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Éclairage

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Eclairage urbain
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Eclairage urbain
Lampe fluorescente compacte
Lampe à pétrole

L'éclairage est l'ensemble des moyens qui permettent à l'Homme de conférer à son environnement les conditions de luminosité qu'il estime nécessaire à son activité ou son agrément.

Sommaire

[modifier] Historique

[modifier] Les sources de lumière : de la préhistoire...

  • Le Soleil : Bien avant l'apparition du premier homme sur la terre, voilà à peu près quatre milliards d'années, notre étoile, que nous appelons le soleil, inondait déjà de lumière son cortège de planètes. Depuis, notre globe tourne autour du soleil en 365 jours 6 heures 9 minutes, tout en tournant sur lui-même et en cela il nous implique des "horaires d'éclairage" variables suivant les saisons. D'ailleurs, de nos jours, l'instauration de l'heure d'été et de l'heure d'hiver reste une contrainte économique dans laquelle la part énergétique due à l'éclairage n'est pas négligeable.
  • Les flammes issues de combustions.
    • Le Foyer : La combustion des matériaux disponibles directement dans la nature (bois, bouse, tourbe...)constitue encore aujourd'hui une source d'éclairage pour les populations qui n'ont pas accès d'autres technologies. Des tripodes, braseros et autres améliorent la luminosité par rapport à un foyer disposé à même le sol.
    • L'huile : Très tôt après la découverte du feu, on trouve la trace du plus vieux système d'éclairage: la lampe à huile. Les plus anciennes lampes à huile étaient constituées d'une simple pierre évidée dans laquelle une mèche trempait. On estime à 20 000 ans avant J.-C. la datation de ces lampes, il est alors probable qu'elles furent utilisées par les hommes des cavernes préhistoriques.
    • La bougie : Le siècle des Lumières. La lampe à huile se complexifia jusqu'au XVIIIe siècle en se rapprochant de la lampe à pétrole qui sera utilisé au XIXe siècle, lorsque apparut l'huile de paraffine tirée de la houille et, plus tard du pétrole. Les progrès de l'éclairage touchent beaucoup de monde.Le perfectionnement des lampes à huile vise à obtenir un plus grand pouvoir éclairant et aussi à améliorer la stabilité de la flamme. Afin d'éviter les battements, on réalise un écoulement constant, suivant le principe des vases communicants en plaçant le réservoir à la hauteur de la flamme - et non plus en dessous - c'est le vase de Mariotte. On employait surtout des huiles de plantes très cultivées comme le colza, le navet ou l'œillet. G.Carcel invente un système d'horlogerie qui actionne une pompe horizontale assurant une bonne stabilité de la flamme. En 1784, la lampe d'Argand possède sa forme définitive pour l'éclairage domestique. Ce sont Argand et le pharmacien Quinquet qui assurent la commercialisation de leurs lampes. La technique des lampes à huile arrive à saturation. C'est alors que la bougie stéarique vient envahir les habitations en raison de son faible prix. Son inventeur se nomme Chevreul. Bien sûr avant lui la bougie de cire était connue, et malgré son éclairage relativement brillant, son prix restait trop élevé, pour pénétrer dans les foyers. C'est aussi au XVIIIe siècle que l'éclairage au gaz connu en Chine depuis longue date, parvint en occident. Ceci grâce au principe de la distillation de la houille dans une enceinte close, dû à l'Ecossais William Murdoch et au français J.-P.Minckelers en 1792, qui rend la lampe au gaz véritablement utilisable. C'est après l'année 1800 que ces différentes techniques se font face. En 1820, on assiste réellement à la production industrielle de gaz par distillation de la houille, proposée par William Murdock. C'est à cette date que le gaz apparaît à Londres. En 1829 la rue de la Paix est la première rue de Paris à être alimentée au gaz. Nul doute que les études théoriques menées entre 1800 et 1850 en photométrie et en combustion, avec l'apparition du gaz, influent favorablement sur l'évolution technique des lampes.

