Psychosphère
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La psychosphère apparaît pour la première fois en 1985 dans la version novella du Serpent D'angoisse, de Roland C. Wagner, mais c'est seulement douze ans et autant de textes plus tard que le concept est formulé sous une forme théorique dans L'Odyssée de l'espèce (1997).
L'idée maîtresse du concept en question est que l'inconscient collectif jungien — ou, du moins, une version quelque peu remaniée prenant également en compte une éventuelle mémoire collective de l'espèce humaine — possède une réalité matérielle à la suite d'un processus où le cerveau de l'homo sapiens sapiens joue le rôle d'un convertisseur énergétique transférant des ondes/particules vers des dimensions non développées de notre continuum espace-temps. Par conséquent, tout ce qui est jamais passé dans l'esprit d'une créature dotée d'un néocortex se retrouve dans la psychosphère. Celle-ci abrite bien entendu des archétypes, certains tout à fait jungiens, d'autres relativement audacieux, comme le Petit Garçon timide ou l'Esprit Chat.
Source et réceptacles des mythes, la psychosphère interagit avec notre réalité dans une mesure pouvant varier avec le temps.
Elle est présente dans la quasi totalité des textes appartenant à l'Histoire d'un Futur, parfois sous des formes déguisées.