Scincidae
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| Scincidae | |||||||||
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| Eumeces inexpectatus | |||||||||
| Classification classique | |||||||||
| Règne | Animalia | ||||||||
| Embranchement | Chordata | ||||||||
| Classe | Reptilia | ||||||||
| Ordre | Squamata | ||||||||
| Sous-ordre | Autarchoglossa | ||||||||
| Famille | Scincidae | ||||||||
| Taxons de rang inférieur | |||||||||
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Cette famille de lézard, décrite par Gray en 1825, est la plus vaste famille au sein des Sauria, et la seconde plus vaste au sein des Squamata, après celle des "Colubridae" (couleuvres). La famille des scinques constitue à elle seule plus de 25% de la diversité mondiale de Lézards. Son ampleur est tel que les approximations proposées sur son contenu varie considérablement en fonction des auteurs, comprenant de 747 espèces répartit en 73 genres selon Greer (1970), à 1250 espèces répartit en 125 genres selon Savage (2002), jusqu’à plus de 1300 espèces répartit en 85 genres (Bauer, 1992). La monophylie des Scinques est aujourd’hui reconnue tant sur un plan morphologique (Estes et al. 1988) que moléculaire (Whiting et al. 2003 ; Townsend et al. 2004). En 1952, Mittleman classe les différentes espèces de Scincidae en quatre sous-familles : Chalcidinae, Mabuyinae, Lygosominae et Scincinae. Il s’appuie sur quelques caractères ostéologiques, mais ses regroupements sont avant tout basés sur la ressemblance. En 1970, Greer propose une classification des Scincidae qui fera presque unanimement office de référence jusqu'à très récemment en reconnaissant l’existence de quatre sous-familles. Notons toutefois que de récents travaux en systématique phylogénétique basés sur des données moléculaires ne reconnaissent pas la monophylie de trois de ces quatre sous familles (Whiting et al. 2003). Mais comme Whiting et al. n’ont pas proposés de classification alternative tant la structuration phylogénétique de cette famille semble complexe, suivons tout de même la classification proposée par Greer (1970):
a) Aconthinae, lignée fouisseuse apode d’Afrique, reconnue monophylétique par Whiting et al. (2003).
b) Feylilinae, lignée fouisseuse et apode comme la précédante, mais par convergence évolutive. Les récents travaux de Whiting et al. (2003) semblent suggérer que cette lignée, par ailleurs limitée à l’Afrique tropicale, serait incluse dans le sous-clade des Scincinae à répartition sub-saharienne.
c) "Lygosominae" Mittleman, 1952, (incluant la sous famille des Mabuyinae de Mittleman 1952). La monophylie de cette sous famille a été successivement récemment confirmé par les analyses phylogénétiques moléculaires de Honda et al. (2000), puis réfuté par celles de Whiting et al. (2003), ces dernières étant bien plus complètes du point de vue de l’échantillonnage. Les Lygosominae représentent la plus large sous-famille de Scincidae, avec près de 900 espèces réparties en 82 genres (Hutchins et al. 2003), avec une très grande diversification dans la zone indo-pacifique.
d) "Scincinae" Gray, 1825, considéré comme la sous-famille la plus primitive et sans doute ancestrale selon Greer, dont il sous-entend la paraphylie. Les travaux Whiting et al. viennent de confirmer récemment cette hypothèse, les Scincinae tout comme les Lygosominae étant en fait composés de différentes lignées intercalées les unes avec les autres. Les Scincinae sont présents en Amérique, en Asie mais leur centre de diversité est localisé sur le continent africain.
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