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François Mitterrand et l'extrême droite

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« "Nier serait s’abaisser. Et pourquoi répondre ? S’il était vrai que j’eusse été d’extrême droite dans ma jeunesse, je jugerais plutôt honorable d’être où je suis aujourd’hui que d’avoir accompli le chemin inverse, où l’on se bouscule, semble-t-il. François Mitterrand - 1994 " » 

François Mitterrand et l'extrême droite est le thème d'un certain nombre d'ouvrages de la fin des années 90. Les relations de l'homme avec ce courant politique ont défrayé les chroniques journalistiques et alimenté des rumeurs plus ou moins fondées. Le livre de Pierre Péan en 1994 a exposé la jeunesse de François Mitterrand durant les années 30 et les années 40. D'autres ouvrages ont concerné des périodes plus récentes, certains accréditant la thèse d'une stratégie politique favorisant la montée du Front national dans les années 80.

Sommaire

[modifier] Origine

François Mitterrand est né le 26 octobre 1916 à Jarnac (Charente) dans une famille très conservatrice de la petite bourgeoisie provinciale. Il reçoit durant son enfance et adolescence une éducation catholique.

En 1934, il vient à Paris pour étudier à la faculté de droit et à la Fondation nationale des sciences politiques. Il est alors hébergé chez les pères maristes de la rue de Vaugirard.

[modifier] Une jeunesse française (1934-1939)

[modifier] Mitterrand et les volontaires nationaux

L'itinéraire de Mitterrand en 1935 et 1942 sera l'objet de nombreuses interprétations contradictoires.

Sympathisant du colonel François de la Rocque, il adhère aux Volontaires nationaux, organisation de jeunesse des Croix-de-feu en 1934. Cette adhésion à de la Rocque durera entre un et trois ans [1]. Néanmoins, il n'adhérera pas au Parti social français, fondé après la dissolution des ligues en 1936.

[modifier] La manifestation contre les métèques

Deux théories principalement s'affrontent concernant la participation de François Mitterrand concernant la manifestation de l'Action française contre les médecins étrangers autorisés à exercer en France, aux cris de «La France aux Français» (plus connu sous le nom réducteur de manifestation contre « l'invasion métèque ») le 1e février 1935.

La première relate une participation active basée sur deux photographies prise lors de cette manifestation où François Mitterrand apparait notamment face à un cordon de policiers. Le président ne niera pas avoir participé à cette manifestation mais n'en reconnaitra pas le mot d'ordre[2] [3].

Selon la deuxième théorie[4], moins convaincante car moins argumentée, la présence de François Mitterrand dans une foule confuse à la fin de cette manifestation contre l'invasion métèque en février 1935 ne signifie pas grand-chose. Il aurait été pris à partie en queue de manifestation alors qu'il n'était qu'un simple piéton. .

[modifier] Mitterrand et les Cagoulards

En janvier 1935, Eugène Deloncle fonde une organisation secrète, l’Organisation secrète d’action révolutionnaire nationale, rebaptisée La Cagoule par Maurice Pujo.

C'est Eugène Schueller, le fondateur de la société l'Oréal, qui met ses moyens personnels à disposition de la Cagoule et organise des réunions au siège de sa société.

Plusieurs jeunes gens, amis et étudiants pour la plupart, résidant à l’internat des pères maristes du 104, rue de Vaugirard à Paris, fréquentent alors les chefs de la Cagoule. Sans tous adhérer au mouvement ou faire état publiquement d'une quelconque approbation, on y retrouve Pierre Guillain de Bénouville, Claude Roy, François Mitterrand et André Bettencourt lesquels fréquentent "assidûment l'appartement de la rue Zédé, puis celui de la rue Chernoviz, du côté de Passy, où fraie le Tout-Cagoule d'avant-guerre"[5].

