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Brest

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Brest
Pays
drapeau de la France
     France
Région Bretagne
Département Finistère (sous-préfecture)
Arrondissement Arrondissement de Brest
Canton Chef-lieu de 10 cantons
Code INSEE 29019
Code postal 29200
Maire
Mandat en cours
François Cuillandre
2001-2008(PS)
Intercommunalité Brest Métropole Océane
Latitude
Longitude
48° 23’ 27’’ Nord
 4° 29’  8’’ Ouest
Altitudes moyenne : 34 m
minimale : 0 m
maximale : 103 m
Superficie 4 951 ha = 49,51 km2
Population sans
doubles comptes
145 700 hab.
(2005)
Densité 3 023 hab./km2
Carte de localisation de Brest
Image:Transparent3x3.gif

Brest est une ville française de Bretagne, chef-lieu d'un arrondissement du département du Finistère (29). Son nom en français provient du nom breton qui serait une forme abrégée de "Beg ar Rest" (la pointe du château). Ses habitants sont appelés les Brestois et Brestoises (en breton Brestad, Brestadez).

Sommaire

[modifier] Géographie

En raison de la situation géographique de la ville, un dicton populaire affirme que l'on ne passe jamais par Brest, il faut y avoir une raison d'y aller.

[modifier] Situation administrative

Plus grande ville de l'ouest de la Bretagne, on lui préféra pourtant Quimper comme chef-lieu de département du Finistère lors de sa création sous l'Assemblée constituante en 1791. En effet, Brest était déjà la préfecture maritime de l'Atlantique.

[modifier] Environnement économique

La situation de Brest est d'exception à deux titres :

  • Dès l'Âge du bronze, la pointe de Bretagne se trouve sur la route de l'étain. Au Moyen Âge, la configuration de la côte et des dangers du large obligent la totalité du trafic maritime entre le nord et le sud de l'Europe à passer au pied des falaises et de l'abbaye de Saint Mathieu, dont dépend alors un des ports les plus importants de tout l'Occident. De nos jours près de la moitié du commerce maritime mondial passe encore au large d'Ouessant.
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  • Installée sur une péninsule, le pays de Léon, Brest est, pour sa taille, quasiment dépourvue d'arrière-pays, au sud elle donne sur la Rade, au-delà de laquelle la presqu'île de Crozon regarde vers Quimper, à l'ouest et au nord la mer n'est qu'à une vingtaine de kilomètres, à l'est Landerneau et Morlaix font écran à son influence.

[modifier] Site militaire

Le plateau du Léon domine la Rade de Brest du haut de falaises presque rectilignes qui matérialisent une des failles majeures du Massif armoricain. Ce mur n'est pratiquement interrompu que par un aber encaissé, la Penfeld, vestige du lit de l'Aulne avant qu'elle ne creuse le passage du Goulet. La Penfeld a longtemps constitué par elle même un excellent port naturel. Elle est par ailleurs abritée et presque dissimulée derrière un rocher, d'environ 200 mètres dans sa plus grande longueur, qui plongeait dans l'eau sur deux côtés et était isolé de la terre par un ravin sur son troisième côté. Cette citadelle naturelle porte le château de Brest et est le site historique de Brest.

L'importance militaire de ce site et de l'immense plan d'eau de la Rade n'a échappé ni aux Romains (ni très probablement avant eux aux Osismes), ni aux ducs de Bretagne et rois d'Angleterre, ni à ceux des rois de France qui se sont intéressés à la mer, ni, plus récemment, aux protagonistes des deux guerres mondiales.

[modifier] Histoire

Vue de Brest depuis le Château
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Vue de Brest depuis le Château

