Constand Viljoen
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous avez de 
Constand Viljoen (né en 1933 à Standerton, Transvaal) est un général et un homme politique d'Afrique du Sud, fondateur du Front de la Liberté et député entre 1994 et 2001.
Il rejoint l'armée dès 1954, agé de 21 ans.
- 1954: Second Lieutenant
- 1956: Lieutenant
- 1959: Capitaine
- 1961: Major
- 1965: Commandant
- 1968: Colonel
- 1971: Brigadier
- 1974: Major-General
- 1976: Lieutenant-General
- 1980: Général
En 1960, il commande l'école d'artillerie dont il prend la direction dans les années 70.
Héros de la guerre d'Angola en 1975-1976, Constand Viljoen est chef de l'armée de 1976 à 1980 et Chef des forces de défense d'Afrique du Sud (SA Defence Force- SADF) de 1980 à 1985.
Militaire jouissant d'un grand prestige, il prend sa retraite dans sa ferme du district d'Ohrighstad au Transvaal et y cultive le maïs.
En 1993, Constand Viljoen entre en politique pour défendre les intérêts de la nation afrikaner "mis en péril" par l'abandon en cours du pouvoir blanc par le président Frederik de Klerk et se fait le partisan du Volkstaat.
Il entre directement en négociation avec l'ANC et Nelson Mandela et tente d'unifier la droite et l'extrême droite sud-africaine dans le Front du Peuple Afrikaner (Afrikaner Volksfront) et de la coaliser avec les partis noirs conservateurs dans une "Alliance des libertés".
En mars 1994, en désaccord avec ses alliés qui refusent de participer aux élections, il fonde le Front de la Liberté, unique parti représentatif de le droite extrême sud-africaine à participer aux premières élections multiraciales du pays en avril 1994 où il obtint 640 000 voix, 9 députés et 5 sénateurs. Bien qu'il n'ai pas obtenu le minimum requis selon les termes de la constitution provisoire pour obtenir automatiquement un poste de ministre pour sa formation politique, Nelson Mandela lui propose de participer au gouvernement d'union nationale mais il refuse, déçu de ne pas avoir obtenu le vote de tous les anciens électeurs du parti conservateur ni de la majorité des Afrikaners.
Dès 1995, Constand Viljoen va encourager les Afrikaners à effectuer un nouveau Grand Trek à l'intérieur de l'Afrique, à l'appel d'ailleurs des pays africains en recherche de mains d'œuvre qualifiées.
Réélu en 1999, il ne parvint pas à faire reconnaitrre la nécessité vitale d'une 10ème province afrikaner aux élus de l'ANC ni à la droite parlementaire, opposée au communautarisme afrikaner, diviseur de la communautée blanche. Néanmoins, son action est reconnue et l'ANC lui ait gré d'avoir empêché les ultras de la droite de recourir aux armes et d'avoir contenu les partisans d'une guerre civile et raciale.
En 2001, Constand Viljoen quitte définitivement la politique après un hommage rendu au Parlement par le président Thabo Mbeki lui-même et laisse la présidence du Front de la liberté à Pieter Mulder.
