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Saint-Parres-aux-Tertres

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Saint-Parres-aux-Tertres
Pays
drapeau de la France
     France
Région Champagne-Ardenne
Département Aube
Arrondissement Arrondissement de Troyes
Canton Canton de Troyes 1er Canton
Code INSEE 10357
Code postal 10410
Maire
Mandat en cours
Mme Colette Rota
2001-2008
Intercommunalité
Latitude 48° 18' 01" Nord
Longitude 04° 07' 07" Est
Altitude m (mini) – m (maxi)
Superficie 1 182 ha = 11,82 km2
Population sans
doubles comptes
2 615 hab.
(1 999)
Densité 221 hab./km2

Saint-Parres-aux-Tertres est une commune française, située dans le département de l'Aube et la région Champagne-Ardenne.

Les habitants de Saint-Parres-aux-Tertres s'appellent des Patroclien(ne)s

Sommaire

[modifier] Étymologie du lieu

Saint Patroclus - ou encore appelé Saint Patrocle et par la suite Saint-Parres - aurait donné son nom à la commune, comme pour Saint-Parres-lès-Vaudes.

"aux Tertres" proviendrait que la butte de Saint-Parres-aux-Tertres (où il existe une église sur des vestiges gallo-romains) aurait été un lieu d'exécution. Il se pourrait que l'appellation vienne tout simplement des tertres présents sur le site (buttes de terres ou des vestiges de tombes gaulois/celtes).

Saint-Parres a été décapité et l'aurait été à Saint-Parre-aux-Tertres. Puis il se serait relevé et aurait porté sa tête pour prendre la parole.

[modifier] Histoire

[modifier] Géographie

Les chemins de Saint-Parres aux Tertres aux XIXème siècle

Saint-Parres aux Tertres est à la fin du XVIIIe siècle un petit village qui s’étire sur un vaste paysage agraire. Les différents lieux-dits, encore connus aujourd’hui comme « Les Fourneaux, « la Tuilerie », « le Moulin de Baire »,« le château » et d’autres encore, se situaient à des distances relativement éloignées. Les chemins épousaient les méandres et les déclivités du sol et souvent portaient le nom des lieux qu’ils traversaient ou auxquels ils menaient. Ils n’en constituaient pas moins un élément de la cohésion villageoise. Le nombre de chemins qui portent le nom de Tertre explique en partie la réalité patroclienne aux temps anciens. Le Tertre est théoriquement un petit monticule élevé, mais également une limite, une borne. L’espace étant à l’origine inondable, les Tertres permettaient, en toute saison, un déplacement à l’intérieur de l’espace paroissial. Ainsi la commune conservait une certaine cohérence grâce à ses chemins. La municipalité avait l’obligation de procéder régulièrement à la vérification et à l’entretien de la voirie communale. Surtout qu’il n’était pas rare de voir certains riverains utiliser le chemin comme une propriété personnelle. Une enquête municipale , daté de l’an XIII (fin 1804), recense 27 chemins.

1. Le chemin du Comte Henri2. Le Tertre de justice3. Le Tertre séparatif de Saint-Parres.4. Le Tertre de la Barse5. Le Tertre des morts6. Le Tertre du Champ millier7. Le Tertre des Nozots8. Le chemin de Foicy 9. Le chemin de la Vieille route10. La Voie de Brienne (divisée en trois)11. Le Tertre de la Croix du Couchant12. Le Tertre des Yats13. Le chemin de Laubresel14. Le chemin des Chialoups15. Le chemin de Moline16. Le chemin allant au pâture de Saint-Julien17. Ruelle Guilleminot 18. La ruelle de Chanteriot19. La grande rue de Baires20. La rue du Pointron21. Le Tertre du Pointron22. Le chemin Sortant23. La ruelle sortant des Vielles vignes24. Le chemin du gué25. Le chemin du gué26. Le chemin conduisant à l’avenue

Il est difficile de retrouver la géographie exacte de ces chemins. Les infrastructures modernes et les remodelages ont modifié le plan cadastral. Seul l’étude du cadastre permettrait d’analyser les différentes évolutions. Cependant un état de 1853 nous permet d’établir avec plus de précision l’existence de 35 chemins  ; le village s’est visiblement doté de chemins supplémentaires depuis la fin de la Révolution. Ces chemins sont devenues des rues même si les noms sont parfois différents. On découvre au fil du document un village rural qui s’étire autour de la route numéro 19 (aujourd’hui N19). C’est le vieux Saint Parres aux Tertres qui s’ouvre à nous en parcourant ces vieux chemins dont les noms nous surprennent par leur poésie. Ils font ressurgir une mémoire ancienne, un passé qui s’efface.