[modifier] Antiquité

Le site de Brest faisait partie du territoire du peuple gaulois armoricain de Osismes ou Osismii. Ils occupaient à peu près l'espace de l'actuel Finistère. La naissance de Brest correspond à la construction d'un camp fortifié romain à la fin du IIIe siècle. Ce castrum est contemporain des murailles de Vannes, Nantes, Rennes et Alet érigées à chaque fois avec le matériau prélevé sur les monuments publics de ces villes démolis pour cette occasion, indice d'une grande urgence : Il fallait d'une part se protéger des assauts répétés de pirates dits « Saxons » ou « Frisons », des bagaudes qui pillaient les campagnes et attaquaient même les villes non défendues, et d'éventuelles troupes barbares dont on craignait l'arrivée. D'autre part, le gouvernement impérial mettait en place une organisation militaire qui s'appellera au siècle suivant le « Tractus armoricanus et nervicanus » avec constitution d'une flotte, la « Classis armoricana » pour le contrôle des côtes. Il a été proposé que la capitale de Osismes eût été transférée de Vorgium (Carhaix) à Brest pour des raisons de défense et de contrôle maritime, et qu'elle aurait vu emménager à l'abri de ses murs les élites carhaisiennes. Mais il a été établi récemment que si Brest a reçu le cantonnement d'une légion romaine dans ses murailles, Carhaix est demeurée chef-lieu jusqu'à la dissolution des structures administratives gallo-romaines dues à l'immigration bretonne. Les Coriosolites ont été dans le même cas, doublant leur capitale (dans les terres) de Corseul par le port nouvellement fortifié d'Alet (l'actuelle St-Servan, entre Manche et Rance). L'absence d'évêché attesté à Carhaix et Corseul, mais aussi à Brest et Alet (avant le VIIIe siècle pour cette dernière ville) est aussi à rechercher dans l'organisation religieuse des premiers Bretons continentaux, basée sur des abbayes-évêchés (Landevennec, St-Pol, Tréguier, Dol...) La dépopulation de Brest au IXe siècle lui fera préférer naturellement Saint-Pol-de-Léon et Quimper pour siège d'un diocèse divisé désormais entre Léon et Cornouaille : Le souvenir des Osismes s'était évanoui.

Le castrum romain du IIIe siècle endommagé et en partie ruiné fut renforcé d'une nouvelle construction, le « Castellum », bâtie à l'intérieur du vieux « Castrum » par le comte Morvan de Léon pour se protéger des Normands qui ravageaient la région. Cette ville fortifiée deviendra château au XVIe siècle quand la population civile l'évacuera pour en peupler les faubourgs. Le château sera modifié jusqu'au XXe siècle.

[modifier] Moyen Âge

Pendant le Moyen Âge, Brest est tour à tour sous la domination du duc de Bretagne et du royaume d'Angleterre. En 1593, Henri IV donne à Brest le titre de ville et en 1631, Richelieu fait de Brest un port militaire. Il crée alors le port et les arsenaux, sur les rives de la rivière Penfeld. Ces constructions nécessitèrent une main-d'œuvre abondante qu'il fallut loger.

Maison de la Fontaine, dans le quartier de Recouvrance, est l'une des maisons brestoises les plus anciennes (fin XVIIe siècle
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Maison de la Fontaine, dans le quartier de Recouvrance, est l'une des maisons brestoises les plus anciennes (fin XVIIe siècle

[modifier] Ancien Régime

En 1683, Vauban fortifia la ville. À la fin du règne de Louis XIV la ville est désormais constituée et compte environ 15 000 habitants.

En 1686, venus par la mer à bord de l'Oiseau et de la Maligne, débarquent à Brest, trois ambassadeurs du roi de Siam accompagnés de six mandarins, trois interprètes, deux secrétaires et une vingtaine de domestiques, chargés de nombreux présents, ils venaient rendre visite au roi Louis XIV à Versailles. Empruntant à pied la rue Saint-Pierre, ils émerveillèrent les Brestois qui rebaptisèrent la rue en rue de Siam.

Au XVIIIe siècle l'ingénieur brestois Antoine Choquet de Lindu dirigea les travaux du port et, en 1750, bâtit le bagne de Brest qui ne sera désaffecté qu'au milieu du XIXe siècle. Vidocq, fils d'un boulanger d'Arras, le plus célèbre forçat brestois, parviendra à s'en évader.

