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José Bové

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José Bové

Joseph Bové dit José Bové (né en 1953) est l'une des figures du mouvement altermondialiste. C'est un ancien syndicaliste agricole français, qui fut porte-parole de la Confédération paysanne. Sa notoriété s'est largement bâtie sur des actions de désobéissance civile ainsi que des incarcérations très médiatisées.

José Bové est membre d'un GAEC (exploitation agricole) d’élevage de brebis pour la fabrication en transformation directe de fromages de brebis et de yaourts, située à Montredon (commune de La Roque-Sainte-Marguerite, dans le département de l'Aveyron) sur le plateau du Larzac, où il s'est fait constuire une maison "new age" en « matériaux écologique »[1].

Il est membre fondateur et fut porte-parole du syndicat agricole français Confédération paysanne, syndicat qui souhaite également une "autre politique agricole" (dans un sens plus favorable à la petite paysannerie locale, moins sensible aux échanges -- à commencer par le grand commerce international, et plus indépendante à l'égard des industries qui fournissent les matières premières ou qui consomment les produits de l'agriculture).

Il est surtout connu par son action :

Il est membre fondateur d'ATTAC. Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Origine

Il est né à Talence (Gironde, France) le 11 juin 1953.

Son père Joseph, d'origine luxembourgeoise, se voit attribuer la nationalité française en devenant directeur régional de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) et est membre de l'Académie des sciences. À ce titre il a notamment contribué à l'invention d'un riz transgénique destiné au Tiers-Monde. Sa mère Colette Dumeau est professeur de sciences naturelles, l'un de ses frères est ingénieur, l'autre informaticien. Il parle anglais couramment, ayant suivi, à l'âge de trois ans, ses parents invités en tant que chercheurs à l'Université de Berkeley. La famille passait des vacances dans une résidence secondaire à Lacanau-Lac.

Inscrit dans un lycée bilingue près d'Athis-Mons tenu par des frères, il en est exclu étant réfractaire à l'enseignement de la religion en 1968 : il avait, dit-on, « fait l'apologie de la drogue dans une dissertation de français ». Demeuré seul à Paris, (ses parents étant mutés à Bordeaux) il fréquente les galas libertaires. Il obtient son baccalauréat avec mention. Il envisage l'enseignement de la philosophie, et s'inscrit en classe préparatoire aux grandes écoles, et à la faculté à Toulouse où en 1971, il rencontre Alice Monier. Pendant son séjour seul à Paris, début 1970, il est pacifiste et antimilitariste et proche des mouvements chrétiens ouvriers. Il milite également dans des mouvements hostiles à la guerre du Viêt Nam. Il effectue un « voyage initiatique » en Inde en 1973. Il a été marqué par la fréquentation de la Communauté de l'Arche de Lanza del Vasto, celle-ci développant une philosophie de « non-violence active ».

[modifier] L'installation dans le Larzac (1973-1981)

Réfractaire au service militaire et refusant le statut d'objecteur de conscience, José Bové, recherché par l'armée, trouve refuge dans une exploitation agricole des Pyrénées. En 1973, il participe au rassemblement national contre l'extension du camp militaire dans le Larzac, où il rencontre Bernard Lambert. À l'été 1974, 50 000 personnes participent à l'opération Moisson pour le Tiers monde dans le Larzac. Il se trouve parmi les quelques militants qui évitent à François Mitterrand, candidat battu quelques semaines auparavant, d'être lynché par des groupuscules maoïstes.

Avec sa femme Alice Monier, et sa (première) fille, il s'y installe en 1976 et élève des moutons mais ne lâche en rien son côté contestataire. Son opposition au militarisme le conduit tout naturellement à participer à la lutte contre l'extension du camp militaire du Larzac, qui fédère paysans et ouvriers au cours des années 1970. Il fait partie des vingt-deux personnes qui investissent en 1976 le camp militaire et s'emparent de documents attestant la vente de terrains par divers paysans. Il fait trois semaines de prison préventive, et est condamné à quatre mois avec sursis et privation de ses droits civiques pour activités antimilitaristes. Il décide avec sa femme de squatter une ferme à l'abandon depuis 1920, Le hameau de Montredon, et de mettre en valeur les terres convoitées par l'armée. En 1976, il s'installe sur cette ferme. En 1977, il est au volant de l'un des 90 tracteurs qui pénètrent sur le champ de tir avec, sur le garde-boue, un soldat contestataire en cagoule, délégué par les comités de soldats. En 1979, il échange des coups avec des militaires qui s'étaient aventuré dans le hameau de Montredon [2]. En 1981, c'est la victoire du mouvement du Larzac, François Mitterrand annonçant l'annulation du projet d'extension du camp militaire. C'est l'abandon du projet pour les militaires, qui décident finalement de louer les terrains, autrefois réquisitionnés.

