Utilisateur:Yug/Grippe
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La grippe espagnole est une pandémie de grippe ayant sévit durant l'hivers 1918-1919 et ayant fait environ 30 millions de morts.
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[modifier] Présentation détaillé
- Pour une présentation plus simple, voir : Grippe espagnole.
Dans les années 1918 et 1919, la grippe espagnole a tué de 20 à 40 millions de personnes dans le monde.
En quelques mois seulement, elle a fait plus de victimes que la Première Guerre mondiale qui se terminait à peine.
D’origine asiatique, supposée être chinoise, mais finalement inconnue (et sûrement pas espagnole), elle acquit son caractère mortel aux États-Unis. Puis, par l'Europe, l'infection s'est rapidement répandue à travers le monde (Colonies Européennes). Extremement rapide : des foyers d'infection etaient localisés de part et d'autre des USA en sept jours à peine, le reste du monde en trois mois.
Sur le plan technique, ses caractéristiques pathogènes propres ne sont pas étudiables du fait de l’absence de souche, aucun prélèvement n’ayant pu être conservé en suffisamment bon état.
C’est donc seulement en étudiant la famille des grippes, dans leur ensemble, que l’on peut en comprendre ses mécanismes qui se résument à ceci :
- une contagiosité très forte, induisant un comportement épidémique ou pandémique,
- une variabilité forte, entraînant une virulence variable ainsi que l'inefficacité de l'immunisation d'une année sur l'autre.
- La virulence de cette souche étant particulierement grande (grave affaiblissement), ainsi que le fait que, finalement, ce virus ne fait qu’affaiblir les défenses immunitaires, et n’est pas en lui-même source de décès. Ce sont les complications qui accompagnent la grippe qui sont mortelles en fonction du degré d’affaiblissement de l’organisme. L'absence d'antibiotique -qui aurait non pas stoppé la maladie virale, mais stoppé les complications bactériologiques- fut également déterminante.
Enfin, en ce qui concerne les conséquences, l’élément essentiel est la prise de conscience de la menace biologique à l'échelle mondiale, qu’une épidémie débutant en Chine pouvait finalement menacer la population des USA, de l'Europe, et de l’ensemble des états du monde. Il s’en suivit la création -par la SDN- d’un organisme de Santé et de surveillance médicale mondiale, qui devint plus tard l’OMS.
Il est aussi à noter, vu le cycle de réapparition des épidémies de grippe mortelle s’espaçant, au maximum constaté, de 39 ans, la dernière datant de 1968, l’OMS prévoit « statistiquement » l’apparition d’une pandémie de grippe mortelle d’ici 5 à 10 ans. Voilà pourquoi, depuis quelques années, un certain nombre d’études sont soudainement consacré au virus de la grippe espagnole, certaines visant à en récupérer des souches intactes, tangiblement étudiables. Pour permettre l'edification de defences adéquates.
La pandémie de 1918-1919 à été la première grande de l’ère moderne,et avec plus de 20 millions de morts, la plus grande de tous les temps.
[modifier] Pandémie de la grippe espagnole
Voir détail : Pandémie de la grippe espagnole
- Virus père: virus de grippe source, à forte contagiosité qui, par mutation, donna le virus de la grippe espagnole. Faible virulence.
Le virus fut identifié et suivi rigoureusement qu’à partir d’avril et jusqu’à juin 1918, alors qu'il sévit probablement dès l’hiver 1917-1918, en Chine.
- Virus de la grippe espagnole : virus à forte virulence ayant tué plus de 21 millions de personnes ; cette appellation inclut aussi son « virus père ». Sévit en 2 vagues meurtrières, l’une de mi-septembre à décembre 1918, l’autre de Février à Mai 1919.
[modifier] Virus de la grippe
Voir détail : Virus de la grippe
Les caractéristiques génétiques du virus ont pu être établies grâce à la conservation de tissus prélevés au cours d'autopsies de l'époque. Des traces du virus ont également été retrouvées dans des cadavres inhumés d'inuits et conservés dans la terre gelée (permafrost). La mortalité importante était due à une surinfection bronchique bactérienne (les antibiotiques n'étant pas connus à cette époque) mais aussi à une pneumonie dûe au virus. L'atteinte préférentielle d'adultes jeunes pourrait peut-être s'expliquer par une relative immunisation des personnes plus âgées ayant été contaminées auparavant par un viurs proche.
[modifier] Conséquences de la grippe espagnole
Voir détail : Conséquences de la grippe espagnole
- Bilan humain
- Sociologiques
- Scientifiques
- Aujourd’hui
[modifier] Bilan
Apparement originaire de Chine (1918), où elle serait passée du canard au porc puis a l'homme, elle gagne rapidement les États-Unis, muta pour devenir particulièrement létale (pour ~3% des malades, contre moins de 1/1000 pour les autres épidémies de grippe), et se répand en pandémie mondiale, par l'Europe, puis dans le monde entier par ses colonies. Elle fait environ 408 000 morts en France, mais la censure de guerre en limita l'échos, les journaux annonçant une nouvelle épidémie en Espagne, pays neutre et donc moins censuré, alors que l'épidémie faisait déjà ses ravage en France.
Médicalement, les décès furent essentiellement de jeunes adultes, ce qui surprend : les jeunes adultes sont habituellement la génération la plus résistante aux grippes. On estime que 50% de la population mondiale fut contaminée (1 milliard sur 2), 25 à 50 millions de personne en périrent, avec un consensus autour de 30 millions de morts (d'après l'Institut Pasteur).
[modifier] Liens
Source de cet article
- TPE « La Grippe Espagnole de 1918 », exposé de Terminale S après synthèse de documents obtenus auprès de l'Institut Pasteur. Site sous copyleft.
Autres liens externes
Références : Documents de l'Institut Pasteur