Web Analytics
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions Histoire du Libéria - Wikipédia

Histoire du Libéria

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vous avez de nouveaux messages (diff ?).

L'histoire du Libéria en tant que pays commence en 1822, année où il a été fondé par une société philanthropique américaine de colonisation (American Colonization Society - en), pour y installer des esclaves noirs libérés.

Rapidement, un malaise entre américano-libériens et population autochtone apparaît.

Sommaire

[modifier] Création de la République et domination des américano-libériens

Le Libéria devient une république indépendante en 1847. Le suffrage censitaire permet aux américano-libériens de conserver le pouvoir durant un siècle.

Le 14 août 1917, durant la Première Guerre mondiale, le Libéria déclare la guerre à l'Allemagne.

En 1931, la Société des Nations condamne les conditions de travail forcé imposées aux autochtones par les américano-libériens pour le compte de multinationales de l'industrie du caoutchouc. Le scandale contraint le gouvernement à la démission. En 1936, le nouveau gouvernement interdit le travail forcé. Néanmoins, les autochtones, privés de droit de vote, restent des citoyens de seconde zone. C'est en mai 1945 que le président William Tubman accorde le droit de vote aux autochtones.

À partir de 1960, le Libéria entre dans une période de vingt années de prospérité, grâce à des concessions offertes à des multinationales étrangères (principalement américaines et allemandes) pour l'exploitation des gisements de minerai de fer.

[modifier] Renversement du pouvoir des américano-libériens

En 1971, William Tolbert, vice-président depuis 1951, accède à la présidence suite à la mort du président Tubman. La politique économique qu'il mène accroît le clivage entre américano-libériens et autochtones. Et le 12 avril 1980, le gouvernement est renversé lors un coup d'état mené par Samuel Doe, un autochtone qui prend le pouvoir. Il instaure rapidement une dictature.

[modifier] Turbulences

[modifier] 1989-1997 : une désastreuse guerre civile

La guerre civile au Libéria a coûté la vie à près de 150 000 personnes, des civils pour la plupart, et a provoqué un effondrement total de l'État. Des milliers de personnes ayant été déplacées à l'intérieur du Libéria et hors de ses frontières, quelque 850 000 personnes se sont réfugiées dans les pays voisins. Les combats ont commencé à la fin de l'année 1989 et au début de l'année 1990, causant plusieurs centaines de morts lors des affrontements entre les forces gouvernementales et les combattants se réclamant d'un groupe d'opposition, le National Patriotic Front of Liberia (NPFL), dirigé par un ancien membre du Gouvernement, Charles Taylor.

En 1989, le National Patriotic Front of Liberia (NPFL), un groupe d'opposition sous l'autorité de Charles Taylor, s'organise. La révolte gagne rapidement l'ensemble du pays sans rencontrer de résistance sérieuse de la part des forces gouvernementales. Néanmoins, l'avancée est stoppée aux portes de Monrovia. Dans le même temps, les membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) décident l'envoi de sa force d'interposition, l'Economic Community of West African States Cease-fire Monitoring Group (ECOMOG), composée de 4 000 hommes.

Dès le début du conflit, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), une organisation régionale, a pris diverses initiatives en vue de parvenir à un règlement pacifique du conflit. L'ONU a appuyé l'action menée par la CEDEAO pour mettre fin à la guerre civile, notamment la création du Groupe d'observateurs militaires de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (ECOMOG) en 1990. En 1992, le Conseil de sécurité a imposé au Liberia un embargo sur les armes et le Secrétaire général a nommé un représentant spécial chargé de faciliter les pourparlers entre la CEDEAO et les belligérants.

En 1990, un désaccord au sein du NPLF conduit Prince Johnson à faire sécession, et à créer l'Independent National Patriotic Front of Liberia (INPFL) avec un millier de dissidents. Le 9 septembre 1990, le président Doe est assassiné par Prince Johnson lors d'une visite aux troupes de l'ECOMOG. Le NPLF tente un nouvel assaut sur Monrovia en 1992, qui se solde par un échec. La situation s'enlise. Des chefs de guerre créent de nouvelles factions dissidentes. Les tentatives de résolution du conflit par la CEDEAO restent vaines.

Après la signature de l'accord de paix de Cotonou (Bénin) en 1993, négocié grâce à la CEDEAO, le Conseil de sécurité a créé la Mission d'observation des Nations unies au Liberia (MONUL), qui avait pour mandat notamment de contrôler le respect de l'accord de paix, et d'en vérifier l'application impartiale par toutes les parties. La MONUL a été la première mission de maintien de la paix que l'Organisation des Nations unies a entreprise en coopération avec une mission de maintien de la paix déjà mise sur pied par une autre organisation.