[modifier] Le syndicalisme agricole (1981-1993)

En 1978, Alice Monier et José Bové fondent un Centre cantonal des Jeunes agriculteurs, (CCJA), dont Alice devient vice-présidente. Dès septembre 1981, il fonde le Syndicat des Paysans-Travailleurs de l'Aveyron, où se retrouvent les membres du CCJA. Se revendiquant des situationnistes, et notamment de son ami René Riesel, il prône — déjà ! — une « autre agriculture ».

En 1987, il participe à la création de la Confédération paysanne, dont il devient l'un des cinq secrétaires nationaux. Composé de l'aile gauche du syndicat majoritaire (FNSEA) et de petits syndicats de gauche, ce nouveau syndicat agricole veut changer l'agriculture et s'opposer à l'industrie (l'industrie agro-alimentaire moderne et aux industriels fournisseurs des agriculteurs), au nom du respect des personnes (consommateur et paysans) et de l'environnement.

Outre de multiples manifestations et actions, notamment contre le GATT et la PAC, il développe en local un syndicalisme actif auprès des petits producteurs qui fournissent le lait de brebis indispensable aux caves de Roquefort. Co-gérant de la Société civile des terres du Larzac, il fonde et dirige le Comité Roquefort, devenu en 1987, le Syndicat des producteurs de lait de brebis, affilié à la Confédération Roquefort. Il lui faudra batailler ferme (avec occupations et divers coups d'éclat) et longuement pour se faire admettre dans l'interprofession, en mai 1993.

[modifier] Engagement (1995-1999)

L'engagement de José Bové ne se limite pas au syndicalisme agricole. En 1995, il participe dans l'Océan Pacifique à l'opération menée par Greenpeace contre la reprise des essais nucléaires décidée par le président Chirac, fraîchement élu. Il intervient également pour soutenir les mouvements des Tahitiens et des Kanaks (l'avocat de José Bové, François Roux, est aussi le défenseur des Kanaks, notamment lors de l'assassinat de Jean-Marie Tjibaou).

Engagé dans l'altermondialisme, il fait également partie des membres fondateurs de l'association ATTAC en 1998.

[modifier] L'affaire du McDonald's de Millau (1999)

Le fait qui le rend célèbre est, le 12 août 1999, le « démontage » du McDonald's en chantier à Millau. Cette action lui vaudra une arrestation — il gagne la célébrité quand il s'expose menottes aux poignets — et une condamnation à la prison ferme.

Il s'agissait d'une protestation contre la décision de l'Organisation mondiale du commerce de valider les sanctions américaines (sous forme de taxation punitive de certaines importations d'origine européenne, dont le fromage de Roquefort), en raison du refus de l'Union européenne d'importer du bœuf aux hormones des États-Unis. McDonald's, entreprise d'origine américaine, est en outre le symbole tout à la fois de la "malbouffe" et du "capitalisme apatride", et concentre ainsi tous les griefs des manifestants.

Il s'agit d'un défi délibéré : action collective, réalisée à visage découvert, la police locale ayant été informée par les organisateurs, contrairement à la rumeur qui prétend que les manifestants se sont protégés derrière des enfants et ont agi par surprise. Cette action était avant tout symbolique et se voulait festive.

[modifier] Après l'affaire

Il participe en 1999 aux importantes manifestations de Seattle contre le sommet de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

En janvier 2001 en marge du Forum Social Mondial, il mène une action anti-OGM au Brésil contre une unité de la société Monsanto, accusée de produire illégalement des semences de soja transgénique.

Il est à Gênes aux côtés des militants altermondialistes pour manifester au sommet du G8, marqué par des violences et la mort d'un jeune italien (Carlo Giuliani), abattu par la police.

En mars 2002, il participe à une délégation de Via Campesina avec Paul Nicholson (paysan basque) et João Pedro Stedile (responsable du Mouvement des Sans Terre brésilien), invitée par les paysans palestiniens pour commémorer le Jour de la Terre. Cette visite s'inscrit dans le cadre plus large de la Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien (CCIPPP). L'offensive lancée par l'armée israélienne le lendemain de leur arrivée dans les Territoires occupés bouleverse le programme originel. L'ensemble de la mission décide alors de rejoindre la ville assiégée de Ramallah puis de se rendre au Palais présidentiel dont ils craignent l'attaque. José Bové et Arafat procèdent à une accolade qui est également photographiée. Alors qu'il sort à la tête d'une délégation en agitant un drapeau blanc, José Bové est arrêté par l'armée israélienne et expulsé après deux jours d'emprisonnement. Il est violemment pris à parti à son arrivée à Orly par des membres du Betar.

