Rock argentin
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Le rock argentin, parfois appellé Rock nacional désigne le rock provenant d’Argentine.
Ayant subi l’influence des États-Unis, le rock argentin apparaît en 1963 avec la signature à Buenos Aires du groupe Uruguayen Los Shakers. Ils rencontrent rapidement le succès et sont suivis par The Seasons, Los Walkers, Los In et Los Vip's. Le premier groupe à chanter en espagnol est Los Gatos Salvajes, mais c’est Los Beatniks qui enregistre le premier single en espagnol en 1966.
Les premiers groupes argentins à rencontrer un large public sont les Almendra, Litto Nebbia et Los Gatos dont la chanson La Balsa est le premier tube de rock espagnol, en 1967. En 1968, le premier magazine rock Pinap parait pour la première fois, et Mandioca le premier label rock argentin est fondé. En 1969 apparaissent des festivals importants : June Sunday, Festival Nacional de Música Beat, Festival Pinap et Festival de Música Joven.
Pinap disparait en 1970 mais est remplacé par le magazine Pelo toujours populaire. La même année , Pelo organise un énorme concert, le Festival BARock, premier d’une célèbre série.
En 1972, le concert d’Acusticazo inspire une vague de groupes folk acoustique comme Vivencia, Pacifico et Sui Generis, pendant que des groupes plus violents comme Pappo's Blues, Vox Dei et Billy Bond y La Pesada del Rock and Roll deviennent aussi populaires.
Pendant les années 1970, une scène typique de rock progressif argentin apparaît, conduite par des groupes comme Crucis, El Reloj, Bubu, Pablo et Aquelarre.
Malgré le succès de certaines chansons et albums, le rock nacional à cause notamment de la dictature militaire ne se développe que lentement. Durant les premières années de gouvernement militaire, quelques concerts de groupes de rock ont lieu, avec des musiciens comme Charly García et son groupe Serú Girán. Cependant le rock, perçu comme subversif par les autorités est restreint.
Dans un discours de 1976, l’amiral Massera dénonce les musiciens et fans de rock comme des rebelles potentiels ; la répression commence en 1977. Avant la fin des années 1970, le rock est devenu underground.
Cependant, il réapparaît assez rapidement. Ainsi en 1980 un concert de Serú Girán attire plus de 60 000 personnes, chantant le slogan provocateur no se banca más.
En réponse, les autorités décident de lancer leur propres concerts et medias de musique dans l’espoir de neutraliser la menace. Néanmoins dès 1982, il semble clair que leurs efforts vont échouer. Ainsi cette même année, sortent des chansons très critiques comme Tiempos Dificiles de by Fito Páez, Maribel se durmió de Luis Alberto Spinetta, Sólo le pido a Dios de León Gieco et le classique Los dinosaurios de Charly García. La dictature se termine en 1983.
Avec la fin de la terreur gouvernementale, le rock devient plus léger, avec une approche plus pop, avec des groupes comme Los Abuelos de la Nada, Los Twist, Soda Stereo et Virus. A la fin de la décennie, des artistes comme Sumo, Patricio Rey y sus Redonditos de Ricota, Los Fabulosos Cadillacs et Fito Páez reflètent une scène plus sombre en écho à la détérioration du climat économique et social.
[modifier] Liste de groupes et d’artistes
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