L'École emportée
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[modifier] Synopsis
Un matin, une école primaire et tous ses occupants disparaissent mystérieusement dans un vacarme assourdissant. A la place du batiment, un trou béant. Elèves et professeurs se retrouvent alors dans un désert hostile et lugubre. Alors que les adultes vont rapidement tomber dans la folie et préférer le suicide et la violence, les enfants vont devoir se débrouiller seuls dans cet univers dangereux.
[modifier] Les personnages
[modifier] Shô
Ce petit garçon d'une dizaine d'années et en CM2 vit seul avec son père et sa mère, avec laquel il entretient des rapports plutôt conflictuels. Le jour de sa disparition justement, ils viennent de se disputer et Shô refuse de rebrousser chemin quand il s'aperçoit qu'il a oublié l'argent pour la cantine ( ce qui l'aurait sauvé ).
Rapidement, Shô va s'imposer comme le chef naturel des enfants rescapés, il ne manque pas de courage ni d'esprit d'initiative.
[modifier] La mère
Elle est complètement desespérée après la disparition de son fils et ne veut pas croire qu'il puisse être mort.
Déterminée à le retrouver, elle est prête à tout et est persuadée qu'elle peut aider son enfant.
Il est d'ailleurs interessant de voir le lien entre ce qui se passe du côté de la mère et du côté de Shô.
[modifier] A compléter
[modifier] L'oeuvre et l'auteur
[modifier] Hyôryû Kyôshitsu
Hyôryû Kyôshitsu, qui est le titre original de ce manga, est publié dans le magazine Shonen Sunday de 1972 à 1974 et reçoit le prix de la Shôgakkan en 1975. En 2001, une adaptation en film vit même le jour, il s'agit de Long Love Letter.
C'est le seul manga de Kazuo Umezu publié en France: le premier fut édité en novembre 2004 chez Glénat
[modifier] Kazuo Umezu
Méconnu en France avant la parution de l'Ecole Emportée, ce grand mangaka inventa le terme de "manga d'horreur" et est d'ailleurs lui même qualifié comme "Dieu du manga d'horreur"
[modifier] L'histoire
Ce manga aborde avec justesse les thèmes de la violence, de la cruauté, de la vie en communauté.. Le psychologie des personnages est très travaillée, et l'on est terrifié devant la cruauté de ces enfants, de la folie de ces adultes et de toute cette dégénérescence qui réveillent d'anciennes peurs enfouies.
Au fil des tomes, on suit avec angoisse l'épopée de tous ces jeunes personnages. Si le trait a vieilli ( l'oeuvre date des années 70 tout de même ) cela ne gâche pas la lecture tant l'histoire est prenante et les personnages restent bien identifiés.
A noter également quelques remarques anachroniques, concernant notamment la condition de la femme. ( Un enfant surdoué explique par exemple pourquoi une femme n'a pas les capacités nécessaires pour devenir le chef )
Devenu un classique du genre, cette oeuvre est un incontournable: à lire absolument même pour les non-fans du genre.
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