Peu après, il livre à la presse des commentaires ressentis par certains comme ambigus au sujet des diverses attaques parfois violentes (cocktails molotov ; voiture-bélier à Lyon-La Duchère)qui ont eu lieu en France contre des synagogues depuis le début de cette année-là, et déclare : « vous savez, il n'y a pas de fumée sans feu », ce dont il s'excusera[3] plus tard. Bové afirme par ailleurs qu'Israël serait « une sentinelle avancée du libéralisme sauvage », ce qui lui vaut l'hostilité des défenseur de ce pays. Serge Kaganski des Inrockuptibles lui reprochera également amèrement la rencontre avec le raïs.

Dans son action syndicale ou politique, José Bové, assisté d'autres militants, a parfois recours à des méthodes de désobéissance civile, inspirées de la reflexion politique de Henry David Thoreau ce qui le place hors-la-loi comme par exemple lors du « démontage » (terme qu'il emploie et qui devient célèbre) du McDonald's de Millau. On peut aussi citer l'arrachage de champs d'essai d'organismes génétiquement modifiés (OGM) ou de plants de riz transgénique dans un laboratoire du CIRAD avec l'aide de militants indiens qui pratiquent régulièrement ce genre d'action dans leur pays, se positionnant dans la lignée des actions de Gandhi (voir aussi à ce sujet Coca-Cola et Bophal).

[modifier] 2003 ...

À ce titre, José Bové est condamné à de nombreuses reprises (voir liste ci-dessous). On retient surtout sa condamnation à dix mois ferme en 2003, après un appel et un pourvoi en cassation. La Confédération paysanne dénonce alors

« la dureté sans précédent de cette condamnation, aucun responsable syndical de niveau national n'ayant été incarcéré depuis le régime fasciste de Vichy », condamnation qui « montre la dégradation des libertés syndicales [en France] ».

Peu après son incarcération en juin 2003, son avocat demande pour José Bové le statut de prisonnier politique. Cette demande fait suite à une arrestation assez musclée à l'origine de multiples protestations.

José Bové, refusant de devenir « porte-parole » à vie de la Confédération paysanne, annonce son retrait à la fin du grand rassemblement du Larzac en août 2003, après son remplacement lors du congrès des 7 et 8 avril 2004. Il est remplacé dans cette fonction par Brigitte Allain, paysanne en Dordogne et Jean-Emile Sanchez, un de ses compagnons de lutte, également éleveur de brebis sur le plateau du Larzac.

José Bové poursuit néanmoins son activité syndicale internationale. Lors de la quatrième conférence internationale de Via campesina, se tenant au Brésil en juin 2004, il se voit confier le soin d’animer la campagne internationale visant à faire reconnaître la souveraineté alimentaire comme un nouveau droit de l’Homme. Il représente Via campesina à la conférence de la CNUCED de Sao Paulo où il présente cette proposition à Kofi Annan, Secrétaire général des Nations unies.

En juin 2004, il se rend en Bolivie où il participe à une mission de solidarité à Franscisco Cortes, militant colombien alors emprisonné dans ce pays depuis plus d’un an. Il est reçu par Evo Morales, député bolivien, président du Movimiento Al Socialismo, première force politique du pays et par Carlos Mesa, président de la République.

Au cours de l’été 2004, José Bové et d’autres membres du réseau des « faucheurs volontaires » relancent la campagne de destruction d’essais d’OGM en plein champ.

Au mois de septembre 2004, José Bové se rend en Corée du sud à l’invitation du Korean Peasants League, syndicat agricole coréen affilié à Via campesina, pour participer aux manifestations en mémoire du syndicaliste paysan coréen Lee Kyung-hae qui s’est suicidé le 10 septembre 2003 à Cancun pour protester contre l’OMC.

En juillet 2005, José Bové participe au dernier jour de la marche pour la décroissance, en marge du Grand Prix de France de Formule 1, symbole de ce à quoi cette dernière s'opposait.

