Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Se dit des productions textuelles issues des "littératures populaires" de la fin du XIXe siècle, elles même issues de la littérature de colportage. Les paralittératures sont relativement nombreuses. On peut les classer en grands groupes comme : les littératures spéculatives (le roman policier, le roman de science-fiction, le fantastique, l'utopie et la dystopie), les littératures de l'aventure (roman d'espionnage et de western), les littératures à tendance psychologiques (roman sentimental, roman rose, roman érotique, roman pornographique), la littérature iconique (roman photo et bande dessinée), la littérature documentée (roman historique, roman chronique et roman rural). Ces littératures sont généralement décriées par l'institution universitaire, sauf en ce qui concerne le fantastique et maintenant le roman policier. On retrouve dans la littérature pour la jeunesse bon nombre de ces littératures avec une forme adaptée à de jeunes lecteurs. Ces dernières années, on observe une multiplication des romans paralittéraires publiés sous forme de "transfictions", c'est-à-dire n'apparaissant pas en tant que tels dans des collections dédiées. Il est cependant à considérer que le terme de paralittérature est tout à fait discutable. Étiqueter certains genres littéraires à la paralittérature relève avant tout de jugements entièrement subjectifs. Plusieurs auteurs, par exemple, diront de la bande dessinée que c'est un médium complètement a part et non un sous genre littéraire.
[modifier] Bibliographie sommaire
- BOYER, Alain-Michel. La Paralittérature. Paris : PUF, 1992, 127 p. (Que sais-je, n° 2673)
- COUÉGNAS, Daniel. Introduction à la paralittérature. Paris : Le seuil, 1992, 200 p.
- ECO, Umberto. De Superman au surhomme, Paris, Grasset, 1993.
- THOVÉRON, Georges. Deux siècles de paralittératures. Liège : CEFAL, 1996, 576 p.
- FONDANÈCHE, Daniel. Paralittératures. Paris : Vuibert, 2005, 732 p.