Le Tertre des Epinottes prend à la croix de Belley pour se terminer à la croix de Baire sur un parcours de 768 mètres. 

IL a traversé la route n°19 ( aujourd’hui la N19) et effectué un croisement avec un chemin qui se dirige vers Foicy. La route numéro 19 reste déterminante puisque le chemin dit du Belley ou des Fourneaux y prend naissance pour rejoindre un autre chemin qui conduit à la Vacherie sur une distance de 490 mètres. Du Belley encore, le chemin des Chialoups vient du pont des Yats. Toujours de la route 19, la Vieille route traverse les marais, sur une distance de 950 mètres, pour se terminer au pont aux cochons. A cet endroit, on trouve également le chemin des près de Troyes qui relie la vieille route à la prairie des Marais. Au grand pont, commence le chemin dit la voie de Brienne. Celui-ci traverse les prés comme un sentier vers le château et prend la direction de la croix de Villechétif et se termine au dit village, sur 2290 mètres. Pour revenir au chemin du Belley (ou des Fourneaux), un autre Tertre des morts (ou champ millier) longe le lieu-dit des Yats et se dirige vers Belley en traversant la grande route pour se terminer sur un chemin dit de Laubressel. Celui-ci se termine sur le finage de Thennelière après avoir pris naissance à la route n°19. Thennelière est encore à l’origine du Tertre de la Haie des bois qui sur 1220 mètres sépare, en partie, Saint-Parres aux Tertres et Thennelière de la route 19 au chemin de Laubressel. Le chemin de Laubressel voit également la fin du Tertres des vieux Courteaux et le sentier du Coignier. On distingue également un chemin de la Croix de Belley qui s’étire à la croix de Villechétif. Dans ce village, aboutit un chemin des Petits Blancs qui commence derrière l’église de Saint-Parres. Toujours à la route 19, un chemin dit de la Vacherie se dirige vers la Moline, en traversant le finage de la Vacherie, sur une distance de 1560 mètres. Près du gué de la Moline un chemin dit de la Moline traverse plusieurs propriétés privées pour aboutir à la limite du finage de Saint-Julien. Non loin du gué de la Moline et en vis à vis du chemin de la Moline, débute un chemin de la Mouillère. Il traverse le sentier du pont au brebis et se termine au lieu dit La mouillère où apparaît une entrée de la Mouillère sur 30 mètres. Au chemin de la Moline aboutit également le chemin des Monis qui vient du gué de la Massone. Du chemin de la Vacherie débute le chemin du gué Froment qui se dirige vers le Vouldy et longe à l’extérieur du mur de Foicy sur 950 mètres un chemin appelé des pâtures de Foicy. A partir de Foicy prend naissance un des chemins essentiel du village : le chemin du Comte Henry. Celui-ci se dénomme également le chemin de la Maladière. Il prend naissance au gué de Foicy pour aboutir sur une butte où il y avait autrefois un moulin à vent. Il coupe le chemin des Vieilles vignes et se dirige vers la ferme du Panay (aujourd’hui une partie de la rue du docteur Roux). Le chemin du Comte Henry donne naissance au chemin dit du Tertre de justice. Il sépare le finage de Saint-Parres et celui de Ruvigny. Enfin le Tertre des Nozeaux vient de la route 19 pour tendre vers Baire aboutit également à ce chemin du Conte Henry. La Grande rue de Baires commence au bois des Vieilles Vignes et se dirige vers la digue de Baires sur 705 mètres. Baires est un lieu foisonnant de chemins puisqu’à partir de la Grande rue de Baires plusieurs chemins apparaissent. C’est la présence de la ruelle de la Vallée, de la ruelle du Poirier d’Epices. Vers la Barse se détache la rue du Pointeron, la ruelle du gué Pasquier et la ruelle Guilleminot. La rue du Pointeron traverse les Fosses blanches qui n’est pas en 1853 répertoriée comme un chemin. Il y a également un petit sentier de 52 mètres qui prend au chemin de Baires et s’appelle le passage du Croissant. Plusieurs chemins, dont le nom est significatif pour leur localisation, se succèdent. L’on peut citer le vieux chemin des Perrières, le chemin de la Coulmire et le sentier des Plantes qui traversent les grandes pâtures et se terminent dans les plants du chemin du gué de Baires. Là encore, il faut réaliser une distinction car à l’époque il existe un autre Chemins des Perrières. Enfin, se dirigeant vers Menois, on trouve la ruelle des Inglées.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 - - Mme Colette Rota - -
Toutes les données ne nous sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
1 635 1 808 2 088 2 402 2 411 2 615
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

