Joëlle Ceccaldi-Raynaud

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Joëlle Ceccaldi-Raynaud est une femme politique française, née le 9 février 1951 à Alger (Algérie).

Sommaire

1 Biographie
- 1.1 Mandats
- 1.2 Mandats et autres fonctions en 2006
2 Controverses

[modifier] Biographie

Diplômée de l'École de notariat de Paris, après avoir passé une capacité en droit à Université Paris II. Elle est élue députée le 16 juin 2002, pour la XII^e législature (2002-2007), dans la 6^e circonscription des Hauts-de-Seine Puteaux/Neuilly-sur-Seine. Elle fait partie du groupe UMP. Elle est la fille de Charles Ceccaldi-Raynaud, ancien maire de Puteaux, ancien sénateur, et toujours conseiller général de Puteaux.

[modifier] Mandats

15 avril 1989 - 27 mars 1994 : membre du conseil général des Hauts-de-Seine
15 avril 1992 - 27 mars 1994 : vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine
28 mars 1994 - 18 mars 2001 : vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine
19 juin 1995 - 18 mars 2001 : adjointe au maire de Puteaux (Hauts-de-Seine)
16 mars 1998 - 1^er mai 2001 : membre du conseil régional d'Île-de-France
19 mars 2001 - 16 août 2002 : vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine
8 juin 2002 - 31 décembre 2004 : députée
juin 2005 : députée

Elle démissionne de son mandat de députée le 31 décembre 2004 à la suite de la démission de Nicolas Sarkozy, sommé de quitter le Ministère des Finances à la suite de son accession à la Présidence de l'UMP. Celui-ci souhaitant se faire réélire député, elle redevient sa suppléante; elle obtient comme « compensation » un siège au Conseil économique et social. Mais quelques mois plus tard, à la suite du référendum du 29 mai 2005, Nicolas Sarkozy étant rappelé au gouvernement, elle redevient une nouvelle fois députée.

Elle a été élue maire de Puteaux par le conseil municipal en avril 2004, après la démission de son père, Charles Ceccaldi-Raynaud, souffrant. Celui-ci demeure maire-adjoint et conseiller général de Puteaux.

[modifier] Mandats et autres fonctions en 2006

Maire de Puteaux,
Député des Hauts-de-Seine
Vice-présidente de L'Établissement public d'aménagement de la Défense (EPAD)

[modifier] Controverses

En septembre 2005, remis sur pied, Charles Ceccaldi-Raynaud a demandé à sa fille de lui rendre « son » fauteuil de maire. Cette dernière a refusé. Depuis, une « guerre » oppose le père et la fille.

En plus de cette « guerre » père-fille, une autre « guerre » est ouverte par Joëlle Ceccaldi-Raynaud contre Christophe Grébert, animateur d'un blog et militant du |Parti socialiste.

Le mardi 5 septembre 2006, Joëlle Ceccaldi-Raynaud et Charles Ceccaldi-Raynaud sont condamnées en première instance pour diffamation contre Christophe Grébert, après la publication d'un texte sur le site municipal de Puteaux laissant entendre que le blogueur avait des « penchants pédophiles ». Joëlle et Charles Ceccaldi-Raynaud doivent payer 2 500 euros d'amendes chacun, ainsi que 3 000 euros de dommages et intérêts solidairement. Une annonce judiciaire doit par ailleurs être publiée sur le site municipal, ainsi que dans Le Parisien et Le Journal du dimanche.

Leur gestion autoritaire des affaires de la ville fait par ailleurs régulièrement l'objet d'articles de presse et de critiques dans l'opposition, comme au sein de leur propre camp politique dans les Hauts-de-Seine.