Earl Hines
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Earl Hines (surnommé Fatha) était un pianiste et chef d'orchestre américain né le 28 décembre 1903 à Duquesne en Pennsylvanie et mort le 28 décembre 1983 à Oakland.
[modifier] Discographie
Son père jouait du cornet dans l'Eureka Brass Band et sa mère était organiste. Il apprend le piano à l'âge de neuf ans, se destine à devenir concertiste, mais, attiré par le jazz, travaille le soir dans les cabarets de Pittsburg. Accompagnateur du chanteur Lois Deppe, il se rend, en 1922, à Chicago. Engagé par Carroll Dickerson, il joue avec Louis Armstrong en 1927, enregistre à ses côtés de nombreux et fameux disques.
Il se produit aussi en 1927 et 1928, avec Jimmie Noone, à l'Apex Club de Chicago, puis dirige un grand orchestre au Grand Terrace. Il réside alors surtout à Chicago, en dehors de ses tournées et des enregistrements qu'il réalise à New York. Il reste chef d'orchestre jusqu'en 1948, année où il rejoint Louis Armstrong, avec qui il travaille trois ans, et vient en France en 1948 et 1949. À partir de 1951, il reprend la tête d'un groupe, s'installe à San Francisco. après une éclipse de quelques années, il enregistre de nouveau abondamment à partir de 1964. L'année suivante, il accomplit, en soliste, une triomphale tournée en Europe, où il revient en 1966.
L'importance d'Earl Hines dans l'histoire du piano en jazz est capitale, tout comme celle de Louis Armstrong pour la trompette ou de Coleman Hawkins pour le saxophone ténor.
[modifier] Son Style
Improvisateur à l'invention quasi illimitée, il projette de sa main droite des guirlandes de notes, attaquées avec vivacité, trufées de trémolos incisifs, soutenues par un jeu de main gauche mobile et surprenant. De la conjonction de ces deux parties naît une œuvre riche en contrastes et en excitantes brisures de tempo.
À la fin des années 1920, son style fut surnommé « trumpet piano style », car il reprenait de sa main droite les figures exécutées par Louis Armstrong à la trompette. Earl Hines eut une influence déterminante sur Teddy Wilson, Billy Kyle, Nat King Cole, Eddie Heywood, Art Tatum, Ray Bryant. Il n'est pas un pianiste qui n'ait médité ses travaux. Capable de jouer en soliste durant tout un concert en se renouvelant constamment, Earl Hines fut aussi, pendant les années 1930 et 1940, le chef d'un orchestre qui compta parmi les meilleures grandes formations de son époque.
Les orchestrations, signées Jimmy Mundy, Cecil Irwin, Bud Johnson ou Lawrence Dixon, mettaient en valeur les solos du chef. A ses débuts, l'orchestre évoquait Fletcher Henderson, puis il évolua vers une conception proche de celles de Count Basie et de Jimmie Lunceford, pour s'adapter ensuite à la période be-bop. d'excellents solistes collaboraient à ses travaux : Bud Johnson, Walter Fuller, Trummy Young, Darnell Howard, Omer Simeon, et, plus tard, Dizzy Gillespie, Charlie Parker, Bennie Green, Sarah Vaughan, Wardell Gray.
[modifier] Discographie
Enregistrements :
- Stowaway (1928)
- West End blues (avec Armstrong, 1928)
- Rosetta (1934)
- Piano man (1939)
- Boogie woogie on the saint Louis blues (1940)
- Body and soul (1940)
- I surrender dear (1965)
- Stride right (avec Hodges, 1966)
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