Si les accusations d'appartenance à La Cagoule concernant François Mitterrand n'ont jamais été prouvées et paraissent plutôt relever de la rumeur, ces liens personnels avec des cagoulards ne font aucun doute.

On citera notamment Jean-Marie Bouvyer, le docteur Martin, Gabriel Jeantet ou encore Simon Arbellot. Certains d'entre eux rejoindront d'ailleurs la Résistance durant la seconde guerre mondiale.

Son frère Robert Mitterrand épousa en 1939 une nièce d'Eugène Deloncle alors que sa soeur, Marie-Josèphe, marquise de Corlieu, sera des années, de 1942 à 1947, la maîtresse de Jean Bouvyer [6].

À la Libération, Bouvyer bénéficie du témoignage en sa faveur de François Mitterrand. Bouvyer avait caché chez lui du matériel et fabriqué de faux papiers pour le Mouvement national des prisonniers de guerre, le mouvement dirigé par François Mitterrand et Maurice Pinot. Lors de son procès, il affirma avoir renié ses idées des années 1930, se disant prêt à dénoncer tous les dirigeants de la Cagoule qu'il connaît, et même à s'entendre avec les communistes autrefois abhorrés [7]. La mère de Jean-Marie Bouvyer devint en 1946 la marraine de Jean-Christophe Mitterrand.

Les liens avec Eugène Schueller sont moins directs. En 1945, Mitterrand fut nommé, pour peu de temps, président-directeur général des Éditions du Rond-Point (appartenant au groupe de Schueller) et qui publiaient un magazine intitulé "Votre Beauté". [8].

[modifier] Mitterrand et les manifestations contre Gaston Jèze

Durant l'hiver 1936, François Mitterrand participe à des manifestations contre le professeur de droit public Gaston Jèze.

Cette participation souffre deux points de vue différents :

  • La première relate que ces manifestations, qui durent de janvier à mars 1936, à l'instigation de la droite nationaliste et de l'Action française, demandent la démission de Gaston Jèze, pour le fait qu'il avait accepté d'être le conseiller d'Hailé Sélassié, négus d'Éthiopie, chassé d'Addis-Abeba par les troupes mussoliniennes [9] et [10].
  • Selon le deuxième point de vue [11], ces manifestations contre Gaston Jèze étaient un chahut d'étudiants contre un enseignant tyrannique, accusé d'obliger ses étudiants à apprendre les notes de bas de page de ses ouvrages de finances publiques et qui s'est soldé par des pétitions demandant sa démission et exploité a posteriori par l'Action française (pour défendre un fiscaliste républicain).

[modifier] François Mitterrand et la Seconde Guerre mondiale

Voir l’article François Mitterrand et la Seconde Guerre mondiale.

Le sergent Mitterrand est mobilisé en septembre 1939 au sein du 23e régiment d'infanterie coloniale. Blessé par un éclat d'obus, il est fait prisonnier en Allemagne le 16 juin 1940. Il est alors l'un des 1 650 000 prisonniers de guerre.

En décembre 1941, il s'évade (et figure parmi l'une des 16 000 tentatives réussies pour l'année 1941).

[modifier] Le Vichysto-résistant

Installé à Vichy en janvier 1942, il occupe un emploi contractuel d'abord à la Légion Française des Combattants puis en mai 1942, au commissariat général aux prisonniers de guerres et rapatriés et aux familles de prisonniers de guerre dont la compétence est principalement civique et sociale. En janvier 1943, le commissariat prendra cependant une orientation pro-nazie [12]. François Mitterrand, alors chef de service de l'Information du commissariat pour la zone sud, démissionne. Il garde un poste à la tête des centres d'entraides et c'est à ce titre qu'il reçoit la francisque gallique en mars-avril 1943 [13].

