Lötschental

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Vue du Loetschental

Le Lötschental est la plus grande vallée latérale du versant nord du canton du Valais en Suisse. Elle longe sur 20 kilomètres les sommets de la frontière entre le Valais et le canton de Berne. Le principal village est Kippel avec 500 habitants. Les autres villages sont Ferden, Wiler et Blatten.

Sommaire

1 Géographie et activités
2 Lötschberg
3 Tschäggätä
4 Liens externes
- 4.1 Vallée
- 4.2 Tschäggätä

[modifier] Géographie et activités

Au fond du Lötschental, on trouve le cours de la rivière Lonza qui rejoint le Rhône. La vallée est un cul-de-sac sans col facile d'accès, elle est entourée par le Bietschhorn (3934 m), le Hockenhorn (3293 m), le Wilerhorn (3307 m) et le Petersgrat (3205 m).

Elle a su préserver un aspect sauvage : on y rencontre relativement peu de touristes par rapport aux autres régions valaisannes. Les principales activités touristiques sont le ski et les randonnées, avec quelques installations de remontées mécaniques (Wiler-Lauchernalp et Hockenhorngrat ouvert en novembre 2003). Les zones sud et est du Lötschental font partie de la région glaciaire de la Jungfrau-Aletsch-Bietschhorn qui a été déclarée comme patrimoine naturel mondial par l'UNESCO le 13 décembre 2001.

[modifier] Lötschberg

La partie inférieure du Lötschental et Goppenstein (1216 mètres) servent de point d'accès au tunnel du Lötschberg qui relie Kandersteg (canton de Berne) via le chemin de fer du Lötschberg, une ligne qui fut construite entre 1907 et 1913.

[modifier] Tschäggätä

Masque en bois d'une Tschäggätä

Le Lötschental est plus particulièrement connu pour ses Tschäggätä (nom féminin difficilement traduisible par sorcière, femme simple d'esprit ou être étonnant), des personnages monstrueux que l'on voit dans les rues des villages de la vallée pendant Carnaval. Couverts de peaux et de fourrures d'animaux avec des masques en bois terrifiants, les hommes célibataires agitent des cloches et font peur aux jeunes filles. Jadis, les Tschäggätä déversaient de la cendre sur la tête de leurs victimes, elles allaient même jusqu'à entrer dans les maisons et voler de la nourriture, sans oublier de maltraiter quelque peu les occupants. Ce carnaval fut frappé d'un interdit en 1865 puis progressivement réintroduit sous une forme moins brutale au début du XIX^e siècle.

Les masques font l'objet d'un concours pour désigner le meilleur sculpteur sur bois.