[modifier] Révolution

Sous la Révolution, Brest prend une importance de grande ampleur. Ce grand port militaire doit à tout prix rester acquis à la France. En 1789, la ville s'engage majoritairement pour la Révolution. En 1792, ce sont même les fédérés brestois qui, avec les fédérés marseillais, prennent les Tuileries le 10 août, afin d'emprisonner le roi. Cependant, après la radicalisation révolutionnaire, notamment le coup d'État des Montagnards contre les Girondins en juin 1793, la commune de Brest, majoritairement girondine, se détache de la nouvelle orientation girondine. Elle prend part à ce qu'on appelle alors le « fédéralisme ». Après l'échec de ce mouvement, la répression est activée : en 1794, les différents représentants du peuple en mission installent le Tribunal révolutionnaire de Brest, qui condamnera 70 personnes à la guillotine. Celle-ci est installée place de la Liberté, au centre de la ville. Parallèlement, la marine est redressée par André Jeanbon Saint André. Après la mort de Robespierre, la nouvelle arrive à Brest tardivement et n'engendre dans un premier temps aucun changement : la guillotine poursuit son travail. Toutefois, dès septembre, s'effectuent des libérations des prisonniers de la Terreur : ceux-ci lancent un vaste mouvement d'opinion contre les Jacobins, qu'ils appellent rapidement « terroristes ». Ils les accusent notamment d'avoir été sanguinaires, et même d'avoir bu le sang des victimes (sans qu'il n'y ait aucune trace dans les sources). La surenchère amène finalement l'arrestation de la plupart de ceux qui ont été liés à la Terreur. Les anciens notables de la ville, ceux qui avaient été au pouvoir lors des débuts de la Révolution, retrouvent leur influence et leur place au sein des organes de la ville. Ainsi, lors des élections de 1795 pour les nouvelles assemblées directoriales, trois girondins sont élus. La ville perd cependant toute son importance : en raison du blocus anglais permanent, la marine est quasi paralysée et ne peut plus jouer le rôle d'avant-poste de la République. Ainsi, la ville connaît une phase d'accalmie.

[modifier] XIXème siècle

Après un siècle de marasme, le développement de Brest reprit sous le Second Empire. En 1856, Napoléon III permit à la ville de jeter un pont sur la Penfeld. L'empereur et l'impératrice furent reçus magnifiquement quand ils séjournèrent à Brest du 9 au 12 août 1858. En reconnaissance de cet accueil, Napoléon III fit agrandir l'arsenal, prolonger deux lignes de chemin de fer jusqu'à Brest, et créa le port de commerce.

[modifier] XXe Siècle

En 1917, Brest devient port de débarquement des Américains à destination des tranchées de la Première Guerre mondiale.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les troupes allemandes entrent à Brest le 19 juin 1940. Ils y construisent alors une base sous-marine. Les premiers bombardements de la ville commencent en 1941 et dureront jusqu'à la libération de la ville le 18 septembre 1944 par les troupes américaines après un siège de 43 jours. Il ne restait alors, plus rien du vieux Brest. Seul le château, la Tour Tanguy et la rue Saint-Malo ont résisté aux bombes.

Barbara, un poème de Jacques Prévert rappelle la dramatique destruction de Brest dans ces quelques vers :

Port de Brest, août 1944
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Port de Brest, août 1944
(…)
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abîmé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.

Les habitants réfugiés pour beaucoup dans d'autres régions (la Sarthe notamment) rentrent alors reconstruire sur les décombres du vieux Brest une ville nouvelle (1946-1961) selon les plans de Jean-Baptiste Mathon. On construisit des baraques en bois pour ceux qui n'avaient nulle part où aller. Il a fallu parer au plus pressé pour reloger la population, au détriment de l'esthétique et du patrimoine historique de la ville. Les blocs de béton et les grandes allées rectilignes ont remplacé les anciennes ruelles, dont le dernier vestige est la rue de Saint-Malo. Orientée naturellement vers l'industrie d'armement, Brest y puise sa prospérité d'après guerre. Le déclin de cette industrie impose, à la fin du XXe siècle, le transfert des activités économiques vers les structures de la recherche maritime et les nouvelles technologies.

