Stade olympique Yves-du-Manoir
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Le site du stade de Colombes est dédié au sport depuis 1883. C'est à l'origine un hippodrome de la « Société des Courses de Colombes ». En 1907, l'hippodrome est acheté par le journal quotidien parisien Le Matin. L'hippodrome est transformé en stade et accueille des compétitions d'athlétisme, de rugby et de football dès 1907. L'enceinte est alors rebaptisée « Stade du Matin ».
Le Racing Club de France devient locataire des installations de Colombes en 1920. Le poids du club ciel et blanc joue incontestablement un rôle dans le choix de Colombes, le plus mauvais des projets (sic), dans le choix du stade olympique des Jeux Olympiques d'été de 1924. Le Bois de Vincennes ou le Parc des Princes offraient en effet des possibilités bien plus intéressantes, car plus proche du cœur de la capitale. Colombes souffrira toujours de sa localisation. Ainsi, le Racing évoluera, dès 1932, au Parc des Princes plutôt qu'à Colombes.
Désigné comme stade olympique principal, Colombes profite des fonds débloqués pour porter sa capacité à plus de 60 000 places, malgré un projet initial de 100 000 places. Après bien des palabres et même l'abandon du projet de Colombes, c'est finalement l'architecte Louis Faure-Dujarric, capitaine de l'équipe de rugby à XV du Racing, qui signe les travaux.
La nouvelle enceinte est rebaptisée en 1928 au nom d'un joueur de rugby à XV du Racing, Yves du Manoir.
Le stade de Colombes a également accueilli de nombreux événements, notamment en matière de football, comme la finale de la Coupe du monde de football 1938, remportée par l'Italie contre la Hongrie, ou encore de nombreuses finales de Coupe de France.
Enceinte totalement vétuste dès les années 1980, les trois quarts des tribunes sont interdites au public dès le début des années 1990, puis rasées. Seule subsiste aujourd'hui la tribune principale, dotée de quelques 7 000 sièges. C'est là qu'évolue aujourd'hui le RC Paris.
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