Jacques Maroselli
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Jacques Maroselli, né le 12 avril 1921 à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône), est un homme politique français.
Fils d'André Maroselli, député radical-socialiste de Haute-Saône, et ministre à plusieurs reprises depuis 1947, Jacques Maroselli débutera sa carrière politique comme directeur de cabinet de son père lorsque celui-ci était alors ministre de la santé publique et de la population dans le Gouvernement de Pierre Pflimlin (1958).
Membre du Parti radical-socialiste, J.Maroselli se présente, lors des élections législatives de 1962, sous l'étiquette Union des Républicains dans la seconde circonscription de Haute-Saône, là où son père avait été battu quatre ans plus tôt, mais sans grand succès. Les élections législatives de 1967 lui permettront de récidiver et d'être élu au second tour dans la même circonscription mais sous l'étiquette, cette fois-ci, de la FGDS. Néanmoins, la dissolution de juin 1968 lui sera fatal puisqu'il sera battu et ne se représentera plus jamais à aucune élection législative.
Au décès de son père, en 1970, Jacques Maroselli s'empare de sa ville natale, Luxeuil-les-Bains, dont il sera maire de façon discontinue entre 1970 et 1989.
Entre temps, Jacques Maroselli est élu membre du bureau national du Parti radical-socialiste le 28 septembre 1963. Il sera réélu en 1966 puis en 1968. En janvier 1966, il sera même désigné Président de la commission des finances, de l'économie générale et du Plan au sein du parti.
Jacques Maroselli appartient à l'aile gauche du Parti radical-socialiste et c'est donc tout naturellement qu'il rejoint le Mouvement des radicaux de gauche lors de sa fondation en 1972. Il va rapidement y exercer des fonctions internes puisqu'il est nommé, en janvier 1974, Secrétaire national aux relations avec les élus. Il deviendra, en 1976, Vice-Président du MRG au sein duquel, il est figure parmi les proches de Robert Fabre.
Jacques Maroselli sera par ailleurs membre fondateur, en 1964, du club politique l'Atelier républicain dont il deviendra également le Président. Il militera largement en faveur d'une union de la gauche et rejoindra même la Convention des institutions républicaines dont il devient membre du présidium en 1967.