Pour certains, à la lecture du livre de Pierre Péan, il ne fait aucun doute que François Mitterrand a été maréchaliste et plein de confiance et d'admiration pour l'homme Pétain [14]. Dans une lettre du 22 avril 1942, il avoue n'être pas particulièrement inquiet du retour aux affaires, en avril 1942, de Pierre Laval, qui doit selon lui faire ses preuves, mais il condamne la fonctionnarisation de la Légion française des combattants (LFC), lui préférant le modèle du Service d'ordre légionnaire (SOL), que vient de mettre en place Joseph Darnand.

Pour d'autres, à la lecture du même livre, Mitterrand ne fut jamais compromis avec le régime de Vichy et l'aurait dès le début tenu en piètre estime.

Si Pierre Péan souligne qu’il ne bascule que progressivement du côté de la Résistance, François Mitterrand aura été dans tous les cas un adversaire du collaborationnisme.

C'est pourquoi, il est parfois qualifié de "vichysto-résistant" [15]

Ses actes de résistance ne sont guère contestés, du moins, ce qualificatif lui est indéniablement reconnu à partir de l'été 1943 alors qu'il devenu responsable d'un mouvement de prisonniers résistants (qui avait reçu dès mars 1943 le soutien et le financement de l'ORA, regroupant des militaires vichystes passés à la résistance après l'invasion de la zone sud en novembre 1942 [16]).

Le 12 mars 1944, il est l'un des fondateurs d'un réseau de résistance mineur figurant cependant dans l'organigramme de la France combattante au côté de Combat et Libération-Sud.

[modifier] Des liens d'amitiés et des paroles contestées

[modifier] Une longue amitié avec René Bousquet

« Mitterrand et Bousquet, ce sont les fantômes qui reviennent: le fantôme de l'antigaullisme surgi du plus profond de la collaboration. » Auteur: Charles de Gaulle

  • Selon Georges-Marc Benamou, [17], François Mitterrand aurait tenu les propos suivants à propos de René Bousquet, ancien secrétaire général de la police du Régime de Vichy " Une carrière ainsi brisée à trente-cinq ans, ce n’est pas supportable... Bousquet en souffrait cruellement. Imaginez cette cassure, cette carrière foudroyée ..."
  • En 1974, René Bousquet soutenait et apportait son concours financier au candidat François Mitterrand contre Valéry Giscard d'Estaing. Une photographie de l'époque témoigne de ces contacts entre les deux hommes, réunis autour d'une tablée familiale dans la maison de Latche. En défense, François Mitterrand déclarait que "René Bousquet avait participé au financement de tous les principaux hommes politiques de gauche, des années 1950 au début des années 1970, Pierre Mendès France compris" [18].
  • En 1981, après la victoire de François Mitterrand aux élections présidentielles, Bousquet sera reçu à l'Elysée « pour parler politique » [19].
  • En 1986, quand les accusations portées contre René Bousquet prennent de la consistance, le président aurait cessé de le voir.
  • En 1994, ses liens avec Bousquet sont rendus publics à l'occasion de la sortie du livre de Pierre Péan. Il s'en explique également au long d'une interview télévisée avec Jean-Pierre Elkabach le 12 septembre 1994 [1]et [2].

Pour Lionel Jospin, l'explication est peu convaincante et déclare « On voudrait rêver d’un itinéraire plus simple et plus clair pour celui qui fut le leader de la gauche française des années soixante-dix et quatre-vingt. Ce que je ne peux comprendre, c’est le maintien, jusque dans les années quatre-vingt, des liens avec des personnages comme Bousquet, l’organisateur des grandes rafles des juifs ».

Pour son ancien ministre Charles Fiterman, « ces révélations laissent le sentiment désagréable d’avoir été trompé sur la personne. Cinquante ans plus tard, on ne trouve pas la moindre trace d’un regret, d’une analyse critique. On découvre, en revanche, la persistance de relations compromettantes qui donnent un éclairage nouveau à des faits tels que le fleurissement de la tombe de Pétain. Tout cela laisse à penser qu’il y a une continuité dans certains choix, la continuité d’un homme de pouvoir qui s’appuie sur des réseaux d’amitiés et de services ».

