Samuel Clarke
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Samuel Clarke (11 octobre 1675, Norwich - 17 mai 1729) est un théologien britannique.
Il fut douze ans chapelain de l'évêque de Norwich ; devint en 1706 chapelain de la reine Anne, et en 1709 recteur de Saint-James. Il fut lié avec les savants de son temps, particulièrement avec Isaac Newton.
Clarke est surtout connu par son Traité de l'existence de Dieu et de la religion naturelle et révélée (1704-1706), traduit par Petrus Ricotier (Amsterdam, 1721, etc.); cet ouvrage se compose de sermons prononcés à Saint-Paul pour la fondation de Robert Boyle ; l'auteur y combat avec force Spinoza et Thomas Hobbes : il veut n'employer que des arguments métaphysiques et des démonstrations à priori.
Il publia en 1712 un traité de la Trinité, qui le fit passer pour antitrinitaire et lui attira quelques difficultés. En 1716, il eut avec Henry Dodwell, Anthony Collins, et Gottfried Wilhelm von Leibniz des disputes célèbres sur divers points de métaphysique et de religion, défendant en toute occasion les plus saines doctrines, la spiritualité et l'immortalité de l'âme, ainsi que le libre arbitre.
On a publié en 1717 sa correspondance avec Leibnitz sur le temps, l'espace, la nécessité et la liberté.
Clarke cultiva aussi les sciences et la philologie. On lui doit des traductions latines de la Physique de Jacques Rohault (1697), de l'Optique de Newton (1706), et des éditions avec commentaires de Jules César (1702), et d'Homère (1729).
Ses œuvres ont été réunies en 4 volumes in-folio, Londres, 1742.
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