[modifier] ...à la révolution industrielle

Lampes à gogo !
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Lampes à gogo !
    • Lampe à filament de carbone;
    • Lampe à incandescence à filaments de tungstène;
    • Lampe halogène Les lampes aux halogènes : Les lampes halogènes sont des lampes à incandescence. Cependant, elles possèdent en plus des propriétés remarquables. Dans les lampes à incandescence classiques, le filament de tungstène s'évapore peu à peu, déposant un voile noir sur la surface interne de l'ampoule; l'efficacité lumineuse diminue. Dans les lampes halogènes, on a ajouté pour la première fois en 1959, en plus des gaz de remplissage habituels, des halogènes, iode ou brome, qui captent les atomes de tungstène avant qu'ils n'atteignent la paroi de verre, puis se déposent sur le filament: c'est le cycle régénérateur halogène. Cette réaction halogène-tungstène s'opère d'autant mieux que la température est élevée. Ce qui explique la forme des ampoules, courtes et fines, épousant au plus près le filament. Mais plus de chaleur, dans un petit volume, exige une enveloppe de verre capable de résister à plus de 600°C à une pression de deux à trois atmosphères.

La pression gazeuse est obtenue en plongeant, lors du remplissage, les ampoules dans de l'azote liquide. Seule la silice à quartz parvient à supporter ces contraintes (température de ramollissement vers 1020°C). Cependant l'ampoule ne doit pas être touchée afin d'éviter tout dépôt de graisse qui en se cristallisant rende l'ampoule poreuse. Afin de pallier ce problème, des verres à double enveloppe ont été créés, ne nécessitant moins de précautions.

    • Les lampes à décharges :
      • Le tube Néon;
      • Le tube fluorescent;
      • Les lampes fluocompactes;
      • Les lampes à vapeur de sodium . Dans les lampes à vapeur de sodium, c'est le passage de la décharge électrique dans la vapeur de sodium à basse pression qui provoque une émission lumineuse quasi monochromatique située au début du spectre visible, vers 589 nm de longueur d'onde. Les lampes à vapeur de sodium basse pression sont constituées par un long tube en forme de U. Cela pour que soit obtenue la pression convenable de la vapeur, la paroi de la lampe doit atteindre une température voisine de 270°C, ce qui implique un bon isolement thermique. Les lampes sont constituées d'un tube de 8 cm de diamètre et 12 cm de longueur. A l'intérieur de cette ampoule se trouve un gaz inerte (néon et argon), auquel on a ajouté un peu de sodium métallique. Cette lampe comprent une cathode recouverte d'oxydes émissifs et une ou deux anodes. Le filament constituant la cathode est d'abord porté à incandescence par un chauffage en courant alternatif, obtenu à l'aide d'un transformateur et la tension continue est appliquée sur les anodes. Afin d'accélérer l'échauffement et de réduire les pertes, l'ampoule est entourée d'un globe de verre à double paroi où le vide a été fait; ce globe protège aussi la lampe contre les chocs. De nos jours, pour certains modèles, l'allumage est obtenu via un préchauffage commandé par un starter thermique, suivant la technique mise en œuvre pour des lampes fluorescentes. C'est ce type de lampes de couleur orangé qui est souvent utilié dans l'éclairage public et routier.
      • Les lampes à vapeur de mercure. L'arc à vapeur de mercure est produit dans un tube de verre de longueur dépassant souvent 1 mètre. C'est l'inventeur américain Cooper Hewitt qui le premier utilisa vers 1900 cet arc pour l'éclairage. Elles furent largement employées autrefois pour la prise des vues cinématographiques. A l'origine, la lampe à vapeur de mercure fonctionnait uniquement en courant continu. Pour permettre à l'arc au mercure de fonctionner sur courant alternatif, il faut le munir de deux anodes qui fonctionnent chacune pendant une alternance du courant, la colonne lumineuse étant toujours parcourue par un courant. Ce genre de lampes peut fonctionner sous différentes tensions et avec une fréquences de 25 Hz minimum.
      • Les lampes photoluminescentes.
    • Les diodes électroluminescentes composant électronique des photons lorsqu'un courant électrique le parcourt.
  • Biolumines.

[modifier] Le luminaire

C’est le nom de l'ensemble des systèmes permettant la diffusion de la lumière. Il est composé :

Les luminaires actuels comportent en outre des systèmes de protection qui doivent être conformes à la réglementation (mise à la terre, etc.).