[modifier] Dates clés

  • 250 - 350 : construction du Castellum de Brest, camp romain constituant la première citadelle de Brest.
  • 410 - 420 : Fin de l'occupation romaine.
  • 1240 : Le Duc Jean Ier Le Roux achète le château, le village et le port de Brest au comte de Léon Hervé III, ruiné.
  • 1341 : Jean de Montfort s'empare du château et entoure le bourg d'un rempart.
  • 1386 - 1387 : Jean IV de Bretagne assiège vainement, à deux reprises, Brest tenu par les Anglais.
  • 1397 : Remise de Brest par Richard II d'Angleterre à Jean IV de Bretagne contre une grosse indemnité.
  • 1505 : Visite de la duchesse-reine Anne.
  • 1512 (10 août) : Combat de la Cordelière.
  • 1593 (31 décembre) : Henri IV accorde le droit de bourgeoisie aux habitants de Brest, qui compte 1500 habitants, et leur permet d'élire un maire et deux échevins.
  • 1629 : Richelieu envoie d'Infreville à Brest en tournée d'inspection.
  • 1631 : Richelieu crée la Marine du Ponant et le Port en Penfell. Naissance de l’arsenal, début du développement portuaire et militaire de Brest, qui conduira à la fortification du site.
  • 1681 : Louis XIV réunit le bourg de Sainte Catherine (Recouvrance) à Brest, aux dépens de saint-Pierre-Quilbignon.
  • 1683 : Vauban dresse un plan des fortifications à entreprendre.
  • 16?? : Extension du territoire de la ville jusqu'aux fortifications aux dépens de Lambézellec.
  • 1686 (18 juin) : Arrivée des ambassadeurs de Siam qui passent par la rue Saint-Pierre, future rue de Siam.
  • 1694 : premier plan d’aménagement de Brest par Vauban.
  • 1702 : Bénédiction de l'église Saint-Louis.
  • 1746-1784 : grands travaux de l’ingénieur de la Marine, Antoine Choquet de Lindu qui marquera la ville.
  • 1750 - 1751 : construction du bagne de Brest
  • 1752 (janvier) : constitution de l'Académie de Marine.
  • 1778 (juin) : combat de la Belle Poule.
  • 1785 (août) : départ de Lapérouse et Fleuriot de Langle.
  • 1789 (avril) : assemblée électorale de la sénéchaussée de Brest. Élection des députés brestois aux états généraux.
  • 1800 (juillet) : nomination du premier préfet maritime, Cafarelli
  • 1830 : création de l'École navale (sur l'Orion)
  • 1852 (mars) : le principe de la transportation des forçats en Guyane est établi
  • 1856 (avril) : décret de création d'un pont sur la Penfell
  • 1858 (9-12 août) : séjour de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice Eugénie. Inauguration du canal de Nantes à Brest.
  • 1858 (1er septembre) : départ du dernier convoi de bagnards à destination de la Guyane. À la fin de l'année, il ne reste plus un forçat à Brest
  • 1858 : création de la Société académique de Brest.
  • 1859 (août) : décret de création d'un port de commerce à Porstrein
  • 1861 : Brest intègre 172 ha (« l'extension ») de la commune de Lambézellec, de l'actuelle place de la Liberté à l'Octroi, pour s'étendre hors les murs, et englober son nouveau port de commerce.
  • 1861 (juin) : ouverture du pont à la circulation
  • 1861-1889 : le port de commerce quitte la Penfeld. Il devient, dans l’ancienne anse de Porstrein qui est comblée, le port Napoléon.
  • 1865 (avril) : arrivée du chemin de fer et inauguration de la gare.
  • 1891 : premier Paris-Brest-Paris.
  • 1917 - 1918 : Brest, port de débarquement américain
  • 1920-1929 : la ville étouffe dans ses fortifications et se développe hors de ses murs. Le Plan d’aménagement, d’embellissement et d’extension de Brest étudié par l’architecte Georges Milineau tentera d’organiser ces évolutions.
  • 1930 : inauguration du pont Albert Louppe, dit "pont de Plougastel"
  • 1940 (19 juin) : entrée des troupes allemandes à Brest
  • 1941 : premiers bombardements de la ville.
  • 1941 (22 mars) : arrivée des croiseurs allemands Scharnhorst et Gneisenau
  • 1942 (11 février) : départ des croiseurs allemands
  • 1943 (28 janvier) : décret d'évacuation de la population non indispensable
  • 1943 : premières études d’un plan de reconstruction menées par Jean-Baptiste Mathon.
  • 1944 (9 septembre) : explosion de l'abri Sadi-Carnot (373 civils et plusieurs centaines d'Allemands morts)
  • 1944 (18 septembre) : reddition de la garnison allemande de la Place de Brest et libération de la ville au terme d’un siège qui la laissera en ruines.
  • 1945 : création du grand Brest par agrégation des communes voisines : Lambézellec, saint-Pierre-Quilbignon et St Marc.
  • 1947 : explosion de l'Ocean Liberty, chargé en nitrate d'ammonium (plus qu'à AZF), il détruit en partie le quartier de St Marc
  • 1946-1961 : reconstruction de la ville.
  • 1960 : création du Collège scientifique, future université de Bretagne Occidentale.
  • 1960 (7 septembre) : remise de la médaille de la Résistance à la ville par le Général de Gaulle.
  • 1964 : création de l'escadre de l'Atlantique.
  • 1974 (1er janvier) : création de la Communauté Urbaine de Brest qui regroupe 8 communes.
  • 1994 : inauguration du pont de l'Iroise (en présence d'Edouard Balladur)
  • 2000 : création de l'Association des communautés du Pays de Brest.
  • 2004 : changement de nom de la communauté urbaine et naissance de Brest Métropole Océane.

