Martine Billard
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Martine Billard, femme politique française, née le 7 octobre 1952 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
Martine Billard s'engage en mai 1968 avec le comité d'action lycéens puis étudiante en économie à l'Université de Paris II-Assas dans le sixième arrondissement, elle participe aux mouvements contre l'extrême droite qui y est très actif.
Dans les années 1970, elle rejoint les féministes dans le combat pour l'avortement puis milite contre toutes les dictatures d'Amérique latine, sans jamais cependant prendre à partie celle de Cuba.
Militante d'extrême gauche, elle est alors membre de Révolution! puis de l'Organisation Communiste des Travailleurs.
Licenciée en économie, elle exerce de multiples activités (poinçonneuse de métro, caissière de supermarché, ouvrière, aide-comptable…). Elle est ensuite bibliothécaire dans une université, puis à la Ville de Paris pendant 5 ans, et enfin dans une PME.
Dans les années 80, toujours proche de l'extrême gauche, elle participe aux combats anti-nucléaires, au combat en faveur des Palestiniens et condamne le sionisme.
Elle adhère aux Verts en 1993.
De 1995 à 2001, elle est élue du 20e arrondissement au Conseil de Paris.
De 1996 à 1997, elle est porte-parole des Verts Paris.
En juin 1997, elle est candidate sur la 6e circonscription de Paris et obtient 5,76% des suffrages.
En 1999 et 2000, elle est élue au conseil national des Verts et devient porte parole nationale, membre du collège exécutif des Verts en charge des questions économiques et sociales.
En 2001, elle est candidate aux élections municipales dans le 1er arrondissement et est largement battue.
Elle est élue députée (candidate des Verts soutenue par la gauche) le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la (1re) circonscription de Paris contre Jean-François Legaret, maire UMP du 1er arrondissement. Son élection est une surprise car elle est élue dans une des circonscriptions les plus aisées de Paris, sociologiquement ancrée à droite (cadres supérieurs et professions intellectuelles dominant). En fait, largement battue dans le 1er et le 4e arrondissement (électorat conservateur ou libéral dominant), elle doit son élection aux électeurs bourgeois-bohèmes (les « bobos ») des 2e et 3e arrondissements. Elle est membre des Verts. Elle ne fait partie d'aucun groupe parlementaire.
En avril 2005, Martine Billard, décrie comme " frères jumeaux " au sein des verts le « petit groupe d’excités de la cause arabe » et les « excités de la Ligue de Défense juive ».
Lors du référendum sur le traité constitutionnel européen en 2005, elle fait campagne pour le non, bravant la consigne de son parti (sa circonscription votera massivement en faveur du OUI).
Fin 2005, début 2006, elle s'investit dans le projet de loi DADVSI qu'elle tente d'infléchir dans le sens des utilisateurs d'Internet.
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