La croix des Cosaques de Saint Parres aux Tertres Pont de Foissy

Saint Parres aux Tertres est célèbre pour ses croix, mais celle qui marque l’entrée de notre petite cité est incontestablement la Croix des Cosaques. Un monument porte toujours plusieurs mémoires. Il y a toujours une origine religieuse ou légendaire, mais également s’attache au lieu des évènements, des souvenirs qui finissent par embrouiller l’histoire réelle. C’est donc un lieu de mémoire qui finit par s’identifier à toutes les générations.

La Croix de Saint-Parres aux Tertres appartient au patrimoine de notre petite cité. Son récent déplacement est l’occasion de rappeler quelques aspects de son histoire. Celle-ci appartient à une histoire qui associe le village de Saint Parres à la ville de Troyes. Selon l’Abbé Mazué, la croix de Saint Parres se dresse à l’origine entre quatre tilleuls. Le lieu correspondrait à la première habitation de Saint Patrocle près de Foicy. Mais la croix date d’une époque plus récente. Ainsi nous savons grâce à une lettre datant de 1953 et adressée à l’Abbé Mazué que la Croix date de la fin du XIXème siècle. Suite à un article paru dans l’Est-Eclair en 1953, un homme relate son histoire et raconte :


"Je ne me souviens plus exactement en quelle année mais je pouvais avoir à peu près 17 ans à cette époque. Je terminais mes études au Collège Saint Bernard à Saint André près de Troyes, école dirigée par les Oblats de Saint François de Sales. Le domaine de Foicy leur appartenait et nous y allions souvent en promenade et l’été à la baignade. Quelques uns de mes camarades et moi étions amis intimes avec un certain M. Paul Denis, ancien élève des Beaux Arts, Architecte et homme de confiance du R.P. Brisson, fondateur et supérieur général de la Congrégation des Oblats. Ce Monsieur nous fit part un jour de son intention d’entreprendre des recherches pour se rendre compte s’il était exact, comme certains habitants du village l’affirmaient, qu’un grand nombre de Troyens décédés par suite d’une épidémie de choléra en 1814, avaient été inhumés dans ce champ proche de la Seine et de la route et proposa de l’aider dans cette entreprise pendant les vacances. Nous acceptâmes avec enthousiasme d’autant plus que les personnes les plus âgées de Saint Parres que nous avions questionnées, nous avaient dit que des soldats Russes tués dans la bataille livrée à proximité et en particulier un général avec son uniforme et ses armes reposaient en cet endroit le long de la Seine. Aidés par quelques ouvriers, nous avons donc ouvert des tranchées. Le long de la Seine nous ne trouvâmes absolument rien, ni le long de la petite route. Ce n’est que vers le milieu du terrain que les premiers ossements furent découverts non pas recouverts de quelques pouces de terre comme le dit le journal, mais bien à O,80 à 1 m de profondeur. Nous en retirâmes des quantités, ce qui confirmait bien les renseignements que, nous avions recueillis. Ce que nous trouvâmes de plus intéressant fut un squelette d’un véritable géant qui devait être jeune à en juger par ses 32 dents absolument intactes. La conformation de son crâne étroit et haut ne pouvait laisser aucun doute sur son origine slave. Au fur et à mesure de leur exhumation, nous transportions les ossements au domaine de Foicy dans un ancien pigeonnier. Au bout de quelques jours, voyant que nous ne trouvions ni armes ni vestiges d’uniformes, nous jugeâmes inutile de poursuivre plus avant notre travail. M. Denis fit creuser une fosse au milieu du champ et nous y ramenâmes tous les ossements que nous avions réunis à Foicy. Quelques mois plus tard furent érigés le petit monument et la Croix. Si mes souvenirs sont exacts, les noms de ceux qui ont participé à ces recherches sont inscrits sur une feuille de papier déposé avec quelques pièces de monnaie dans les fondations. »

