Yannis Ritsos
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous avez de 
La poésie n'a jamais le dernier mot
Le premier, toujours
Yannis Ritsos
Yannis Ritsos est un poète grec né le 1er mai 1909 et mort à Athènes le 11 novembre 1990.
Né à Monemvassia en Laconie , cadet d'une famille de propriétaires terriens , il est imprégné par ce "rocher" natal , lourd de souvenirs historiques. Sa famille bientôt ravagée ( ruine économique,mort de la mère et du frère aîné,folie du père et de la sœur ) et la maladie personnelle (séjours en sanatorium) marquent sa vie et obsèdent son œuvre. Membre du Parti Communiste grec, il connut les camps de « rééducation » durant la Seconde Guerre mondiale pour sa résistance au fascisme. Son œuvre, d'abord inspirée du futurisme, notamment de MaÏakovski, se fait ensuite plus lyrique et se rapproche par certains aspects du surréalisme.
Pendant la guerre, il développe la notion de « grécité » et chante son amour pour sa patrie bafouée, avant de se tourner vers l'Antiquité. Vers la fin de sa vie, son œuvre se compose principalement de poèmes oniriques et mélancoliques, avec également quelques écrits en prose.
[modifier] Bibliographie
- Tracteurs (1934)
- Épitaphe (1936)
- Grécité (1945-1947)
- Symphonie du printemps (1938), mis en musique par Mikis Theodorakis en 1966
- Vieille mazurka au rythme de la pluie (1942)
- Les voisinages du monde (1949-1951)
- La sonate du clair de lune (1956)
- La maison morte (1959-1962)
- Oreste (1962-1966)
- Dix huit chansons de la patrie amère (Léros,septembre 1968), mis en musique par Mikis Théodorakis
- Pierres Répititions Barreaux (1968-1969)
- Chant de victoire (1977-1983)
- Les négatifs du silence (Samos,1987)
- Tard, très tard dans la nuit (Athènes,1987-1989)
|
|
