Siège d'Orléans
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Le siège d'Orléans (Vigiles de Charles VII) |
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Informations générales | |
Date | 12 octobre 1428 |
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Lieu | Orléans |
Issue | Victoire française décisive |
Belligérants | |
France | Angleterre |
Commandants | |
Jean d'Orléans Gilles de Rais Jeanne d'Arc |
William de la Pole puis Thomas Montaigu puis John Talbot |
Forces en présence | |
6 400 soldats 3 000 habitants en armes |
5 000 hommes |
Pertes | |
inc | plus de 4 000 hommes |
Guerre de Cent Ans | |
Batailles | |
L’Écluse (navale) — Crécy — Calais — Poitiers — Cocherel — Auray — Montiel — Azincourt — Rouen — Baugé — Meaux — Cravant — Brossinière — Verneuil — Orléans — Patay — Compiègne — Gerbevoy — Formigny — Castillon |
Le siège d’Orléans est un épisode majeur de la guerre de Cent Ans. Les Anglais sont près de prendre Orléans, verrou sur la Loire protégeant le sud de la France, mais la ville est sauvée par Jeanne d'Arc, qui renverse le cours de la guerre.
Sommaire |
[modifier] Contexte
Alors que les Anglais tiennent la moitié nord du royaume de France, le dauphin Charles garde le sud qui lui est resté fidèle. La Loire fait la frontière entre les deux. De rares ponts subsistent : Angers (formidablement défendu par son château et appartenant à Yolande d'Anjou), et Orléans. Pour qu’ils puissent attaquer le dauphin, il faut donc que les Anglais prennent une de ces villes.
[modifier] Déroulement du siège
Le siège commence le 12 octobre 1428. Les Anglais, commandés par Thomas Montaigu, comte de Salisbury, tentent d'encercler la ville. Les Anglais ne sont pas assez nombreux pour investir et encercler efficacement la ville (ils construisent des bastilles) et leurs canons ne sont pas assez puissants pour briser les remparts. Néanmoins, avant le 24, ils prennent le châtelet qui défend le pont sur la Loire sur la rive sud du fleuve, mais le comte trouve la mort dans la bataille. Le duc de Suffolk William de la Pole prend le commandement, avant d'être remplacé par John Talbot, comte de Shrewsbury. La garnison anglaise qui occupe le châtelet est elle-même assiégée par des soldats français. Quand au pont, il est partiellement détruit pour empêcher les Anglais d'assaillir la ville de ce côté. Les Bourguignons qui participaient au siège se retirent suite à une mésentente sur le sort de la ville. Néanmoins suite à la désastreuse "journée des harengs", où les troupes franco-écossaises manque lamentablement leur offensive sur un convoi de ravitaillement, les troupes sont démoralisées et n'ont plus aucune initiative.
Au printemps de 1429, les Français manquent d'approvisionnements. La situation de la ville semble désespérée. Le siège est conté partout en Europe.
En France, de nombreuses légendes disent que le royaume de France ne pourra être sauvé que par une pucelle. Une, qui entend des voix, se présente au dauphin de France à Chinon : c'est Jeanne d'Arc.
Le dauphin donne le commandement d'une armée de 4000 hommes à Jeanne d'Arc, tandis que Jean de Dunois assure le commandement de la défense de la ville. Le 29 avril 1429, Jeanne entre dans Orléans. Le 1er mai, l'assaut est donné au fort de Saint-Loup qui tombe entre les mains des Français. Jeanne exige sans résultat le départ des Anglais. Les voix qu'elle entend lui conseillent d'attaquer par le nord, et elle persuade Dunois de la suivre. Dans la semaine qui suit, elle remporte plusieurs victoires, reprend le châtelet sur la rive sud, et le 9 mai, les Anglais battent enfin en retraite.
[modifier] Conséquences
Après cette victoire, de nombreux volontaires viennent gonfler les rangs de l'armée française qui remonte alors la vallée de la Loire et marche sur Reims pour couronner Charles VII.
[modifier] Voir aussi
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