L’auteur de cette lettre, Etienne Leclerc, affirme avoir à l’époque 74 ans. Il est donc né en 1879 comme il avait environ 17 ans. On peut situer la création de la Croix à la date de 1896. Si la Croix est récente, il est vrai que l’emplacement n’est pas lié au hasard. En effet, la ville de Troyes avait connu dans les difficiles années de la fin du Premier empire une double occupation en 1814 et en 1815. Cette occupation fut accompagnée d’une épidémie de Choléra et la surmortalité avait obligé les édiles troyens à « créer » des cimetières annexes. Il semble que cela soit le cimetière du Faubourg St Jacques qui fut ainsi « délesté » à cet endroit. Quant au nom des cosaques, d’autres sources rappellent qu’un détachement de Cosaques avait bivouaqué près du pont, afin probablement de le défendre. Il faut savoir qu’à l’époque, les stratèges estimaient que les hauteurs de St Parres étaient un danger pour ceux qui voulaient défendre la ville de Troyes. Ainsi, tenir le pont était vital.

Quant à la grille de la croix, il semble que ce soit l’Abbé Mazué, lui-même qui l’installa en utilisant une vieille balustrade de fer de l’Eglise. 

Source L’Est-Eclair du 16 décembre 1953.

Le monument de Saint-Parres

L’actuel monument de Saint-Parres-aux-Tertres n’est pas l’original. En effet, le premier monument a été inauguré le 27 août 1922. Il portait 31 noms de 1914-1918.. Endommagé en juin 1940, il fut reconstruit dans le début de 195O. A cette occasion ont été ajoutés les 5 noms des soldats décédés durant le second conflit mondial. En 1972, il fut déplacé vers le lieu actuel.

Une idée ancienne rénovée par la Grande Guerre.

L’idée de laisser une trace aux soldats tombés, date du XIXème siècle. Ce sont les tueries des guerres de la Révolution et de l’Empire et le développement des différents services militaires qui créent les conditions morales à l’établissement de monuments. Ainsi, l’ordonnance royale du 10 juillet 1816 autorise la Monarchie restaurée à apprécier les « services rendus à l’Etat ». Dès l’origine, l’Etat cherche à contrôler la glorification des morts et fixer les règles. Mais la Grande Guerre change la donne. Alors que la guerre n’est pas terminée, l’opinion fait connaître sa volonté. Dès 1916, Jean Ajalbert publie un ouvrage dont le titre pose la question : « Comment glorifier les morts pour la patrie ». Enfin des associations fleurissent ayant pour but de financer des monuments commémoratifs, dont la Reconnaissance nationale. La guerre terminée, il est difficilement possible de résister à la volonté de l’opinion, tant le sacrifice de la jeunesse du pays a été important. La loi du 25 octobre 1919 sur la commémoration et la glorification des morts pour la France au cours de la Grande Guerre vient poser les règles. La loi n’est pas répressive. Elle cherche surtout à encadrer et aider les communes. Cette loi sera complétée par la loi de finance du 31juillet 1920. On fixe à cette occasion une subvention principale variant de 4 à 5% de la dépense totale, en fonction du nombre de morts pour 100 habitants recensés en 1911 et une subvention complémentaire, en fonction de la richesse fiscale des communes variant de 1 à 11% de la dépense. C’est l’article 80 de la loi qui fixe les conditions d’attribution : « Les subventions accordées par l’Etat aux communes par application de l’Article 5 de la loi du 25 octobre 1919, en vue de glorifier les héros de la Guerre, seront calculées d’après les barèmes ci-après, en raison du nombre de combattants nés ou résidents dans la commune, qui sont morts pour la Patrie, comparé au nombre d’habitants de la commune déterminé par le recensement de 1911, et en raison inverse de la valeur du centime communal démographique de l’année où la subvention est accordée ». Le barème est complexe, mais si pour la commune le nombre de morts est de 5% des habitants ; ce chiffre suppose un coefficient de la subvention de l’Etat de 10% des crédits inscrits au budget. ( ce qui est le cas pour Saint-Parres-aux-Tertres )