[modifier] Administration

Mairie de Brest depuis la place de la Liberté
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Mairie de Brest depuis la place de la Liberté

Brest s'est agrandie de façon importante en 1945, quand commença sa reconstruction, en fusionnant avec 3 communes voisines: Lambézellec, Saint-Marc et Saint-Pierre-Quilbignon.

Brest est divisée en 10 cantons :

  • Le canton de Brest-Bellevue est formé d'une partie de Brest (17 472 habitants)
  • Le canton de Brest-Cavale-Blanche-Bohars-Guilers est formé d'une partie de Brest et des communes de Bohars et Guilers (16 780 habitants)
  • Le canton de Brest-Centre est formé d'une partie de Brest (21 285 habitants)
  • Le canton de Brest-Kerichen est formé d'une partie de Brest (18 921 habitants)
  • Le canton de Brest-Lambezellec est formé d'une partie de Brest (17 928 habitants)
  • Le canton de Brest-L'Hermitage-Gouesnou est formé d'une partie de Brest et de la commune de Gouesnou (15 478 habitants)
  • Le canton de Brest-Plouzané est formé d'une partie de Brest et de la commune de Plouzané (16 170 habitants)
  • Le canton de Brest-Recouvrance est formé d'une partie de Brest (16 521 habitants)
  • Le canton de Brest-Saint-Marc est formé d'une partie de Brest (22 383 habitants)
  • Le canton de Brest-Saint-Pierre est formé d'une partie de Brest (14 909 habitants)

[modifier] Maires

Liste des maires successifs
Date d'élection Identité Qualité
Les données antérieures à 1945 ne sont pas encore connues.
2001- François Cuillandre Maire
1989-2001 Pierre Maille Maire
1985-1989 Georges Kerbrat Maire
1983-1985 Jacques Berthelot Maire
1982-1983 Pierre Maille Maire
1977-1982 Francis Le Blé Maire
1973-1977 Eugène Berest Maire
1959-1973 Georges Lombard Maire
1958-1959 Auguste Kervern Maire
1954-1958 Yves Jaouen Maire
1954-1954 Lucien Chaix Maire
1953-1954 Yves Jaouen Maire
1947-1953 Alfred Pierre Marie Chupin Maire
1945-1947 Jules Lullien Maire
1944-1945 Victor le Gorgeu Président de la Délégation spéciale
1942-1944 Victor Eusen Maire
1929-1941 Victor Le Gorgeu Maire
1921-1929 Léon Nardon Maire
1920-1921 Hippolyte Masson Maire

[modifier] Démographie

Évolution démographique
v. 1982 1990 1999 2004
156 060 147 956 149 634 145 700
Nombre retenu à partir de 1982 : Population sans doubles comptes

Source : Insee

[modifier] Économie

Brest est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Brest. Elle gère des infrastructures de réparation navale civile, le port de commerce de Brest, le port de pêche de Brest, le port de Camaret, le port de Landerneau, le port de Lanildut, le port de l’Aber Wrac’h ainsi que l'Aéroport de Brest Bretagne.

Brest est le 9e port de commerce français en comptant la réparation navale civile.