En octobre 2005, pour faire avancer les revendications portées par le « Non de gauche » à la Constitution européenne, José Bové déclare que selon lui, des alliances entre mouvements seront nécessaires et n'exclut pas si la tâche lui est confiée, de se porter candidat à l'élection présidentielle de 2007 dans le cadre d'une unité des forces antilibérales. Le 13 juin 2006, il se déclare candidat à la candidature dans un entretien au journal Libération[4], s'estimant le plus apte à rassembler la gauche de la gauche. Il s'est aussi investi dans les Collectifs du 29 mai, et maintenant dans le collectif national d’initiative pour un rassemblement anti-libéral de gauche et des candidatures communes, en débattant et en participant à une dynamique collective pour les présidentielles de 2007, pour les législatives, les municipales, les cantonales, et pour toutes les mobilisations liées à cela.

[modifier] Critiques de José Bové

Côté approbation : l'adhésion à ses thèses est renforcée par la réussite de ses méthodes qui conduisent à une médiatisation souvent difficile à obtenir sur les sujets agricoles, scientifiques ou internationaux. Son engagement sur ces dossiers, l'ayant mené jusqu'à l'emprisonnement, ainsi que son franc-parler sont également appréciés.

Côté réprobation, quatre critiques spécifiques émergent :

  • La formule « culte de la personnalité » était prononcée au regard de sa surexposition médiatique lorsqu'il était porte-parole de la Confédération paysanne, qui provoqua un certain agacement : l'exposition médiatique de sa personne n'implique pas forcément que le message dont il est porteur parvient à passer.
  • De faire le jeu des multinationales étrangères au détriment des compagnies françaises et européennes (même si, sur le terrain comme devant la justice[5], l'entreprise avec qui la Confédération Paysanne entretient des rapports les plus conflictuels est Monsanto, une firme américaine), en impulsant des réglementations plus strictes sur la recherche et l'industrie biotechnologique française et européenne. Réglementations qui, selon ces critiques, portent préjudice à ses activités.
  • De violer délibérément la loi et les droits fondamentaux que sont le droit de propriété et le droit à la recherche scientifique. Mais José Bové oppose pour sa part ces droits au principe de précaution et à la défense de la santé des citoyens.
  • D'avoir une attitude obscurantiste en empêchant toutes les recherches sur les OGM, empêchant de vérifier l'inocuité, de connaître ou de prouver la réalité des effets secondaires qu'il allégue de ces produits. [6]

[modifier] Parcours judiciaire de José Bové

Au cours de son parcours judiciaire tumultueux, José Bové a été accompagné par François Roux, avocat à la Cour de Montpellier