Pour Pierre Moscovici, premier dirigeant socialiste à avoir réagi au livre de Pierre Péan, « Ce qui me choque c’est qu’il ait pu frayer avec quelqu’un qui a été un outil de l’antisémitisme d’Etat et un complice de la solution finale du Reich. On ne peut pas tolérer d’être tolérant envers le mal et, pour moi, René Bousquet c’était le mal absolu » [20].

Enfin, l'historien Pierre Miquel conclut à l'issu de l'entretien du 12 septembre que « le témoignage (...) du président de la République s’insère dans le cadre d’un discours de droite, (...) traditionnel sur l’Occupation » notant que François Mitterrand demandait à propos de René Bousquet, « qu’on nous montre le dossier de résistance de M. Bousquet, qu’on voit pourquoi cet homme a été non seulement réhabilité mais redécoré, parce que, réellement, c’est incompréhensible pour les jeunes (...) et pour nous-mêmes » [3].

[modifier] Le Maréchal Pétain

  • "Ah, Vichy, Ah Pétain (...) c’était un vieillard un peu dépassé mais... magnifique " François Mitterrand [21].
  • Le dépôt de gerbe au maréchal Pétain de 1984 à 1991 va être au centre d'une longue polémique. Il faut rappeler que le général de Gaulle et Valéry Giscard d'Estaing avaient chacun une fois fait déposer de telles gerbes à l'occasion de la commémoration de la bataille de Verdun. François Mitterrand n'aurait alors été que le fidèle héritier de ses prédécesseurs quand en 1984, au moment de manifester l'amitié franco-allemande (poignée de mains avec Helmut Kohl), il fait déposer une gerbe sur la tombe du Maréchal Pétain. Selon certains de ses hagiographes, les dépôts suivants n'auraient été qu'un excès de zèle de hauts fonctionnaires [22] alors que pour d'autres, ces dépôts de gerbe répétés sur plusieurs années révélaient la profondeur de ses sentiments envers le vieux maréchal.

[modifier] Mitterrand et la guerre d'Algérie

[modifier] François Mitterrand et le Front national

[modifier] Une manipulation du Front national ?

Le journaliste Franz-Olivier Giesbert parle d'une stratégie délibérée de déstabilisation de la droite parlementaire[23]. Le président Mitterrand aurait ainsi reconnu dans des correspondances en 1982 l'inéquité de traitement à la radio-télévision de Jean-Marie Le Pen. Il aurait alors demandé au ministre de la communication d'appeler l'attention des responsables des sociétés de chaînes sur le manquement dont Jean-Marie Le Pen aurait été la victime. En février 1984, Giesbert rapporte que l'Élysée fait pression sur les chaînes de télévision pour qu'elles ouvrent d'avantages leurs antennes au chef du FN, notamment à l'Heure de vérité, émission politique présentée par François-Henri de Virieu.

Tout en reconnaissant que les préoccupations tactiques n'étaient pas absentes de la pensée présidentielle, l'historienne Anne-Marie Duranton-Crabol, dans son intervention au colloque « Changer la vie » considère qu'une telle stratégie peut être contestée par l'analyse épistémologique [24]. Les réponses aux correspondances de 1982 et 1984 auraient été négatives et auraient éconduits Jean-Marie Le Pen, le renvoyant aux décisions de la Haute Autorité, selon les journalistes Pierre Favier et Michel Martin-Roland après leur enquête dans les archives présidentielles.

Mais selon Michel Charasse, le Front national faisait bien l’objet de conversations. En réponse à une première missive du président du FN, ce conseiller du président de la république avait bien prescrit au Président que le Front national soit traité à égalité avec les autres formations politiques, d’où l’instruction en sa faveur donnée au ministre de la Communication, confirmée par le président de la République [25].

