José Miguel Barandiarán
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Joxemiel Barandiarán et aita Barandiaran (Père Barandiaran) ou José Miguel Barandiarán Ayerbe (1889 - 1991), prêtre, chercheur, linguistique et scientifique.
Natif d'Ataun au Guipuzcoa, au Pays basque espagnol, a fait des recherches en anthropologie, archéologie et éthnologie. Il est considéré comme "le patriarche de la culture basque".
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[modifier] Biographie
[modifier] Enfance
José María Barandiarán et d'Ayerbe, dernier des neuf fils de Francisco Antonio Barandiarán et Antonia Ayerbe, est né le 31 décembre de 1889, dans la caserío Perune-Zarre d'Ataún, en Guipuzcoa, dans le coeur de l'Euskal Herria rural, dans laquelle les traditions et les superstitions étaient très enracinées.
Comme beaucoup d'autres à l'époque, a grandi chez José María la vocation religuieuse, guidée par les enseignements de sa mère, María Antonia, qui était une femme d'une foi très profonde. A l'âge de quatorze ans, il va dans la Preceptoría de Baliarrain, une fois décidée à être ordonner prêtre, pour passer après le séminaire de Vitoria, en suivant à la fois les carrières en théologie ainsi que du Corps enseignant.
[modifier] De 1914 jusqu'à 1936
Il fut ordonné fin 1914 à Burgos, et à partir de l'année 1916 commencent ses recherches dans le cadre de l'ethnographie et de l'archéologie des Basques. En explorant le château de San Gregorio, il trouve par occasion plusieurs dolmens préhistoriques, ce pourquoi il est mis en contact avec le professeur T. de Aranzadi, professeur de l'université de Barcelone, puisqu'il effectuait des recherches sur le dolmens dans le versant navarrais de la montagne d'Aralar. Celui-ci, à son tour, lui propose l'excavation des dolmens découverts par la Barandiarán, avec le géologue et professeur Eguren, qui a commencé à l'été de de 1917, et qui donnerait lieu à des collaborations entre les trois professeurs jusqu'à 1936, date à laquelle le début de la guerre d'Espagne les dispersera.
Pendant cette époque, plus concrètement durant l'année 1921, il crée la Société d'Eusko Folklore, la revue Annuaire d'Eusko Folklore et la série de publications Eusko-Folklore. Matériels et Questionnaires, qui rassemble des mythes et des légendes. De même, pendant les années 1923 et 1924, la Père Barandiarán assistera aux cours d'Abate Breuil, à la demande de ce dernier. Aussi pendant cette époque, l'Aita Barandiarán, connaîtra des difficultés tel que la politisation de son travail, en trouvant une forte opposition de ses supérieurs ecclésiastiques, et par une autre partie des moyens anticlericales, mais ça n'a pas été un obstacle pour que son travail soit reconnu dans les domaines académiques et en dehors, soit nommé patron régional du Musée du Peuple espagnol de Madrid durant l'année 1930 et en 1934 membre du conseil permanent des Congrès Internationaux d'Anthropologie et d'Éthnologie de Londres. Dans ses disciples à cette époque on trouve le neveu de Pío Baroja, qui lui a demandé qu'il l'inclue dans son équipe de recherche. Au début de la guerre, le Père Barandiarán sera exilée au Pays basque français, où il continuera ses recherches.
[modifier] L'exil
Parti depuis le port de Mutriku, s'embarquant à destination du port de Socoa (Ciboure), proche de la ville Saint-Jean-de-Luz.
Une fois sur le sol français depuis le séminaire de Vitoria, on lui a ordonné d'aller au séminaire de Bayonne, pour s'occuper des réfugiés seminaristes. Pendant son exil, il a d'abord fixé sa résidence à Biarritz, et ensuite, durant l'année 1941, il s'installa à Sara, jusqu'à son retour en Espagne.
L'exil du Père Barandiaran durera jusqu'à 1953, date à laquelle il retourna à Ataún.
[modifier] Le retour en Espagne
Après ces péripéties, durant l'année 1953, au mois d'octobre, finalement à l'Aita Barandiaran peut retourner à son Ataún natal. En coïncidant avec son retour heureux, se crée dans l' Université de Salamanque, la chair d'études basques "Larramendi" dont la Père Barandiaran sera le premier professeur invité.
Pendant le reste de sa vie il continuera à effectuer des recherches dans ce domaine, et en effectuant une importante activité de vulgarisation, jusqu'à son décès le 21 décembre 1991, en ayant été reconnu Docteur Honoris Causa, par l'Université d'Alcala de Madrid, l'Université du Pays Basque et l'Université de Deusto.