  • 1976 Condmnation à quatre mois de prison avec sursis et privation de ses droits civiques pour activités antimilitaristes (il avait volé des documents concernant un projet d'extension du camp militaire du Larzac)[7]
  • 18 février 1998 : condamnation à huit mois de prison avec sursis par le Tribunal correctionnel d'Agen pour la destruction d'un stock de semences transgéniques sur un site de Novartis à Nérac en Lot-et-Garonne.
  • 20 octobre 1998 : le Tribunal de Tahiti le reconnaît coupable d'entrave volontaire à la navigation ou à la circulation d'aéronef. Néanmoins, il est dispensé de peine.
  • 27 octobre 1999 : le Tribunal correctionnel de Rodez (Aveyron) le reconnaît coupable, avec 8 membres de la Confédération paysanne, de « violence en réunion ». En mars 1999, ils avaient séquestré trois fonctionnaires de la préfecture. Néanmoins, il est dispensé de peine.
  • 13 septembre 2000 : trois mois de prison fermes par le Tribunal correctionnel de Millau pour la destruction du chantier de McDonald's le 12 août 1999. Le 22 mars 2001, la Cour d'appel de Montpellier confirme la peine, et le condamne à 6 000 francs d'amende (915 euros) pour la brève séquestration des fonctionnaires de la Direction départementale de l'Agriculture de Rodez en mars 1999.
  • 20 décembre 2001 : la Cour d'appel de Montpellier condamne José Bové à six mois d'emprisonnement pour destruction de plants de riz transgénique en juin 1999 dans une serre du CIRAD (peu de temps avant qu'il soit planté en Camargue) à Montpellier. En première instance, le 15 mars de la même année, le tribunal correctionnel de Montpellier avait infligé dix mois d'emprisonnement avec sursis et deux ans de mise à l'épreuve à José Bové.
  • 6 février 2002 : la Cour de cassation rejette son pourvoi formé au sujet de sa condamnation à trois mois d'emprisonnement ferme pour les dégradations du McDonald's de Millau. Elle fait de même à l'encontre de sa condamnation à 915 euros d'amende dans l'affaire de Rodez.
  • Du 19 juin au 1er août 2002: José Bové purge le reliquat de sa peine de trois mois d'emprisonnement pour la destruction du McDonald's de Millau, à la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault) (trois semaines de détention provisoire avaient déjà été effectuées en 1999).
  • 22 octobre 2002 : le Tribunal correctionnel de Foix le condamne à 100 jours-amende d'un montant de 30 euros par jour, pour le fauchage, en avril 2000 d'un champ expérimental de colza transgénique cultivé par le Centre technique interprofessionnel des oléagineux métropolitain (Cetiom) à Gaudiès (Ariège). José Bové ne fait pas appel.
  • 19 novembre 2002 : la Cour de cassation rejette le pourvoi formé contre sa condamnation par la Cour d'appel de Montpellier le 20 décembre 2001 à six mois d'emprisonnement ferme pour la destruction de plants de riz transgénique en juin 1999.
  • 26 février 2003 : condamnation à dix mois de prison ferme. Rejet du pourvoi par la Cour de cassation à l'encontre de la peine de six mois de prison prononcée par la Cour d'appel de Montpellier fin 2001 et révocation de la moitié du sursis des huit mois prononcé par le Tribunal correctionnel agenais. Les condamnations en question sanctionnent la destruction de plants de riz transgénique au centre CIRAD de Montpellier et de semences de maïs transgénique dans les locaux de la société Novartis à Nérac.
  • 22 juin 2003 : incarcération à la prison de Villeneuve-lès-Maguelone.
  • 2 août 2003 : libéré suite à remises (dans le cadre des grâces présidentielles du 14 juillet) et aménagement de peine, avec une assignation à résidence.
  • 8 novembre 2004 : cité à comparaître devant le tribunal de Toulouse pour répondre de sa participation à une action de destruction de parcelle de maïs transgénique le 25 juillet 2004 à Menville dans le département de la Haute-Garonne avec huit autres personnes inculpées (le député (Verts) Noël Mamère, le député européen (Verts) Gérard Onesta, José Bové, les élus municipaux toulousains François Simon (ex-PS) et Pierre Labeyrie (Verts), l'ancien secrétaire national des (Verts), Gilles Lemaire, et le conseiller régional d'Aquitaine (Verts), Michel Daverat, Jean-Baptiste Libouban, de la communauté de l'arche, fondateur du mouvement des faucheurs volontaires et un agriculteur Jean-Aimé Gravas). La cour a accepté de juger les 224 autres personnes qui avaient participé à cette manifestation et qui revendiquaient leur geste comme une « action collective de désobéissance civique ».
  • 17 mars 2005 : Audience en appel de cette décision, à la demande du Ministère public, qui souhaitait limiter le jugement aux 9 principaux prévenus, et non à l'ensemble des faucheurs volontaires.
  • 15 novembre 2005 : Condamnation a 4 mois de prison ferme par la Cour d`Appel de Toulouse.

[modifier] Ouvrages

[modifier] Notes et références

  1. http://josebove.over-blog.com/article-3736814.html
  2. http://elias.ens.fr/hss2003/monde-agricole/biographies/BOVE.html
  3. « de mauvaise grâce » selon Eric Marty - voir Eric Marty « Bref Séjour à Jérusalem » éd. Gallimard -
  4. « Je suis prêt à assumer d'aller à l'Elysée » - Libération - 14 juin 2006
  5. le dossier noir sur Monsanto réalisé par la confédération paysanne
  6. http://www.boursier.com/vals/all/garde-a-vue-prolongee-et-critiquee-pour-jose-bove-feed-17335.htm http://www.yozone.fr/article.php3?id_article=2805 http://www.libres.org/francais/actualite/archives/actualite_0804/bove_a4_3404.htm http://www.liberte-cherie.com/a2348-Manifestation_contre_l_obscurantisme_et_pour_la_liberte_de_recherche_en_reaction_aux_actions_liberticides_de_monsieur_Jose_Bove_Co.html?q=
  7. http://www.elections-presidentielles-2007.org/candidats/bove.html http://www.toupie.org/Biographies/Bove.htm http://www.biobble.com/fr/2006-283/Jose_Bove_biographie.html

[modifier] voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

  • La Longue Marche de José Bové, par Denis Pingaud
  • José Bové - La révolte d'un paysan, par Paul Ariès et Christian Terras
  • Il faut tuer José Bové, BD satirique par Jul

[modifier] Liens externes

Liens avec les actions de José Bové
Sites critiques
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