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Pour les articles homonymes, voir Kostroma (homonymie). 

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Кострома
Kostroma

Armoiries
Administration
Pays	Russie
Région	Centre
District	Central
Sujet	Oblast de Kostroma
Statut	Capitale
Gouverneur	{{{gouverneur}}}
Maire	Irina Pereverzeva
Histoire
Fondation	1152
Statut de ville	1719
Ancien(s) nom(s)
Géographie
Superficie	? km²
Altitude  · Maximale  · Moyenne  · Minimale	110 m 104 m 98 m
Démographie
Population (2005)	275 900 hab.
Densité	? hab./km²
Gentilé
Autres informations
Num. internationale
Code OKATO	{{{code_OKATO}}}
Codes téléphonique	+7 4942
Code postal	34401
Immatriculation	{{{immatriculation}}}
Site Internet	http://www.kostroma.ru/

Kostroma (en russe : Кострома) est une ville de Russie, située au confluent de la Volga et de la Kostroma. Elle est la capitale administrative de l'Oblast de Kostroma. La cité se trouve 65 kilomètres à l'est de Iaroslavl et comptait en 2005, 275 900 habitants (278.750 en 2002). Elle fait partie de l'anneau d'or de Russie constitué par plusieurs villes princières, situées autour de la capitale russe et contenant des ensembles architecturaux superbes.

Sommaire 1 Kostroma sous les Rurikid 2 Kostroma sous les Romanov 3 Lieux à visiter 4 Jumelages 5 Liens externes 6 Photos

[modifier] Kostroma sous les Rurikid

Les premières chroniques faisant référence à la ville datent de 1213, mais les historiens pensent qu'elle a pu être fondée par le prince Yury Dolgoruky plus d'un demi siècle plus tôt en 1152. Elle doit son apparition à sa position stratégique défensive contre les assaillants venus de l'Est (Tatars et Mongols). Ainsi, comme d'autres villes de Russie de L'est, Kostroma a été mise à sac par les Mongols en 1238. Construite à l'origine en bois, les habitations ont été détruites par les incendies, quant aux édifices actuels, ils datent du XIXème siècle. A l'origine, elle était la ville centre d'une petite principauté dirigée par le Prince Vasily "le Buveur", un des plus jeunes frères du célèbre Alexandre Nevsky. Même en héritant du titre de grand duc en 1271, Vasily ne quitta pas la ville pour la cité princière Vladimir. Ses descendants gouvernèrent à Kostroma pendant plus d'un demi siècle, avant que la ville ne soit rachetée par Ivan Ier de Moscou.

Comme beaucoup de villes du nord de la Moskova, Kostroma servait de lieu de retraite pour les grands ducs qui souhaitaient se protéger des ennemis qui assiégèrent Moscou en 1382, 1408 et 1433. En 1375, la ville fut pillée par les pirates de Novgorod ("ushkuiniki"). Au XVIème siècle, la ville doit sa prospérité et sa croissance économique aux relations commerciale établies avec les marchands anglais et néerlandais (la Compagnie de Moscovia) par le port du Nord "d'Archange". Boris Godunov reconstruit en pierre les monastères de l'Epiphanie et d'Ipatiev. Les constructions furent achevées juste au moment où la ville allait être témoin de certains des événements les plus sombres de l'interrègne. Kostroma fut ravagée par deux fois par les Polanes ; Elle résista à 6 mois de siège et finit par les expulser du monastère Ipatiev. Lors de ces évènements, un paysan héroïque du nom d'Ivan Susanin se distingua et devint le symbole de la résistance de la ville face aux envahisseurs étrangers ; plusieurs monuments lui furent dédiés. Le futur tsar, Michail Romanov vécut dans ce monastère. Il n'y avait à Kostroma qu'une ambassade de Moscou offerte par la couronne russe en 1612.

