Oblast de Transcarpathie
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| Oblast de Transcarpathie Закарпатська область |
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| Infos | |
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| Région: | Ruthénie |
| Population: | ? dont Ruthènes:? Roumains:70.000 Hongrois 200.000 Slovaques habitants |
| Densité: | habitants/km² |
| Superficie: | km² |
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L'oblast de Transcarpathie (en ukrainien Закарпатська область) correspond à la région de Ruthénie, appelée aussi Ukraine subcarpatique, Ukraine transcarpatique, Ruthénie subcarpatique, qui désignent le seul et même territoire, celui situé aujourd'hui en Ukraine occidentale, constituant un des 24 oblasts du pays, à la jonction des frontières ukrainienne, slovaque, hongroise et roumaine.
Cette région a changé plusieurs fois de mains au XXe siècle: elle a appartenu à la Hongrie, à la Tchécoslovaquie, puis de nouveau à la Hongrie, ensuite elle a été annexée à l'URSS et enfin, à l'Ukraine. Les habitants, contrairement aux autres Ukrainiens, sont rattachés en 1596 à l'Église catholique romaine et appelés uniates.
Ce nom est parfois utilisé pour nommer la Rus' de Kiev — dont il tire son origine, via le latin Ruthenia.
Il est également utilisé pour désigner les régions limitrophes de cette oblast, peuplées par des populations qui parlent ruthène dans sa variante carpato-rusyn (notamment en Slovaquie), appelées Ruthènes.
Les Ruthènes ne sont toujours pas reconnus par le pouvoir ukrainien. Et malgré les résultats du référendum, l'autonomie promise n'a pas été accordée. Les Ruthènes sont aujourd'hui pour la plus part ukrainisés (l'ukrainisation a été entreprise par Staline, en 1946) et ne se reconnaissent plus comme Ruthènes, mais comme Ukrainiens.
Il y vit d'importants minorités hongroise (200 000 habitants), slovaques et roumaines (70 000 habitants).
[modifier] Élections
Lors des élections présidentielles ukrainiennes de 2004, cet oblast a donné la majorité aux trois tours au candidat pro-européen Viktor Iouchtchenko, mais les résultats en faveur du candidat pro-russe Ianoukovitch étaient tout de même élevés, ce qu'un analyste explique comme suit: "Cette région tournée vers la Hongrie abrite une minorité magyare substantielle auprès de laquelle la posture antinationaliste du candidat du pouvoir aura probablement trouvé un écho assez fort." (Pierre Dessemontet, "Révolution orange : la fracture ukrainienne.", EspacesTemps.net, Mensuelles, 11.01.2005)
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