Soufrière (Guadeloupe)
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| Altitude |
1 467 m |
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| Latitude |
16°03 N |
| Longitude | 061°40 W |
| Pays | |
| Massif | |
| Première ascension | |
| Voie d'ascension la plus facile |
Chemin des Dames (1 heure) |
La Soufrière est un volcan en activité situé en Guadeloupe, à une dizaine de kilomètres au nord de Basse-Terre et à l'ouest des Chutes du Carbet (sur l'île de la Basse-Terre). C'est le seul volcan actif de l'île (actuellement en état de repos éructif). La Soufrière est surnommée la vieille dame. Elle fait partie d'un ensemble volcanique composé des volcans Carmichaël, le Nez Cassé, l'Échelle, la Citerne et la Madeleine. C'est l'un des neufs volcans actifs des Petites Antilles. Il est de type effusive
La Soufrière est un volcan de type EXPLOSIF car en effet, lors de l'éruption d'Août 1997, nous avons pu constater qu'il s'y échappait des nuées ardentes (blocs rocheux + gaz) se propageant à Très grande vitesse et ayant une T°c très élevée, que des explosions violentes avaient été enregistrées. Ces phénomènes sont caractéristiques du volcanisme de type explosif, vos informations st donc fausses concernant l'effusivité de la Soufrière.
Sommaire |
[modifier] Le sommet
Le sommet de la Soufrière, appelé La Découverte, culmine à une altitude de 1467 m. C'est le plus haut sommet de la Guadeloupe et de toutes les Petites Antilles. Son dôme prend la forme d'un cône tronqué de 900 m de diamètre à sa base. Il n'y a pas de véritable cratère, mais plusieurs bouches éruptives, des gouffres d'où s'échappent des vapeurs sulfureuses et des entailles profondes. Le paysage est rocheux et chaotique, quasi-lunaire, avec des pitons hérissés et des entailles profondes. Il est souvent recouvert de brumes. Plusieurs pistes balisées parcourent le sommet volcanique.
C'est un volcan actif de type péléen (explosif à nuées ardentes) et de formation récente (100 000 à 200 000 ans). Son activité est marquée par des fumerolles, des vapeurs sulfureuses et des sources chaudes sur différents points du sommet. Il est le seul a être actif en Guadeloupe depuis 10 000 ans.
[modifier] Éruptions
La dernière éruption de la Soufrière date de 1976. Elle a conduit à l'évacuation de la partie sud de la Basse-Terre (ainsi que de la préfecture) — environ 76 000 personnes — mais aucun mort n'a été déploré. À partir de 1975, un certain nombre de secousses ont alerté les sismographes de l'Observatoire Volcanologique. Ces secousses sont allées en s'intensifiant durant l'année 1976. Dès novembre 1975, le préfet fut averti des dangers potentiels et de la nécessité de mettre en place un plan d'évacuation. La première éruption eut lieu le 8 juillet 1976. La pression accumulée à l'intérieur d'une nappe phréatique en contact avec le magma provoqua la pulvérisation de roches, et la sortie de coulées de boues (lahar), de gazs acides et de vapeurs d'eau. La commune de Saint-Claude fut entièrement recouverte de cendres et plongée dans l'obscurité. 25 000 personnes du sud Basse-Terre évacuèrent spontanément la zone pour se réfugier vers la Grande-Terre, hors d'atteinte. L'activité volcanique continua encore quelques mois suite à cette éruption, avec d'autres coulées de boues et émissions de cendres.Le 15 août, l'évacuation totale et obligatoire fut ordonnée. Elle dura jusqu'au 18 novembre 1976.
Une polémique très médiatisée éclata entre les scientifiques Claude Allègre et Haroun Tazieff sur le déroulement de l'évacuation. Claude Allègre préconisa l'évacuation de la population, au cas où l'éruption serait grave, alors qu'Haroun Tazieff soutint que l'éruption était sans danger. Le préfet décida l'évacuation quand-même, selon le principe de prudence, mais l'éruption ne fit aucun dommage.
En 1797, une éruption phréatique d'importance eut lieu. On établit la dernière éruption magmatique explosive de la Soufrière vers 1440 (+/- 100 ans).
[modifier] Surveillance et précautions
L'observation de la Soufrière débuta en 1950 avec la création du Laboratoire Physique du Globe à Saint-Claude (dépendant de l'Institut Physique du Globe de Paris). Deux sismographes furent installés immédiatement. C'est grâce à cet observatoire que l'éruption de 1976 fut détectée à l'avance. En 1989, un observatoire plus moderne fut construit sur la commune du Gourbeyre, à 9 km au sud-ouest de la Soufrière. Ses missions sont :
- la surveillance de l'activité volcanique de la Soufrière
- la surveillance de la sismicité régionale
- la participation à des travaux de recherche
- l'information préventive sur les risques sismiques et volcaniques.
[modifier] En savoir plus
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
- Site du Parc National de la Guadeloupe, gestionnaire du sommet de la Soufrière
- Observatoire Volcanologique et Sismologique de Guadeloupe
- Site du programme d'études pluridisciplinaire (ACI CNRS) de la Soufrière de Guadeloupe
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