Buck Clayton

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Buck Clayton (Wilbur Dorsey Clayton) est un trompettiste, arrangeur et chef d'orchestre de jazz américain, né le 12 novembre 1911 à Parsons (Kansas) et décédé le 8 décembre 1991 à New York.

Sommaire

1 Biographie
2 Son style
3 Repères discographiques
- 3.1 Enregistrements avec Count Basie
- 3.2 Autres enregistrements
4 Bibliographie
5 Liens externes

[modifier] Biographie

Buck Clayton apprend le piano avec l'aide de son père à l'âge de 6 ans, puis la trompette à 17 ans avec Bob Russell.

Il commence sa carrière en Californie où il joue dans des orchestres comme celui de Mutt Carey. De 1934 à 1936, il dirige à Shanghaï un big band, l'« Earl Dancer’s band ».

En 1936, retour aux États-Unis, il dirige brièvement à Los Angeles les « Fourteen Gentleman from Harlem ». Il joue aussi brièvement à New York dans la formation de Willy Briant.

À la fin de l'année 1936, il remplace Hot Lips Page dans l'orchestre de Count Basie. Il reste dans ce big band, dont il est un des solistes vedettes, jusqu'en 1943. Durant cette période, on peut aussi l'entendre comme sideman sur des enregistrements de Billie Holiday, de Lester Young et de nombreux autres musiciens mainstreams.

De 1943 à 1946, il est incorporé dans un orchestre militaire dirigé. Libéré, il est musicien « free lance ». Il écrit des arrangements pour les bigs bands de Basie, Benny Goodman et Harry James. Il participe à plusieurs tournées du J.A.T.P.. En 1947, il accompagne un temps le chanteur Jimmy Rushing. À la fin des années 1940, il monte un sextet. En 1949, il fait une tournée de 9 mois en Europe. Il se produit surtout en France où il enregistre pour le label « Vogue », sous son nom, ou sous la direction de Mezz Mezzrow ou Earl Hines

Au début des années 1950, il accompagne des musiciens comme Joe Bushkin, Tony Parenti, Jimmy Rushing… En 1953, les producteurs John Hammond et George Avakian, lui font organiser, pour le label de disques « Columbia », une série de jam sessions, regroupant des musiciens de styles très différents, qui sont publiées sous le nom générique de « Buck Clayton jam sessions » et connaissent un assez bon succès commercial.

En 1955, il apparait dans le film « The Benny Goodman story ». En 1956, il se produit au festival de Newport à la tête d'un combo dont font parties Coleman Hawkins et Jay Jay Johnson. En 1957, il joue avec Benny Goodman au Waldorf Astoria. Il se produit un temps aux côtés de Teddy Wilson, puis fait une tournée européenne dans le sectet du clarinettiste Mezz Mezzrow. On le revoit en Europe en 1958 au sein du groupe de Sidney Bechet.

À partir de 1959, il se produit régulièrement dans le combo d'Eddie Condon ou à la tête de ses porpres groupes. Il apparait dans le film documentaire sur le festival de Newport de 1960 « Jazz on a summer day ». Il fait de nouvelles tournées en Europe, en particulier avec le groupe du trompettiste anglais Humphrey Lyttelton.

À la fin des années 1960, des problèmes de santé lui font réduire son activité comme trompettiste. On peut cependant l'entendre comme instrumentiste au côté de Buddy Tate sur quelques albums. Il reste par contre très actif comme arrangeur. En 1977, c'est comme chef d'orcehstre et arrangeur, qu'il fait une tournée en Afrique pour le compte du « State Department ». Dans les années 1980, il exerce essentiellement comme enseignant au « Hunter College ». En 1983, il dirige une formation composés d'ancien sidemen de Basie. Enfin, en 1987, il fait une tournée en 1987 à la tête d'un big band monté pour l'occasion.

Il décède durant son sommeil en 1991.

Buck Clayton a publié, avec l'aide de l'auteur Nancy Miller Elliott, un ouvrage autobiographique « Buck Clayton's Jazz World » (Oxford University Press, 1989. ISBN. 0195059786 )

[modifier] Son style

Son vibrato, son phrasé bien articulé et la douceur de sa sonorité ont caractérisé le grand orchestre de Count Basie à la fin des années 1930, ainsi que les nombreuses jam sessions dont il fut l'animateur. Brillant soliste, il reste fidèle à l'harmonie traditionnelle et fait partie de ces grands solistes du « middle jazz » pour qui la valeur dominante reste le swing - dont Every Tub, Love Jumped Out, Down For Double, Red Bank Boogie, Avenue C, Taps Miller, interprété avec le big band de Count Basie, sont les meilleurs exemples.