[modifier] Formats

Lampe à plasma
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Lampe à plasma

Au delà de l'esthétisme, un luminaire est aussi défini par les critères de la source :

  • Puissance de la lampe, (certains luminaires n'acceptent qu'un modèle de lampe, d'une seule puissance)
  • Forme de la lampe et position de fonctionnement (par exemple certaines lampes à décharge ne fonctionnent pas à l'horizontale)
  • Modèle de douilles et de culots

[modifier] Différentes familles de luminaires

  • Les encastrés
    • Dans le plafond, souvent un faux plafond;
    • Dans les murs.

[modifier] Le type d'éclairage

Suivant l'effet recherché, le couple source (lampe) / luminaire offre toute une palette d'expression lumineuse. Éclairage : direct ou indirect, diffus ou ponctuel, intensif ou extensif, statique ou dynamique; lumière chaude ou froide.

[modifier] Les usages de l'éclairage

[modifier] éclairage public

(en cours)


Moyens et politiques d'éclairage des espaces publics.


[modifier] Expansion du terme

  • éclairage des voiries. Par exemple des autoroutes, des voiries régionales ou nationales, des sites, ...
  • éclairage urbain, à l'échelle communale ou par quartiers. Par exemple: ensemble des atmosphères, itinéraires, zones,...d'une ville, résultant des interférences entre éclairages des voiries, des sites, des architectures, publicités lumineuses, masses sombres....
  • éclairage festif, éphémère, mises en lumière de l'espace public, des monuments et sites. Par exemple, dans le cadre d'une politique touristique urbaine.
  • (par extension) éclairage d'espaces à usage public ou d'espaces extérieurs: grands parkings, abords de surfaces commerciales, aires de manœuvres, quais, espaces ferroviaires,...

[modifier] Éclairage des voiries

Il se définit par une typologie qui comporte:

  • le typologie de la voirie (gabarit et caractéristiques des bâtiments, trottoirs, arbres, chaussées, mesure de la circulation, des commerces, des logements ...
  • la disposition spatiale des points lumineux
  • les caractéristiques visuelles et techniques de tous les éléments de l'infrastrucure: mâts ou consoles, luminaires, sources et miroirs, câbles, fixations, accessoires, ...
  • des mesures de l'effet spatial selon des critères photométriques (mesures objectives et normes) et selon des appréciations subjectives (critères individuels, sociaux et culturels).
  • un réseau d'alimentation, un système d'entretien, un système de gestion
  • le coût d'investissement et d'exploitation du système et de son infrastrcture en amont.

Chaque époque urbanistique de chaque ville peut être caractérisée par un "éclairage standard", entendu comme la typologie la plus répandue, la plus économique.

Dans les villes belges depuis les années 1970, l'éclairage standard représente:

  • une typologie adaptée à tous les types d'espaces: ruelles, rues, avenues, autoroutes... en jouant sur la hauteur d'accrochage, la puissance ces sources, le nombre de pt lx, ... mais avec les mêmes caractéristiques d'ensemble et dans un même schéma photométrique, basé sur "la chaussée".
  • des éclairages fixés tous les 30m sous les corniches des maisons ou sur mâts, en recherchant des hauteurs les plus élevées possible, en général 9-12m dans les rues de ville, 9m en campagne, 9-15m sur les grandes voiries urbaines ou autoroutières.

La disposition en plan la plus économique est unilatérale, les quinconces, vis-à-vis ou alignement centraux à double feux sont requis pour des espaces(largeur entre aligements) de plus de 12m environ.

  • des luminaires formés d'une coque portante opaque et d'une vasque transparente en général escamotable pour l'entretien du volume intérieur. Celui-ci comporte une source à décharge au sodium hte pression de 150W en moyenne (50 à 400W) centrée sur un miroir "routier" (distribution favorisant l'uniformité en voirie), et les auxilaires électriques.

La forme, la transparence et la texture de la vasque influencent également la distribution de la lumière. La distribution lumineuse doit aussi tenir compte des ombres des mâts, consoles et accessoires (abat-jours, ...).In fine, elle permet de mesurer les facteurs d'éblouissement .

[modifier] Environnement normatif

  • Réglementations, par exemple prescriptions urbnaistiques sur l'esthétique et le mobilier urbain
  • Normes, par exemple normes sur les performances photométriques, énergétiques, économiques des éclairages.
  • Concepts associés à l'utilisation des normes, par exemple classification et hiérarchie des voiries, augmentation de la sécurité.