[modifier] Kostroma sous les Romanov

Les Tsars Romanov ont toujours donné à Kostroma une place de choix. En effet, le monastère Ipatiev a acceuilli nombre d'entre-eux et en particulier, Nicolas II, le dernier tsar de Russie. Le monastère a été fondé au début du 14ème siècle par un prince Tatare, l'ancêtre de la famille Godunov. Les tsars Romanov ont reconstruit la magnifique cathédrale de la Trinité en 1652 ; ses fresques et icônes sont d'une grande beauté. Dans le monastère, la maison de bois de Mikhail Romanov est restée préservée.

De nombreuses charpentes bois des structures des murs du monastère viennent des lointaines région de l'Oblast de Kostroma. En 1773, Kostroma fut révagée par un grand incendie. Par la suite, la ville a été reconstruite avec des rues qui convergent de façon radiale vers un même point à proximité du fleuve. D'après la légende, on dit que l'Impératrice Catherine a laissé tomber son éventail sur la carte de la ville et qu'elle demanda aux architectes de suivre son dessin. On trouve encore actuellement des vestiges urbanistiques préservés datant du 18ème siècle ; il existe à Kostroma quelques bâtiments élégants de style "néoclassique". Parmi ces derniers, on trouve le palais du gouverneur, une tour de guet, une rotonde sur une digue de la Volga et un marché central bordé d'arcades avec une église marchande dans le centre.

[modifier] Lieux à visiter

L'église de la Résurrection (1652) est un magnifique exemple de l'art russe du 17ème siècle. Construite entre 1559 et 1565, la Cathédrale de l'Epiphanie à 5 bulbes fut le premier édifice en pierre de la ville ; il y a plusieurs années, ses fresques médiévales furent détruites par un incendie. La cathédrale abrite le vestige le plus précieux de la ville: une icône Byzantine du Xème siècle appelée Notre Dame de Saint-Théodore (en russe : Федоровская Богоматерь). Mikhail Romanov fut béni par sa mère avec cet icône avant de partir pour Moscou afin de réclamer le trône de Russie. On raconte que juste avant les évènements révolutionnaires, l'icône noircie à tel point que l'image était devenue pratiquement invisible ; ce fut interprété comme un signe de mauvais présage pour la dynastie des Romanov.

Le monastère Ipatievsky resta intact avec, ses murs du 16ème siècle, ses tours son clocher et sa cathédrale du 17ème siècle.

Mis à part les monastères, la plupart des églises de la ville ont été reconstruites ou démolies pendant l'ère soviétique. La seule église de la ville qui survécu depuis l'âge d'or du XVIIème siècle c'est l'église de la Résurrection sur les Plaines (en russe : церковь Воскресения на Дебре). Selon la légende, l'église a été réalisée sur la demande d'un riche marchand qui avait commandé en Angleterre dix tonneaux de teinture. A la place, il reçut dix tonneaux d'or. Il considéra cet or non gagné honnêtement comme un cadeau maléfique donné par le démon, aussi il décida de le consacrer à la construction d'une magnifique église, aussi somptueuse à l'intérieur qu'à l'extérieur. Deux autres églises du 17ème siècle, à l'architecture plus conventionnelle, peuvent être vues sur la rive opposée de la Volga. Parmi les vestiges de la règle de Godunov, on peut recommander de visiter une église semblable avec une toiture en forme de tente dans le village de Krasnoe sur la Volga (autrefois le domaine du frère Boris Godunov).

[modifier] Jumelages

• Durham, Angleterre
• Durham NC, États-Unis d'Amérique
  
• Toyama, Japon
  
• Hyvinkää, (Finlande)

[modifier] Liens externes

• History and sights of Kostroma (in Russian)

[modifier] Photos

Dans le monastère Ipatiev	cathédrale du monastère Ipatiev (1652)	Iconostase du XVIIème siècle de la cathédrale du monastère Ipatiev	Eglise à côté du monastère Ipatiev (années 1680)
Monastère de l'Epiphanie	Cathédrale du monastère de l'Epiphanie (1559-65)	Eglise de la Trinité (1650), prise en 1909/1915	Eglise de la Résurrection sur les plaines, prise en 2005
Eglise de la Résurection (1652), prise en 2005	Vielle tour de guet de Kostroma	Ancienne gare Kostroma-Staraya