Lac Buenos Aires/General Carrera

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Lac Buenos Aires
Lac General Carrera
Administration

Pays	Argentine/Chili
Province	{{{province}}}
District forestier	{{{district forestier}}}
Statut	{{{statut}}}
Géographie
Type	Naturel
Origine	{{{origine}}}
Bioclimat	{{{bioclimat}}}
Superficie	1 850 km²
Longueur	Expression error: Unrecognised punctuation character "{"
Largeur	Expression error: Unrecognised punctuation character "{"
Altitude	217 m
Profondeur	590 m
Volume	{{{volume}}} km³
Hydrographie
Bassin versant	4 000 km²
Alimentation	{{{alimentation}}}
Émissaire(s)	Le Río Baker
Durée de rétention	{{{durée de rétention}}}
Nombre d'îles	{{{nombre d'îles}}}
Île(s) principale(s)	{{{îles principales}}}
Peuplement piscicole	{{{peuplement piscicole}}}
Peuplement avifaune	{{{peuplement avifaune}}}
Commentaire	{{{commentaire}}}

Le Lago Buenos Aires/General Carrera se trouve en Patagonie et est partagé entre l'Argentine et le Chili. En Argentine on le nomme Lago Buenos Aires, tandis qu'au Chili il se nomme Lago General Carrera. Les deux noms sont acceptés au niveau international.

[modifier] Description

Le lac a une superficie de 1850 km², comparable à celle du département de l'Essonne en France. La partie chilienne couvre 970 km² dans la XIe Region de Aisén del General Carlos Ibáñez del Campo, les 880 km² restant appartenant à la province argentine de Santa Cruz. De ce fait, le lac est le plus grand du chili et le quatrième de l'Argentine. Il a une profondeur maximale de 590 mètres.

[modifier] Emissaires du lac

Le lac, ancienne cuvette glaciaire, entouré au nord comme au sud par la cordillère des Andes déverse ses eaux dans l'Océan Pacifique par le biais du Río Baker, son émissaire. Mais il présente aussi un petit émissaire du côté oriental appelé Fénix Chico, qui lui se jette dans le Río Deseado, lui-même tributaire de l'Océan Atlantique. Cependant cet émissaire est actuellement intermittent, à cause de l'érosion latérale et des mouvements de la moraine qui barre le lac à l'est.

[modifier] Activité humaine

Le climat tout autour est froid, ce qui rend difficile l'installation d'établissements humains. Celà n'a nullement empêché la création de diverses bourgades sur ses rives. C'est du au fait que celles-ci possèdent un microclimat assez doux, comme souvent près des grandes masses d'eau. C'est le cas des localités de Puerto Ingeniero Ibáñez sur la rive nord, et Chile Chico sur la rive sud, toutes deux en territoire chilien. Du côté argentin, on trouve le bourg de Los Antiguos, voisin de Chile Chico, qui est le plus ancien de la zone, tandis que la ville de Perito Moreno, se trouve à quelques kilomètres du lac, à l'intérieur des terres.

[modifier] Histoire

Les côtes du lac ont commencé à être habitées par une population créole ou européenne entre 1900 et 1925. En 1971 et 1991, l'éruption du volcan Hudson a provoqué des dégats dans la région dont l'économie est essentiellement basée sur l'élevage ovin. Ce volcan se trouve au nord)ouest du lac et a une altitude de 2.600 mètres.

Le côté argentin est d'accès relativement facile étant donné la présence d'une très vieille piste utilisée par les indiens patagons. Grâce à celle-ci, au XIXe siècle, l'explorateur Francisco Pascasio Moreno découvrit le lac. Dans années 1930, cette piste fut convertie en une partie de la route nationale argentine N° 40. Mais du côté chilien par contre, on a longtemps maintenu un isolement profond vis à vis du reste du pays. Pendant bien des années, même les chiliens du Chili septentrional et central utilisaient les voies argentines pour s'y rendre. Il n'y avait pas de route carrossable. Enfin, au début des années 1990, l'ouverture de la grand route dite Carretera Austral permit sa connexion directe avec le reste du Chili, ce qui produisit une bonne expansion touristique.

[modifier] Tourisme

Le lac est renommé pour sa "cathédrale de marbre" ou "Catedral de Mármol", un rocher situé en son milieu et composé de roches de tons blancs et marbre.

Il est surtout renommé pour son abondance en poissons, comme les truites et autres salmonidés.