[modifier] Politique urbaine

Analyses et politiques d'éclairage en relation aux services municipaux (urbanisme, espaces publics, espaces verts, ...), aux thèmes tels que la sécurité des gens, la circulation, les travaux publics, le tourisme, la culture. Exemples: illuminations de fêtes urbaines, de spectacles en plein air, de sites et bâtiments historiques, éclairages conviviaux d'espaces urbains en rénovation, impact social des éclairages, images nocturnes d'architectures et médias contemporains, plans lumière, interventions artistiques nocturnes, image nocturne de la ville;

[modifier] Secteurs économiques associés à l'infrastructure d'éclairage public

fabricants spécialisés:

  • sources lumineuses
  • miroirs
  • auxiliaires et accessoires électriques, câbles et leurs fixations
  • corps de luminaires, mâts, consoles ou autres supports : ferroniers, fonderies, moulage de matière thermoplastiques, fournisseurs de mâts en bois, de socles en pierre, ...
  • vasques en verre, polycarbonate, PMMA, ...
  • peintures, laques, finitions, ...

métiers spécialisés:

  • entreprises de voirie.
  • designers, ingénieurs, électriciens, photométriciens.
  • concepteurs lumière, urbanistes, paysagistes, éclairagistes, scénographes.

[modifier] Gestion administrative et économique

En Europe, la mission d'éclairer les villes généralement confiée au service des travaux des adminsitrations communales, et pour les grandes voiries ou infrastructures à des administrations des routes.

  • Ces administrations travaillent rarement en régie et délèguent une part de leurs missions à des entreprises généralement de droit public.
  • Ces entreprises sont, en Belgique par exemple, des intercommunales dont une part du capital relève du secteur de l'électricité, au même titre que leurs fournisseurs et sous-traitants.

Elles exercent, selon les cas, dans les domaines suivants:

  • concevoir les éclairages urbains sur base d'impulsions générales (renforcer, mettre en lumière blanche, ...) des communes, ou sur base de projets précis (dans le cas de projets d'urbanisme, de travaux de voirie plus importants, ...)
  • gérer l'exploitation, les pannes, les interventions d'urgence sur le parc d'éclairage
  • financer le parc d'éclairage du domaine public.





[modifier] L'éclairage public - Evolution du concept (en Europe urbaine)

Au Moyen Âge, les villes européennes baignent dans une quasi obscurité: flambeaux, lanternes ou "feux" sont utilisés pour se déplacer, pour éclairer des portes de ville, porches et cours, le sommet de tours, ...

Il n'y a donc pas d'éclairage public au sens administratif du terme (pas plus que d'espace public, et guère d'institutions publiques) mais dans de nombreuses villes, des ordonnances émanant de pouvoirs civils imposent une forme de balisage des rues, par exemple en imposant aux riverains de suspendre des « lanternes et chandelles ardentes » aux fenêtres.

Un ensemble d'usages et de traditions - feux de joie, décors lumineux des "joyeuses entrées" de princes, pratiques religieuses, ... - animent les villes lors d'évenements.

Au XVIIe siècle, l'éclairage systématique des rues de Paris est attesté et s'améliore au XVIIIe avec l'invention du réverbère.

Les premiers essais de l’éclairage au gaz remontent au début du XIXe siècle, de même que les premiers réseaux de distribution (quartiers et avenues de prestige). Fondamentalement, la révolution industrielle, le développement des villes et des échanges créent les besoins d'une extension et d'une gestion édilitaire des éclairages. Ceux-ci répondent à plusieurs objectifs : sécuriser les espaces urbains, permettre l'accroissement de la circulation et décorer les espaces les plus prestigieux (avenues centrales, gares, parcs et espaces d'expositions, ...). La lumière dans l'espace collectif présente un faste certain et les modèles de lampadaires ou de supsensions s'inspirent des luminaires de théâtres, de vestibules et de salons ; simultanément, le gaz révolutionne (témoignages ? peintures de Turner ?) l'éclairage des salles de fêtes et des cafés et favorise certainement le travail de nuit : c'est toute la vie urbaine qui voit ses cycles modifiés, prolongés, intensifiés.


