Gif-sur-Yvette
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Gif-sur-Yvette | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Essonne |
Arrondissement | Arrondissement de Palaiseau |
Canton | Canton de Gif-sur-Yvette |
Code INSEE | 91272 |
Code postal | 91190 |
Maire Mandat en cours |
Michel Bournat 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du plateau de Saclay |
Latitude | 48° 42' 08" Nord |
Longitude | 02° 08' 04" Est |
Altitude | 57 m (mini) – 172 m (maxi) |
Superficie | 1 160 ha = 11,60 km2 |
Population sans doubles comptes |
21 364 hab. (1999) |
Densité | 1 841,7 hab./km2 |
Gif-sur-Yvette est une commune française, située dans le département de l'Essonne et la région Île-de-France.
Ses habitants sont les Giffois.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La ville est traversée par la rivière l'Yvette et son affluent la Mérantaise. Sur les 1 160 hectares de superficie totale, 407 hectares sont constitués d'espaces verts et boisés.
[modifier] Lieux-dits et écarts
La ville de Gif-sur-Yvette est composée de quartiers :
- dans la vallée : les Rougemonts, la Mérantaise, la Mairie, la Féverie, Coupières, Damiette, Courcelle, l'Abbaye, les Coudraies ;
- sur le plateau de Moulon : le Moulon (pas d'habitations, mais instituts de recherche et de formation, dont Supélec) ;
- sur le plateau de Hurepoix : la Hacquinière, Belleville (créé avant-guerre) et Chevry (créé dans les années 1970, et équipé de nombreuses infrastructures).
En outre, le territoire communal comprend plusieurs forêts dont le bois de la Hacquinière et le bois d'Aigrefoin.
[modifier] Communes limitrophes
Les communes limitrophes de Gif-sur-Yvette sont : Villiers-le-Bâcle, Saint-Aubin, Saclay, Orsay, Bures-sur-Yvette, Gometz-le-Châtel, Gometz-la-Ville, Saint-Rémy-lès-Chevreuse.
[modifier] Histoire
La présence humaine est attestée sur le plateau de Moulon dès le néolithique. Par la suite, l'agriculture se développe, notamment à l'époque romaine.
A la faveur d'une fouille archéologique préventive[1], les restes d'un village celtique (fin VIe siècle av. J.-C. — début Ve siècle av. J.-C.) sont découverts sur le territoire communal en février 2006 (une première dans le nord de la France).
Il s'agit d'un assez gros village composé d'une quinzaine de bâtiments construits en bois, sur poteaux, avec des murs en torchis.
Des bâtiments secondaires à vocation agricoles (grange, étable, grenier) et peut-être artisanales ont été découverts à proximité de ces maisons.
Ce village s'inscrit dans un paléopaysage agricole et possède peut-être une capacité défensive grâce à son implantation en rebord de plateau.
Entre le XIIe et le XVIIIe siècle, une importante abbaye bénédictine est installée à Gif.
Au XIXe siècle, Gif reste très agricole (en particulier, culture de la fraise).
En 1867, Gif est reliée à la ligne de chemin de fer de Sceaux (la future branche sud du RER B).
Après la Première Guerre mondiale, la commune de Gif connaît une importante croissance démographique. La ville prend le nom de Gif-sur-Yvette en 1930.
Juste après la Seconde Guerre mondiale, Gif-sur-Yvette acquiert une dimension scientifique internationale, avec l'implantation du CNRS et du CEA.
La ville s'étend en 1975, avec la création du quartier de Chevry, à partir de terrains cédés par les communes de Gometz-la-Ville et Gometz-le-Châtel.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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2001 - 2008 | Michel Bournat | UMP | maire, conseiller général |
1959 - 2001 | Robert Trimbach | - | maire |
1955 - 1959 | Edouard Desor | - | maire, instituteur, commandeur des Palmes académiques |
1947 - 1955 | Arthur Levasseur | - | maire |
1944 - 1947 | Léon Joubert | - | maire, Président du comité de libération |
1935 - 1944 | Arthur Levasseur | - | maire, ancien député de la Seine, conseiller du commerce extérieur, directeur du comité de législation économique |
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|
17 166 | 19 754 | 21 364 |
Nombre retenu à partir de 1982 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Transports et économie
Gif-sur-Yvette est située dans la vallée scientifique de l'Yvette. De nombreux établissements à vocation d'enseignement et de recherche y sont implantés, par exemple: le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), le CEA (Commissariat à l'Énergie Atomique), Supélec (École Supérieure d'Électricité), le LGEP (Laboratoire de Génie Électrique de Paris, associé à Supélec) et l'Institut de Biotechnologie des Plantes. S'y trouve également le Centre National d'Études et de Formation de la Police Nationale.
La CGT possède depuis 1950 son école centrale permanente à Gif-sur-Yvette (quartier Courcelle), le centre Benoît Frachon, situé au bord de l'Yvette.
La ville est traversée par le RER B (branche B4) avec deux gares:
[modifier] Habitants célèbres
- Juliette Adam (1836-1936), fondatrice de la Nouvelle Revue (1879) et animatrice d'un salon littéraire réputé sous la Troisième République acheta en 1882 le domaine de l'Abbaye où elle vécut de 1904 jusqu'à sa mort.
- Le duc de Windsor a résidé pendant vingt ans au moulin de la Tuilerie.
- L'artiste Fernand Léger est décédé le 17 août 1955 dans la maison où, en 1972, se sont tenues des négociations entre Henry Kissinger et Le Duc Tho qui ont permis d'obtenir la fin de la guerre du Viêt Nam.
- L'acteur Richard Bohringer compte parmi les habitants de la ville. Sa fille l'actrice Romane Bohringer y a suivi ses études secondaires et également vécu.
- L'actrice et top-model Noémie Lenoir a vécu à Gif-sur-Yvette, dans le quartier de l'Abbaye.
- Antoine Bagady, détenteur du record du monde de marche sur le feu : 60 m.
[modifier] Patrimoine religieux
L'église Saint-Rémi, construite au XIIe siècle et remaniée au XVe siècle, mêle le roman et le gothique. Elle est classée depuis 1938.
Il reste quelques ruines d'une abbaye bénédictine qui remonte au moins au XIIe siècle, mais dont les biens furent mis à disposition de la nation en 1789. Ce monument est inscrit depuis 1963.
[modifier] Patrimoine civil
[modifier] Archives
- Registres paroissiaux et d'état civil depuis :
- Délibérations municipales depuis :
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
[modifier] Notes et références
- ↑ (fr) INRAP, « Un village gaulois mis au jour à Gif-sur-Yvette (Essonne) » sur http://www.inrap.fr. Mis en ligne le 24 février 2006