[modifier] L'établissement du scrutin proportionnel

Le scrutin proportionnel était l'une des 110 propositions du candidat François Mitterrand lors des élections de 1981. La décision de changer le mode de scrutin ne fut prise qu'en mars 1985 au lendemain d'élections cantonales désastreuses pour la gauche [26]. Il est adopté en conseil des ministres en avril 1985, provoquant la démission immédiate de Michel Rocard (alors ministre dans le gouvernement de Laurent Fabius). Selon Franz-Olivier Giesbert [27], l'adoption de ce scrutin s'expliquait, non par du machiavélisme, mais par une acceptation du risque selon lequel le RPR et ses alliés étaient un danger plus grand pour la démocratie que l'arrivée du FN au parlement. René Rémond reprenait d'ailleurs la même analyse quelques années plus tôt [28]. Le changement de mode de scrutin permettait d'amoindrir la défaite attendue du parti socialiste et de compromettre la possibilité pour l'opposition de conquérir la majorité absolue des sièges. Le nombre de députés était également modifié passant de 491 à 577.

Lors des élections législatives du 16 mars 1986, 35 députés du Front National furent élus alors que l'alliance RPR-UDF et divers droite n'obtenait que 3 députés de majorité absolue.

[modifier] La proposition de droit de vote des immigrés aux élections locales

C'est l'une des 110 propositions reprise en 1985 et également en 1988 dans la Lettre à tous les Français).

Selon Anne-Marie Duranton-Crabol, rien ne permet d’étayer la lecture selon laquelle cette évocation renouvelée du droit de vote des immigrés par François Mitterrand, en avril 1985, constituait une “manœuvre du Florentin, destinée à donner un coup de pouce à la droite nationale pour accélérer la zizanie dans l’opposition.”[29].


[modifier] Notes et références

  1. François Dalle et Jacques Bénet, camarade de chambrée dans le film de Patrick Rotman parlent de 3 ans
  2. Interview télévisé à Jean-Pierre Elkabach en septembre 1994. «Je n'y étais pas pour ça»,
  3. livre de Patrick Rotman en collaboration avec Jean Lacouture
  4. reprise principalement par Jean Lacouture mais apparemment abandonnée par cet auteur lors de sa collaboration ultérieure au livre de Patrick Rotman
  5. selon les mots de Pierre Péan, Une jeunesse française, François Mitterrand 1934-1947, Fayard 1998, p 229
  6. Pierre Péan, ibid, p. 537-554
  7. Selon Pierre Péan, Une jeunesse française, éd. Fayard, 1994, pp. 540/541
  8. Sa campagne électorale dans la Nièvre en 1946 aurait été financé par Schueller, selon la version de Michel Bar-Zohar dans "Une histoire sans fard - L'Oréal, des années sombres au boycott arabe". Cet historien israélien indique également que François Mitterrand et André Bettencourt auraient témoigné en faveur de Schueller lui épargnant un procès pour collaboration
  9. .Les manifestations du 10 janvier et du 5 mars 1936 étaient dirigé contre le conseiller d'Hailé Sélassié, chassé d'Addis-Abeba par les troupes italiennes de Benito Mussolini - Quid
  10. Pierre Bergé évoque la participation de François Mitterrand (Inventaire Mitterrand, Stock, Paris 2001, p. 33
  11. Jean Lacouture Ibid
  12. Selon l'historien C. Lewin : " L'attitude des cadres du commissariat aux prisonniers de guerre était dès le début anti-allemand donc anti-collaborationniste. Quant au régime de Vichy, il lui apportèrent pour la plupart, à l'origine leur soutient. Toutefois l'ambiguïté de ses relations avec l'occupant et son glissement constant sur la pente de la collaboration augmentèrent leur méfiance et précipitèrent leur éloignement. Leur action fut tout autant civique et sociale, apolitique et attentiste "
  13. Curieusement, la date est imprécise et diffère selon les sources
  14. Il déclare dans une lettre du 13 mars 1941 : " j'ai vu le maréchal au théâtre […] il est magnifique d'allure, son visage et celui d'une statue de marbre."
  15. expression utilisée par Robert Belot dans son ouvrage "La résistance sans De Gaulle", Fayard, 668p. et repris par Henry Rousso dans son article-commentaire paru dans l'Express n°2871 du 13 juillet 2006"
  16. on parle alors de dissidence giraudiste
  17. Jeune homme, vous ne savez pas de quoi vous parlez. Éditions Plon
  18. Entretien accordé à Pierre Favier et Michel Martin-Roland
  19. « Je l'écoutais comme on écoute un chroniqueur politique. Il me voyait comme un continuateur d'une carrière qu'il n'avait pas pu faire. » (déclaration de François Mitterrand à Pascale Froment, journaliste et écrivain, auteur de la première biographie consacrée à René Bousquet)
  20. http://www.humanite.presse.fr/journal/1994-09-12/1994-09-12-707780
  21. Jeune homme, vous ne savez pas de quoi vous parlez. Éditions Plon
  22. Aucune référence ne peut cependant confirmer cette affirmation
  23. Franz Olivier Giesbert, La fin d'une époque
  24. Anne-Marie Duranton-Crabol, « L’extrême droite », dans François Mitterrand, les années du changement, pp. 755, 757, et 758-759
  25. Anne-Marie Duranton-Crabol, Ibid
  26. René Rémond, Notre siècle, Fayard, 1988
  27. Franz Olivier Giesbert, La fin d'une époque. Il parle alors de la stratégie de la « gonflette » consistant à toujours casser et déstabiliser la droite en favorisant indirectement le FN"
  28. René Rémond, ibid
  29. Anne-Marie Duranton-Crabol, Ibid

