Mouvement central discret
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Pour des personnes n'ayant aucun bagage en calcul différentiel et intégral, la mécanique peut quand même se comprendre en utilisant le calcul ombrial : c'est-à-dire transposer les règles différentielles en règles de différence, mais ajustées de manière adroite.
On peut ainsi faire comprendre le Mouvement à force centrale
Sommaire |
[modifier] Mouvement newtonien discret
Le mouvement est plan. Le centre de force est le Soleil placé à l'origine O . Les coordonnées de la planète sont appelées . Le théorème de Pythagore donne .
On notera les positions successives de la planète P aux temps (ndt. dt étant une durée appelé pas temporel discret du calcul : plus il est petit et meilleure est la trajectoire, mais plus les calculs sont longs), de coordonnées .
On appelle vitesse de la planète selon l'axe , et selon l'axe , :
Le théorème de Pythagore donne .
Mais attention, on appelle vitesse discrète entre le point et le point :
.
et idem pour :
.
L'accélération sera et selon : .
Le principe fondamental de la dynamique énoncé par Newton en 1687 consiste à dire : étant deux points initiaux et et la règle générale qui à partir de deux points permet de calculer le suivant , alors :
- On peut en déduire
- Puis à partir de et , calculer
- Et continuer ainsi pour calculer tous les points de la trajectoire. Les ordinateurs de la Nasa ou de l'ESA ne procèdent pas autrement.
[modifier] Loi de force newtonienne discrète
Dans le cas du mouvement des planètes, cas discret, la loi est légèrement modifiée : la composante de l'accélération selon est :
et idem selon :
Grâce à cette loi de force, on peut démontrer par un calcul dit télescopique (les termes s'éliminent progressivement) que :
- l'énergie cinétique s'écrit
- le travail de la force s'écrit , et le travail total est .
- On trouve alors la conservation de l'énergie mécanique :
.
En faisant tous les calculs, on trouve tout simplement.
[modifier] Méthode d'itération
Là se pose le vrai problème :
En effet , il faudra résoudre le système de 4 équations (non linéaires) à 4 inconnues x(2),y(2),u(2) et v(2), qui est assez compliqué , mais que tout système type maple est capable de résoudre.
Il suffit alors de réitérer avec x(1),y(1),u(1),v(1) comme point de départ.
On vérifiera qu'au cours du calcul, l'énergie reste bien constante aux arrondis de calculs près. Les trajectoires sont au moins aussi belles que celles données par une méthode de Runge-Kutta d'ordre 4.
Remarque : comme pour tout calcul numérique, on n'opère jamais brutalement avec les valeurs réelles en S.I. qui n'a évidemment aucun sens pour un ordinateur. On opère donc en unité réduite, bâtie à partir du système d'unités naturelles des 4 équations récurrentes à étudier.
[modifier] Loi de Hooke
Dans ce cas la loi de force est plus simple.
[modifier] Voir aussi
- mouvement à force centrale
- calcul ombral
- dérivée seconde discrète
- Laplacien discret
- géométrie discrète
- analyse numérique des équations différentielles
- Greenspan, computer-oriented mathematical physics, ed Pergamon
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