Toutefois, des retards dans l'application des accords et la reprise des combats entre factions libériennes ont fait qu'il n'y a pas eu d'élections en février-mars 1994, comme prévu. Au cours des mois suivants, plusieurs accords supplémentaires, amendant et précisant certaines dispositions de l'accord de Cotonou ont été négociés. Grâce au cessez-le-feu en vigueur, les Nations unies ont pu observer le déroulement des élections de juillet 1997, avec trois ans de retard sur le calendrier initial. Après avoir été intronisé, le 2 août 1997, le président Charles Taylor a formé un nouveau gouvernement et annoncé la mise en œuvre de mesures de réconciliation et d'unité nationale. L'objectif principal de la MONUL semblait avoir été atteint.

[modifier] 1997-2003 la reprise progressive de la guerre civile

[modifier] Charles Taylor au pouvoir

En 1996, l'ensemble des factions acceptent la tenue d'un vote sous l'égide de la CEDEAO. Et le 19 juillet 1997, Charles Taylor est élu président de la république du Libéria avec 75% des voix. La validité de l'élection est mise en doute par les nombreux observateurs étrangers dépéchés pour l'occasion par des organisations internationales.

En 1998, l'ECOMOG quitte le Libéria.

En novembre 1997, le mandat de la MONUL s'étant achevé le 30 septembre, l'ONU a créé le Bureau d'appui des Nations unies pour la consolidation de la paix au Liberia (BANUL), dirigé par un représentant du Secrétaire général. Sa tâche principale était d'aider le gouvernement à consolider la paix après la victoire du président Charles Taylor dans les élections multipartites de juillet 1997.

Avec le plein appui du Conseil de sécurité, le BANUL a ainsi semblé faciliter la promotion de la réconciliation nationale et de la bonne gouvernance et il a aidé à mobiliser une assistance internationale en vue de l'exécution de programmes de reconstruction et de développement. Plus récemment, il s'est efforcé d'exécuter les tâches de son mandat révisé, approuvé par le Conseil de sécurité le 23 avril 2003. Aux termes de ce mandat révisé, et en plus de ses tâches initiales, le BANUL devait s'employer à aider le gouvernement libérien à répondre aux besoins qu'il avait exprimés en ce qui concerne le renforcement de ses capacités dans le domaine des droits de l'homme et pour la préparation des élections, et élaborer une stratégie de consolidation de la paix intégrant les objectifs politiques, l'assistance aux programmes et des considérations relatives aux droits de l'homme.

Toutefois, les efforts de consolidation de la paix du BANUL ont été gravement compromis par le fait que le gouvernement au pouvoir et les dirigeants de l'opposition se sont révélés incapables de surmonter leurs différends sur des questions-clefs de gestion des affaires publiques. Entre-temps, la promotion de la réconciliation nationale a été affaiblie par les violations systématiques des droits de l'homme, l'exclusion et le harcèlement des opposants politiques et l'absence de réforme dans le secteur de la sécurité. Ces éléments ont contribué à la reprise de la guerre civile au Liberia et ont incité la communauté internationale à demander aux parties belligérantes d'essayer de parvenir à un règlement négocié du conflit.

Le 8 juillet 2003, alors que les combats entre les forces gouvernementales et plusieurs factions belligérantes s'intensifiaient et qu'on risquait d'assister à une tragédie humanitaire, le Secrétaire général a décidé de nommer Jacques Paul Klein (États-Unis) en tant que son Représentant spécial pour le Libéria (voir S/2003/695). Il lui a confié la tâche de coordonner les activités des organismes des Nations unies au Libéria et d'appuyer les nouveaux arrangements transitoires. Le 29 juillet 2003, le Secrétaire général a décrit le déploiement en trois phases des troupes internationales au Libéria, aboutissant à la création d'une opération de maintien de la paix pluridimensionnelle des Nations unies (S/2003/769). Il a également indiqué qu'à la suite de la nomination de M. Klein et de la création envisagée d'une opération des Nations unies au Libéria, le mandat du BANUL devrait bien entendu s'achever.

Depuis lors, la situation au Libéria a évolué rapidement. Le 1er août 2003, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 1497 (2003), autorisant la mise en place d'une force multinationale au Liberia et déclarant qu'il était disposé à mettre en place une force de stabilisation de l'ONU qui serait déployée au plus tard le 1er octobre 2003. En outre, le 18 août 2003, les parties libériennes ont signé à Accra un accord de paix global, dans lequel les parties ont demandé à l'Organisation des Nations unies de déployer une force au Liberia, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations unies, qui sera chargée d'appuyer le Gouvernement transitoire national du Libéria et de faciliter l'application de l'accord. Grâce au déploiement ultérieur de la Mission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest au Libéria, la situation en matière de sécurité dans le pays s'est améliorée.