Des règles strictes

Il n’est pas possible de construire un monument sans un décret l’autorisant. Trois recommandations sont faites aux communes à savoir, ne pas commencer les travaux sans autorisation, exiger des monuments simples et imposer une valeur artistique. Pour obtenir le décret, il faut remettre à la préfecture les documents de concession du terrain, les dimensions du monument et les souscriptions. Si le monument est placé en place publique, il ne doit contenir aucun insigne religieux, par contre si le monument est dans un cimetière, les communes sont libres des inscriptions. Enfin le monument est un espace symbolique et politique. Ainsi le choix de l’emplacement est soumis à un débat. Le monument est entouré d’un espace sacré, matérialisé par une grille et ouvert aux seuls anciens combattants et l’espace publique réservé à la cérémonie. Le Préfet met en garde sur les propositions de monuments de la part des entreprises qui fournissent des devis et des maquettes identiques dans toutes les communes de France. Il y a dans l’Aube comme dans tous les départements, une commission départementale pour l’érection des monuments. Dans cette commission sont présents M. le Préfet, M. Mony, architecte, sénateur et président du conseil général, M. de Launay, Président de la Société Académique de l’Aube, M. Gris, Président de la Société artistique de l’Aube, M. Bauer, Architecte des monuments historiques à Troyes, M. Morel-Payen, bibliothécaire de la ville de Troyes, M. de la Boulaye, conservateur du musée pour la sculpture, M. Belleteste, administrateur du Petit Troyen, M. Noël Le Coutour, rédacteur en chef de la tribune de l’Aube, M. Briden, sculpteur à Troyes, M. l’archiviste départemental, M. le Maire de la commune demandant et un membre du comité d’érection.

A Saint-Parres

Le Maire Louis Boizon est autorisé à traiter de gré à gré par la délibération du Conseil Municipal du 21 mars 1921. Celle-ci est approuvée par le décret du 7 juin 1921. La commune établit un traité avec M. Henri Paris, sculpteur (33 Bd du 14 juillet à Troyes) et M. Brocart Albert, entrepreneur à Troyes, rue de Saint-Parres à Troyes. Le monument est construit « en pierre de Brauvillers non gélive avec emmarchement et soubassement en pierre de Cérilly non gélive et semelle en ciment de Portland avec glacis et socle carré aux angles devant recevoir une grille. Sur les deux faces latérales deux plaques en marbres blancs trapézoïdales ayant pour base 0m 50 et O, 25 sur 1m25 de hauteur. Sur ces plaques seront gravés en lettre d’or de trois centimètres de hauteur pour les noms et 2 cm pour les prénoms ». A l’origine, ce coût est fixé à 7910 Francs pour le monument en pierre de Brauvillers, le soubassement en pierre de Cérilly et la semelle en ciment. Mais au total, à la réception des travaux, le prix s’élèvera à 8074,50 F. A savoir 150 F. pour le terrassement, 320 F. pour le massif de béton, 500 F. pour la semelle en ciment, 930 F. pour la pierre de Cérilly, 5670 F. pour le monument et 484,50 F. pour les inscriptions. Le financement sera assuré par des subventions publiques et une souscription publique. La souscription fut un succès. Elle mesure l’attachement du village à cet acte de recueillement solennel. Ce qui n’est pas étonnant dans la mesure où 31 patrocliens perdirent la vie durant la Grande Guerre. Il faut rappeler qu’il y avait 581 habitants en 1911, et 599 en 1921, 813 en 1926. Véritable test d’opinion, la souscription réunit près de 112 donateurs et 10 familles. Ainsi si l’on considère qu’il s’agit des chefs de famille et principaux représentants adultes du village. Il est possible de dire que tous les habitants ont participé. Ainsi le village adhère pleinement à l’événement. Le monument sera inauguré le 27 août 1922 en présence de M. Delassault, représentant la préfecture et de MM Israël et Berthélemot, Députés de l’Aube, des Maires du canton, du conseil municipal, des familles des soldats qui signèrent le registre des délibérations du conseil municipal.

La liste de souscription était publique et ouverte, elle sera même publiée dans la presse de l’époque. Pour nous aujourd’hui, c’est une façon de faire connaissance avec les habitants de Saint-Parres-aux-Tertres dans les années 1920. Liste des souscripteurs