À partir de la fin du XIXe siècle, l’éclairage public - déjà banalisé avec le bec de gaz - évolue avec les premières sources électriques : la lampe à arc permet l’éclairage de grandes avenues ou ronds-points et des illuminations urbaines spectaculaires. Les sources électriques ne supplantent le gaz que progressivement, avec l'invention de l'ampoule à filament et des sources à décharge. Simultanément, les architectes (Art Déco et fonctionnalistes principalement) s'emparent des effets de la lumière artificielle, surtout pour l'expression de grandes verrières (grands magasins, cinémas, garages automobiles, ...), de la publicité ("néons") ou des pavillons d'exposition.

L’utilisation intensive de la voiture va dominer l'évolution de l’éclairage public à partir des années 1950 qui voient apparaître des normes photométriques, des systèmes d'éclairage hiérarchisés, une grande extension hors ville des voiries éclairées et des sources à décharge au sodium de plus en plus efficaces et puissantes.

L'éclairage urbain se renforce (en termes de niveaux et d'uniformité photométriques) dans ce créneau technologique ; le tourisme, le folklore, les traditions (feux d'artifices), les spectacles de rue entraînent en outre le développement d’illuminations permanentes (sites et bâtiments) ou occasionnelles (fêtes urbaines).

À partir des années 1980, l’éclairage public se voit intégré parmi les outils de mise en valeur des villes et du patrimoine, en particulier sous l'impulsion du Plan lumière de la Ville de Lyon (initié en 1989).

Simultanément, il intervient parmi les outils de revitalisation de territoires : noyaux commerciaux et touristiques, centres historiques, quartiers périurbains. Des thèmes nouveaux - sécurité des piétons, des cyclistes, agrément, intéhration esthétique - complexifient le domaine et les normes, dont la circulation des voitures n'est plus le seul objet et suscitent de nouvelles typologies d'éclairages (par exemple : éclairage indirect, éclairage à deux nappes de hauteur, ...).

On note aussi, en marge des interventions publiques, des formes d’art public, les illuminations évoluant vers des interventions d’artistes (par exemple : « Land Art » expérimenté dans l’espace nocturne ; l’œuvre de James Turrell).

[modifier] Industriel

D’origine fonctionnelle, l'éclairage industriel doit répondre aux normes concernant l'éclairage des postes de travail. Ce type d'éclairage est spécifiquement adapté aux locaux où il est installé, où les contraintes de volumes, d'empoussièrement et de maintenance sont particulières. Dans les industries où sont effectuées des tâches de mécanique fine et de précision, ainsi que les secteurs de l'électronique, des renforts d'éclairage sur les postes de travail sont installés.

L'éclairage utilisé dans les locaux industriels est généralement de conception simple avec une recherche d'efficacité et de facilité d'emploi, munis de source peux consommatrice en énergie, de type fluo ou sodium. Certains secteurs industriels (chimique notamment) nécessitent l'emploi d'appareils protégés. Les industries où le rendu des couleurs est important (imprimerie) nécessitent l'emploi de lampes adaptées. Enfin certains processus industriels nécessitent l'emploi d'émissions lumineuses particulière type UV ou IR dans des procédés de :

En France, pour 1999, l'éclairage représentait en moyenne 15% de la facture énergétique des industries.

[modifier] de bureau

Les lampes fluorescentes sont majoritairement employées dans les luminaires tertiaires de bureau. Décrites à tort comme froides, les lampes fluorescentes permettent, bien disposées, une excellente uniformité d'éclairement. Apparent, suspendu ou encastré, l'éclairage de bureau est souvent complété par des lampes d'appoint pour répondre au besoin de personnaliser la quantité et/ou la qualité de l’éclairage sur chaque poste de travail.

En France, en 1999, l'éclairage représente en moyenne 30% de la facture énergétique des immeubles de bureaux.

[modifier] Commercial

A l'origine purement utilitaire, l'éclairage commercial est devenu un outil de mise en valeur et de vente.

En France, en 1999, l'éclairage représente 23% de la facture énergétique des commerces.

[modifier] Domestique

cuisines, chambres, séjour, salle de bain, jardin ...

[modifier] Médical et hospitalier

  • L’éclairage des locaux est essentiellement utilitaire.
  • L’éclairage des salles d’opération, de certaines salles d’examens et de soins, ainsi que les salles de soins des cabinets dentaires et des prothésistes dentaires utilise des appareils d’éclairage adaptés (forts niveaux d’éclairements, contrôle des luminances, spectre des température de couleur, bon IRC, etc.)
  • Malgré les récentes recherches sur l'influence de la lumière dans les syndromes dépressifs, la luminothérapie est balbutiante.
  • En France, en 1999, l'éclairage représente en moyenne 50% de la facture énergétique des professionnels de la santé.

