Armand Reiners
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Armand Reiners, connu aussi sous le pseudonyme d' Alain Roy, espion français.
Il est recruté en 1939 à l'âge de 17 ans par le contre-espionnage français. Il est envoyé à Barcelone pour infiltrer l'Abwehr.[1]. Il prévient en 1940 une attaque de la France par l'Allemagne via le nord-est.
Il continue à effectuer son travail de taupe. Il est engagé en 1944 à Berlin dans les radios de propagande nazie de Goebbels. D'août 1944 à mars 1945, sous le nom d' Herman Reiners, il assure le poste d'adjoint de rédacteur en chef. Il va donner aux services français de nombreuses indications sur l'armée allemande.
Il se retrouve après la guerre à Toulouse autour du service de contre-espionnage du colonel Verneuil. Il infiltre en Espagne le Segunda Bis, les services spéciaux de Franco.[2] Découvert en 1948, il est torturé par la brigade politique et sociale.
Dans les années 60, il est membre du Sdece. Il est officiellement journaliste [3]
[modifier] Notes et références
- ↑ Il fournit aux allemands des fausses cartes des installations militaires françaises.
- ↑ Il fournit aux franquistes des faux plans des terrains d'aviation et des renseignements sur les exilés espagnols communistes et anarchistes.
- ↑ C'est lui qui rédigera les faux entretiens du Colonel Condé, chef imaginaire de la Main Rouge, pour qu'en Allemagne, on croie à l'innocence des services français dans les assassinats de marchands d'armes, souvent de nationalité allemande. Le même publiera la notice nécrologique du colonel, personnage fictif, mourant d'un accident de chasse en Afrique du Sud dans Le Figaro.