M.Berthelot, Maire M. Boizon, Adjoint Les conseillers municipaux, MM. Huot, Gérard, Lacaille, Gibouin, Degoisey, Cottel, Maisonneuve, Chevalier, Hugot, Croissant Léon Lutrat, Vve Macra, M. Brouillard, Amédée Lenoir, Vve Gothlif-Finot, M. Garçonnot, Eusèbe Finot, Emma Finot, M. Ninoreille, M. Crance, M. Verdoni, Vve Novilliers, Vve Cottel, Désiré Croissant, M. Largeot, Vve Gérard, Vve Vignes, M. Mériel, Marcel Cuisin, M. Drouin, Vve Michel, Anatole Bailly, Charles Paquin, M. Roizar-Virey, M. Chevalier-Roizard, Mélina Petit, M. Barthélemy, Vve Devossuzenet, M. Berhelot, M. Vial, Jules Brocard, Edmond Vernier, Vve Han, M. Héliot, M. Cabatier, M. Virey, M. Ternoire, Mlle Bardeaux, Vve Rivière, Michel Beuve, Michel Augreau, M. Gauthier, M. Aubié, Vve Ludot-Hugot, Camille Paupe, Robert Vignes, Lucie Dauphin, André Bezin, M.Monniot, M. Maestraci, André Chevalier, Albert Brocard, M. Dautel, M. Ancel, Gustave Cottel, Jules Prévost, M. Grandjean, M. Pêcheur, M. Pochinot, M. Belleuvre, M. Dienner, M. Clergeot, Vve Garraud, Mlle Michel, M. Dechelotte, M. Chevillon, Eugène Jacquemier, Raymnd Mathieu, Clovis Charlot, Clotide Rime, Félix Bayen, Camille Cholot, Charles Maisonneuve, M. Lasneret, Paul Cressier, Emile Cressier, Marcel Cressier, Vve Dundas, Vve Berthelot, Marie Drouet, M. Annocque, M. Roudault, M. Kepplé, Vve Edme Denizot, M. Barth, M. Leclerc, M. Joffrin, M. Kandowski, Camille Bailly, M. Knaf, Paul Cosette, Emile Bourse, M. Demange, Victor Bezin, Marguerite Cottel, M. Alaphilippe, Ernest Roizard, M. Lagrange, Gaston Louet, M. Bonbon-Roizard, Vve Edouard Vignes, Charles Vignes, Prosper Chevalier, Onésime Lacaille, Alfrd Blattler, Léon Blattler, Guillaume Blattler, Joseph Blattler, M. Guichard, Mathie Fourny, M. Ambroise, Gabriel Gothlif, A. Brunner, M. Kaufmann, Vve Gothlif-Gruat, Alcide Millet, Vve Millet, M. Cheusses, Vve Drujon, Vve Devanlay, Emile Piot, M. Gublin, M. Lebarse, Maurice Bonbon, Eugène Colson, M. Chrétien, M. Grenouillet, Camille Roger, Gustave Lenoir, M. Perret-Cuisin, Vve Harlot-Charton, M. Faye, M. Albert-Maisonneuve, Jules Costel, Calille Juif, Vve Degoisey-Costel, M. Drion et Costias, M. Croissant-Henriot, M. Harlot, M. Ottermatte, M. Bourbon-Bersin, Albert Carré, Anastase Millard, Gustave Lacaille, Gabrielle, Lignée, M. Gaillard, M. Collin-Roger, M. Robin-Oudinet, Philippe Beuve, Vve Dautel, Lucien Bonnemain, Victor et Emile Chevalier, M. Pulin-Dupont, M. Batier, César Croset, Vve Chapron, M. Muzart, Arthur Jacquemin, M. Petit-Chapron, Vve Roger-Tissut, Clémence Muller, Maurice Martin, Marie Leveau, M. Goussard, Cécile Degoisey, M. Bayen-Perin, Vve Gibouin, Arthur Denizot, A. Thierrot, M. Variat, Georges Petit, M. Petit-Hugot, Anatole Broué, Arcade Roblin, Louise Charney, M. Matise, M. Croissant-zémilier, Vve Vazart, Alphonse Martin, Alix Louet, Vve Sauge-Merle, Vve Foin, Armand Bonnet, Vve Jacquemeir, Emile Margerie, M. Dupont, Maurice Ganne, Modeste Croissant, Arthur Croissant, Camille Jouval, Suzanne Sinnes, M. Naslot, M. Bricard-Petit, Vve Partiot, Vve Henriot, Vve Finot, M. Cerceau, M. Philippon-Chapron,


Louet Petit-Chapron Lasnier Michel Goussar Leveau Hugot Bergère Collin Vaillant Harlot Garraud Dutruille Vignes Gouelle Lenoir Bertheir Bardeaux Grance Lutrat

??Collin Dundas ??Philippon Chapron Réunion de Famille Jonckère Et une collecte après élection.

Sources

Pierre Nora, les lieux de mémoires Archives municipales de Saint-Parres-aux-Tertres, M 1 Délibérations du Conseil Municipal, mars 1921/1922

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

http://monsite.orange.fr/mavilleauboise/
Autres langues
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