce produit ne fait plus vraiment recette.

La biscuiterie LU a été recyclée en un centre culturel, le Lieu Unique (on retrouve les initiales LU), où se trouvent un café, un restaurant, un espace d’expositions, de spectacles ainsi qu’une librairie.

[modifier] Les comblements des bras de Loire et de l’Erdre

Île Feydeau, immeubles dont les fondements sont encore sur pilotis ce qui fait pencher les murs
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Île Feydeau, immeubles dont les fondements sont encore sur pilotis ce qui fait pencher les murs


Nantes est traversée par la Loire et quatre de ses affluents. De cette situation, Nantes a hérité un surnom : La Venise de l’Ouest. Petit à petit, le comblement des cours d’eau s’est fait pour faciliter les déplacements dans la ville.

Au début du XXe siècle, la plupart des petits bras de la Loire sont comblés, rattachant la majorité des îles aux terres. L’espace ainsi constitué est aujourd’hui appelé Île de Nantes, en référence au projet de rénovation urbaine actuellement en cours.

C’est aussi à cette période que les 500 derniers mètres de l’Erdre, affluent de la Loire, sont déviés et comblés, permettant la création du Cours des 50-Otages, et du tunnel fluvial entre l’Erdre et le canal Saint-Félix, à la confluence avec la Loire.

[modifier] Les deux guerres mondiales

Suite à l’armistice de 1940, la ville est occupée par les troupes allemandes. Nantes est bombardée à vingt-huit reprises entre le 27 juillet 1940 et le 2 août 1944. Les 16 et 23 septembre 1943, des bombardements de la 8e Air Force américaine détruisent le centre-ville, faisant un total de 1 463 morts, et 2 500 blessés. Près de 700 immeubles et habitations individuelles sont détruits, et 3 000 logements deviennent inhabitables.
Nantes est un centre important de la Résistance. Suite à l’assassinat, le 20 octobre 1941, du Feldkommandant de la ville, le lieutenant-colonel Hotz par trois jeunes résistants communistes venus de Paris, 48 otages sont fusillés à Nantes, Chateaubriant et au Mont Valérien. Le 11 novembre suivant, le Général De Gaulle décerne la croix de la Libération à la ville, première des cinq villes françaises à être ainsi décorées. La ville est finalement libérée le 12 août 1944.

[modifier] Histoire contemporaine

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Roger Dupuy, Nouvelle histoire de la France contemporaine. La République jacobine, 2005, p.170

[modifier] Bibliographie

  • Roger Dupuy, Nouvelle histoire de la France contemporaine. Tome 2 : La République jacobine, Paris, Seuil, 2005, ISBN 2020398184

[modifier] Liens internes

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