[modifier] Recherche et enseignement supérieur

Principal pôle économique de la pointe Bretagne, Brest dispose de nombreux établissements supérieurs et de recherche :

  • Des organismes de recherche
    • CERV : Centre européen de réalité virtuelle
    • Ifremer : l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (lien externe)
    • [1] : Institut polaire français - Paul Émile Victor (ex-IFRTP)
    • le CEDRE : Centre de documentation de recherche et d'expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux. Le Cedre a été créé dans le cadre des mesures prises suite au naufrage du navire pétrolier « Amoco Cadiz » pour améliorer la préparation à la lutte contre les pollutions accidentelles des eaux et renforcer le dispositif d'intervention français.
    • IRD/ORTSTOM : Institut de recherche pour le développement. Pôle de référence en matière de recherche et de formation océanologique.
    • SHOM : Service hydrographique et océanographique de la marine

Nombre de ces organismes sont situés sur le technopôle BREST-IROISE.

[modifier] Culture

[modifier] Littérature

Ouvrages évoquant le "vieux Brest"
La reconstruction de Brest
  • Brest-en-baraques : Histoire d'une ville provisoire, 1945-1975 de Françoise ROUXEL (1998)
Auteurs brestois ou en relation avec Brest

[modifier] Organismes culturels

Le château
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Le château
Tour Tanguy
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Tour Tanguy
Bibliothèque Municipale de Brest
  • Portail des bibliothèques : [http://www.mairie-brest.fr/biblio/ Le réseau des bibliothèques municipales de Brest est constitué de 10 succursales réparties dans les différents quartiers de Brest. La Bibliothèque Centrale (ou Bibliothèque d'Etude), située au 22 rue Traverse, abrite d'importantes collections encyclopédiques de niveau universitaire ainsi que 30000 volumes patrimoniaux: ouvrages anciens, manuscrits, cartes et plans, fonds spéciaux (1500 ouvrages et périodiques du XVIème siècle à nos jours sur les Echecs, fonds mer, fonds breton, fonds nobiliaire). Depuis 1968, la Bibliothèque municipale de Brest est inscrite sur la liste des bibliothèques classées.
Musées 
  • Musée de la Marine : Miraculeusement épargné par les destructions de 1944, le château médiéval est le monument historique le plus ancien de Brest. Dix-sept siècles d’histoire abritent aujourd’hui le musée national de la Marine. Dans ce cadre exceptionnel, le musée abrite une très belle collection de maquettes de navires, tableaux, sculptures.
  • Musée de la Tour Tanguy : Seul vestige médiéval avec le château, la Tour Tanguy abrite un musée municipal gratuit présentant divers documents historiques et maquettes reconstituant le vieux Brest d'avant 1939.
  • Musée des Beaux-Arts : Ce musée est comme un point d’ancrage dans la ville nouvelle : un lieu où retrouver, à travers l’expression artistique, une mémoire ailleurs effacée. C’est pourquoi on privilégia d’emblée l’acquisition de peinture européenne depuis la fin du XVIe siècle jusqu’à nos jours.
  • Musée Mémorial Fort Montbarey. Ce musée raconte l'histoire du Finistère pendant la Seconde Guerre mondiale et sa libération.
Équipements scientifiques et techniques 
  • Océanopolis : un parc de découverte des océans. Des pôles aux tropiques en passant par les côtes bretonnes, Océanopolis vous donne la possibilité d'explorer toutes les mers du globe. Un voyage qui associe approche scientifique et spectaculaires mises en scène.
    • 3 pavillons : Tempéré, Polaire, Tropical.
    • 42 aquariums de 50 à 1 000 000 de litres.
    • 3,7 millions de litres d'eau de mer.
    • 10 000 animaux de 1 000 espèces différentes.
  • Le Conservatoire national botanique : niché au cœur du vallon du Stang-Alar est un espace unique de 40 hectares de réputation internationale. Il recueille, conserve et cultive les espèces rares en voie de disparition des îles du monde entier.
Festivals 
Musiques, Théatre, Danse, Expositions 
  • Vivre la Rue fait revivre la si rare et charmante rue St Malo (XVIIIème) à Recouvrance
Le Fourneau, fabrique d'arts de la rue, sur le port
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Le Fourneau, fabrique d'arts de la rue, sur le port
Salles de spectacle 
Troupes 
Groupes et ensembles musicaux 
Radios associatives 
Le Pont de Recouvrance éclairé
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Le Pont de Recouvrance éclairé
Télévisions locales 

[modifier] Monuments et lieux touristiques

Brest est connue pour son Pont de Recouvrance, son arsenal militaire et sa Rue de Siam.