[modifier] Agriculture

[modifier] l'Agronomie

Certains pays se sont fait une spécialité de la culture sous serre avec température et éclairage contrôlés afin d'accélérer le processus de maturation des plantes. Cette culture utilise des lampes émettant dans des longueurs d'ondes spécifiques aux plantes.

[modifier] l'élevage

L'élevage intensif en batterie de la volaille utilise l'éclairage pour accélérer la croissance en raccourcissant le cycle diurne/nocturne

[modifier] Signalisation et secours

Phares et balises, éclairage de secours

[modifier] Arts et de loisirs

Art moderne et happenings, monuments historiques, parcs et jardins, cinéma / projecteurs, photo

[modifier] Eclairage festif

Discothèque, concerts, fêtes familiales, fêtes entre amis...

[modifier] Législation

La réglementation française la plus complète est sans doute celle contenue dans le code du travail.

[modifier] L'éclairage au travail

En France, l'éclairage naturel est obligatoire sur le poste de travail, des exceptions sont prévues pour certaines professions, les laboratoires photographiques par exemple. voir les articles R.235-1 à R.235-3 du Code du travail.

Concernant l'éclairage artificiel, la législation recommande et impose un certain nombre de dispositifs visant à adapter le niveau d'éclairement à la nature des travaux exécutés et à limiter la fatigue visuelle. Voir les articles R.232-7-1 à R.232-7-10 du Code du travail. De plus, le législateur distingue :

    • la notion de quantité de lumière, l'éclairement.

la réglementation fixe des seuils d'éclairement sur poste de travail. Ils sont exprimés en Lux en éclairement minimal à maintenir et varient suivant la nature de la tâche.

    • la notion de qualité d'éclairage.

Où l'on aborde l'uniformité d'éclairement dans un local et le rendu des couleurs

    • l'éblouissement.

Visant à adapter les luminaires à l'environnement et à limiter les surfaces réfléchissantes.

[modifier] Recommandations

Des organismes internationaux tel que le CIE ou français comme l'AFNOR, l'AFE, l'INRS fixent un certains nombre de recommandations, pour répondre aux exigences.

[modifier] Éclairage et environnement

L'impact de l'éclairage sur l'environnement n'est pas neutre.

[modifier] Effets directs

  • Fabrication et recyclage

Les lampes et tubes d’éclairage contiennent des terres rares et des métaux lourds particulièrement toxiques. Une récente législation européenne oblige les utilisateurs à recycler les lampes usagées

  • L'éclairage artificiel nocturne peut troubler les rythmes biologiques en déréglant les horloges internes, il perturbe la faune et la flore.
  • Lorsqu'il est mal contrôlé, il participe à la pollution lumineuse du ciel nocturne.

[modifier] Effets indirects

Les dépenses d’énergie de l’éclairage, à 100% d’origine électrique, ont d’importantes conséquences environnementales de par leur mode de production. L’éclairage participe donc aux émissions de CO2, gaz à effet de serre, et contribue au changement climatique. On évalue la consommation de l’éclairage à 40 TWh par an en 1999, tous secteurs d’activités confondus. Il est intéressant de constater que 12 % sont imputables à l’industrie, et 63% aux activités tertiaires. Cela représente 11,9% (tous secteurs confondus, y compris résidentiel) de l’électricité produite ! Les consommations se répartissent ainsi :

  • Résidentiel : 10 TWh (25%)
  • Industrie : 5 TWh (12,5%)
  • Collectivités locales (dont éclairage public) : 5 TWh (12,5%)
  • Commerces : 8 TWh (20%)
  • Bureaux : 5 TWh (12,5%)
  • Santé : 3 TWh (7,5%)
  • Enseignement, sport, culture, loisirs : 3 TWh (7,5%)
  • Cafés, hôtels, restaurants : 1 TWh (2,5%)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

Candéla - Candélabre - Éclairagisme - Indice de rendu de couleur - Lampe - Lumen - Luminothérapie - Lux - Température de couleur -

[modifier] Liens externes

[modifier] Géneraliste

[modifier] Éclairage au travail

[modifier] Environnement

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