[modifier] Bibliographie

  • Jean Lacouture, Mitterrand, une histoire de Français : 1. Les risques de l’escalade, Paris, Éditions du Seuil, 1998, 434 p. ; Mitterrand, une histoire de Français : 2. Les vertiges du sommet, Paris, Éditions du Seuil, 1998, 625 p.
  • Jean Lacouture et Patrick Rotman, le roman du pouvoir, Seuil, 2000, 281p, ISBN 2020438623
  • Pierre Péan, Une jeunesse française : François Mitterrand, 1934-1947, Paris, Fayard, 1994, 615 p. ; Dernières volontés, derniers combats, dernières souffrances, Paris, Plon, 2002, 329 p.
  • Éric Conan et Henry Rousso, Vichy, un passé qui ne passe pas, éd. Fayard, 1994 ; nouvelle édition revue, corrigée et augmentée, Gallimard, coll. « Folio »-histoire, 1996
  • Emmanuel Faux, Thomas Legrand et Gilles Perez, La main droite de Dieu, enquête sur François Mitterrand et l'extrême droite, Editions du Seuil, 1994, 264 p.
  • Franz-Olivier Giesbert, François Mitterrand, ou la tentation de l'histoire, Paris, Éditions du Seuil, 1977, 333 p. ; Le président, Paris, Éditions du Seuil, 1990, 394 p. ; La fin d'une époque, Paris, Éditions du Seuil, 1993, 303 p. ; François Mitterrand, une vie, Paris, Éditions du Seuil, 1996, 762 p. ; Le Vieil Homme et la mort : récit, Paris, Gallimard, 1996, 146 p.
  • Georges-Marc Benamou, Le Dernier Mitterrand, Paris, Plon, 242 p.; Jeune homme, vous ne savez pas de quoi vous parlez, Plon.
  • Pierre Bergé, Inventaire Mitterrand, Stock, Paris 2001

[modifier] Documentaire

  • Patrick Rotman : François Mitterrand : Le roman du pouvoir (2001), Universal

[modifier] Liens externes

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