Varennes-en-Croix
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Varennes-en-Croix | |
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Pays | France |
Région | Picardie |
Département | Somme |
Arrondissement | Arrondissement d'Amiens |
Canton | Canton d'Acheux-en-Amiénois |
Code INSEE | 80776 |
Code postal | 80560 |
Maire Mandat en cours |
M. Jackie Pillon 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Coquelicot |
Latitude | 50° 03' 01" Nord |
Longitude | 02° 32' 06" Est |
Altitude | 83 m (mini) – 156 m (maxi) |
Superficie | 724 ha = 7,24 km2 |
Population sans doubles comptes |
177 hab. (1999) |
Densité | 24 hab./km2 |
Varennes-en-Croix est une commune française, située dans le département de la Somme et la région Picardie.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Varennes est sans doute le village le mieux bâti du département de la Somme, les rues sont coupées à angles droits et sont disposées de manière à former une croix grecque. Le village a du être brûlé en 1472 et reconstruit, donnant en apparence un plan d’urbanisme « chrétien ».
[modifier] Histoire
[modifier] Moyen Âge
Franc-Mailly est situé à l’endroit où se trouve le cimetière actuel de Varennes, les seigneurs y avaient leur résidence avec une ferme et un moulin. Les seigneurs de Franc-Mailly désirant favoriser la culture de leur domaine accordèrent des terrains à la population pour y construire leurs maisons, affranchis de tout espèce de droits et d’impôts. Avec le temps le village de Franc-Mailly devint un repaire de malfaiteurs. Selon la tradition en 1069 on fut obligé de mettre le feu aux quatre coins du village de Franc-Mailly sur ordre du seigneur. Ainsi le noyau du village de Varennes se serait formé autour des maisons restées en état dans le bas de Franc-Mailly.
[modifier] La Guerre de Trente Ans et le souterrain de Varennes
Alors que Varennes subit les pillages et saccages des troupes espagnoles, comme l’atteste un procès verbal de 1636, dans lequel on lit que le village est brûlé en septembre 1635. Les habitants de Varennes afin de se protéger des armées ennemies entreprennent le creusement d’un souterrain à l’aide de pics. Le souterrain situé sous l’emplacement de la place communale et de l’église est composé d’une galerie longue de 39 mètres desservant 29 chambres, qui étaient munies de portes en bois comme en témoignent les encoches destiner à recevoir les linteaux, huit chambres étaient munies de caves desservies par des puits.
Lors des dernières fouilles en 1970, on y a relevé différentes inscriptions « 1636 », « Adrien Lefebvre 1660 », « Guillomin Ringard, Antonin Goubet en l’an 1677 », on y a également trouvé un liard de France daté de 1656.
Après avoir servi de refuge à la population le souterrain a vraisemblablement été utilisé pour le travail de la laine l’hiver, puis fermé à cause du danger que représentaient les éboulements.
[modifier] Légendes
Les habitants ont transmis à la postérité les contes de Jean-Gris, une légende populaire se rattache au souvenir de Franc-Mailly. A l’endroit où existait cet antique village dont l’enceinte est encore parfaitement dessinée par les haies qui s’y trouvent dans un petit chemin formant le tour de ville, et appelé encore aujourd’hui la « Ruelle Jean-Gris », on voyait et on entendait chaque nuit, racontent les bonnes gens du pays piaffer un superbe cheval blanc, bridé, sellé et paraissant attendre que quelqu’un le montât; mais ajoute-t’on, les curieux se seraient bien gardé d’essayer la monture craignant d’être emportés dans les airs ou engloutis dans la terre.
Les villageois de Varennes ont également transmis la tradition orale concernant les Templiers du « bois-des-masures », l’histoire de cette maison semble être attestée par les matériaux qu’on y retrouve encore. Varennes était autrefois presque entièrement entouré de bois qui sont aujourd’hui tous défrichés, c’était les bois dits, de Varennes, de la Hétroie, du Crocq, des Mazures. Ce dernier tirait probablement son nom des ruines que l’on y trouve encore et où s’élevaient jadis des constructions d’une maison ou ferme appartenant aux chevaliers du Temple.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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mars 2001 - - | M. Jackie Pillon | - | - |
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|
189 | 211 | 184 | 181 | 181 | 177 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
[modifier] L'église
En 1771, l’église de Varennes est reconstruite avec les matériaux du château d’Hyerville. L’église de Varennes ne compte qu’une seule nef, à l’intérieur on peut admirer une représentation en ronde bosse et grandeur naturelle de Jésus entrant dans Jérusalem sur une ânesse qui suit son ânon dont le piédestal est recouvert de caractères héraldiques et daté de 1662, ce groupe, venu de Douai, fut donné à l'abbaye de Clairfay vers 1670 et transporté à Varennes après la révolution.
Suivant un ancien usage tombé en désuétude, à la Fête-Dieu, on promenait le groupe monté sur des roulettes dans toutes les rues de Varennes.