Parmi les bâtiments historiques, seuls le château et la Tour Tanguy sont encore debout. A Recouvrance, les 100 mètres du bas de la Rue Saint Malo, authentique habitat populaire du XVIIIe siècle, ont résisté aux bombardements alliés de la Seconde Guerre mondiale.

[modifier] Grandes fêtes

Voiliers dans la rade lors de Brest 2004
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Voiliers dans la rade lors de Brest 2004

Tous les 4 ans, depuis 1992, en juillet, Brest accueille la grande fête internationale de la mer, des bateaux et des marins. Le clou de la fête est la grande régate pendant laquelle l'ensemble de la flotte navigue de Brest à Douarnenez où se prolonge la fête, en longeant la côte rocheuse et découpée de la pointe Bretonne.

  • Brest 2008 aura lieu du 11 au 17 juillet 2008 Site de Brest 2008
  • Brest 2004 s'est déroulée du 10 juillet au 15 juillet (au soir) 2004. Elle a accueilli près de 2000 voiliers traditionnels venant de 20 nations différentes. Cette fête apporte des nouveautés majeures par rapport aux précédentes fêtes, comme des jangadas (bateaux brésiliens), des bateaux Vikings, des yoddlers. Site de Brest 2004
  • Brest 2000 s'est déroulée du 13 au 20 juillet 2000.
  • Brest 1996, la deuxième fête des bateaux et vieux gréments à Brest.
  • Brest 1992 première édition de la fête des vieux gréements qui a depuis lieu tous les 4 ans au mois de juillet. L'ouverture de la Penfeld aux civils constitue une révolution qui explique en partie le succès inattendu de la fête : près d'un million de visiteurs. Le moment fort de la fête est sans conteste la mise à l'eau, le 14 juillet, d'une goélette, réplique d'un aviso du début du XIXe siècle. Baptisée « La Recouvrance », du nom du plus célèbre quartier de Brest, elle porte haut les couleurs de la ville. Depuis cette époque elle propose des croisières, est présente à chaque fête et on peut souvent l'admirer dans le port de Brest. http://www.larecouvrance.com

Tous les ans au mois d'avril, la Kevrenn Brest Sant-Mark organise le Printemps des sonneurs, qui permet à dix à vingt bagadoù de présenter au public leur répertoire de la saison à venir. Le Printemps commence par un défilé des différents bagadoù, se poursuit par des concerts sur des scènes en plein air place de la Liberté et dans les rues avoisinantes, et se termine par un "triomphe" où les quelques centaines de musiciens jouent ensemble sur les marches de la mairie. Cette fête a pour origine le cinquantième anniversaire de la Kevrenn Brest Sant-Mark qui avait été créée pour récolter des fonds pour aider les victimes de l'explosion de l'Ocean Liberty en 1947. Brest avait déjà organisé de 1953 à 1970 le Festival des cornemuses, origine en 1972 du Festival interceltique de Lorient.

Toutes les semaines d'été depuis 1998, Brest organise les Jeudis du port, soirées de concerts gratuits et d'arts de la rue sur les quais du port de commerce, qui font rimer qualité artistique et succès populaire.

[modifier] Personnages célèbres

Personnages imaginaires

  • Jean Quéméneur, héros de la chanson brestoise La complainte de Jean Quéméneur

[modifier] Jumelages

[modifier] Jumelages

[modifier] Jumelages-coopération

[modifier] Protocole d'amitié

[modifier] Blasonnement

Blason de la ville de Brest

Mi-parti de France et de Bretagne ou bien Parti : au 1er d'azur à trois fleurs de lis d'or ; au 2e d'hermine.

Ceci signifie que l'écu est divisé en deux dans le sens de la hauteur, que figurent sur la moitié gauche les armes de France (des fleurs de lys dorées sur fond bleu) et sur la moitié droite un semi d'hermines, emblème de la Bretagne.

C'est dans un registre de délibérations du conseil municipal que figure, à la date du 15 juillet 1683, la première mention de ces armoiries brestoises.

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