Les événements ont abouti à la création de la Mission des Nations unies au Liberia (MINUL), notamment la démission de Taylor, le 11 août. La manière pacifique dont s'est passée la passation des pouvoirs au Libéria (S/2003/875). Le déploiement d'une mission de maintien de la paix des Nations unies est recommandé : ainsi que l'en avait prié le Conseil de sécurité, le Secrétaire général a présenté, le 11 septembre, un rapport (S/2003/875) contenant un aperçu de la situation générale dans le pays, ainsi que ses recommandations concernant le rôle que l'ONU peut jouer pour faciliter la mise en œuvre effective de l'accord de paix global, notamment en ce qui concerne la taille, la structure et le mandat d'une opération de maintien de la paix au Libéria.

Le Secrétaire général a recommandé que le Conseil de sécurité, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte, autorise le déploiement d'une opération de maintien de la paix des Nations unies dotée d'effectifs d'un maximum de 15 000 hommes, dont 250 observateurs militaires, 160 officiers d'état-major et un maximum de 875 membres de la police civile, 5 unités armées constituées supplémentaires fortes chacune de 120 personnes, ainsi que d'une composante civile de taille appréciable et du personnel d'appui requis.

La MINUL serait une opération pluridimensionnelle comportant des volets politique, militaire, police civile, justice pénale, affaires civiles, droits de l'homme, parité hommes-femmes, protection de l'enfance, DDR, information et soutien ainsi que, le moment venu, un volet électoral. Elle comporterait un mécanisme de coordination de ses activités avec celles des organismes humanitaires et de la communauté du développement. Elle agirait en étroite coordination avec la CEDEAO et l'Union africaine. Afin d'assurer une action coordonnée des Nations unies face aux nombreux problèmes de la sous-région, la Mission travaillerait également en étroite collaboration avec la Mission des Nations unies en Sierra Leone (MINUSIL), la Mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (MINUCI) et le Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest.

Placée sous la direction de mon Représentant spécial, la Mission serait responsable de ses propres activités ainsi que de celles du système des Nations unies au Liberia. Le Représentant spécial serait secondé par une équipe de gestion composée notamment de deux adjoints, d'un commandant de la force ayant le grade de général de corps d'armée, et d'un commissaire de police.

Un conseiller hors classe pour la parité hommes-femmes, épaulé par des collaborateurs, fera partie du Bureau du Représentant spécial du Secrétaire général et sera chargé de l'intégration d'une perspective sexospécifique dans les différents piliers du Bureau, ainsi que dans le contexte de la société civile et d'autres partenaires extérieurs. Par ailleurs, un conseiller pour le VIH/sida, également épaulé par des collaborateurs, sera adjoint au Bureau du Représentant spécial pour coordonner les activités de prévention de la transmission du VIH parmi le personnel civil et militaire de la Mission et les communautés locales.

Dans son rapport, le Secrétaire général a fait observer que la passation des pouvoirs du Président Taylor au Vice-Président Blah et la signature, par les parties libériennes, de l'accord de paix global offraient une occasion unique de mettre un terme aux souffrances du peuple libérien et de trouver une solution pacifique à un conflit qui avait été l'épicentre de l'instabilité dans la sous-région. Il a souligné que si l'Organisation des Nations unies et la communauté internationale dans son ensemble étaient prêtes à soutenir le processus de paix libérien, c'était aux parties libériennes elles-mêmes qu'incombait la responsabilité première de la réussite de l'accord de paix.

[modifier] Création de la MINUL et préparation des élections d'octobre 2005

Le 19 septembre 2003, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité la résolution 1509 (2003), en remerciant le Secrétaire général de son rapport du 11 septembre 2003 et de ses recommandations. Il a décidé que la MINUL comprendrait 15 000 membres du personnel militaire des Nations unies, dont un maximum de 250 observateurs militaires et 160 officiers d'état-major, et jusqu'à 1 115 fonctionnaires de la police civile, dont des unités constituées pour prêter leur concours au maintien de l'ordre sur tout le territoire du Liberia, ainsi que la composante civile appropriée. La Mission a été créée pour une période de 12 mois. Il a prié le Secrétaire général d'assurer le 1er octobre 2003 la passation des pouvoirs des forces de l'ECOMIL dirigées par la CEDEAO à la MINUL.

Comme prévu, la Mission des Nations unies au Libéria (MINUL) a assuré les fonctions de maintien de la paix des forces de la Mission de la CEDEAO au Liberia (ECOMIL) le 1er octobre. Les quelque 3 500 soldats ouest-africains qui avaient fait partie des troupes avancées de l'ECOMIL ont provisoirement coiffé un béret de soldat de la paix des Nations unies. Dans un communiqué paru le même jour, le Secrétaire général a accueilli avec satisfaction cette très importante évolution et a salué le rôle joué par la CEDEAO dans l'instauration du climat de sécurité qui a ouvert la voie au déploiement de la MINUL. Il a rendu hommage aux gouvernements du Bénin, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Nigeria, du Sénégal et du Togo pour leur contribution à la MINUL, ainsi qu'aux États-Unis pour leur appui à la force régionale. Le Secrétaire général s'est dit confiant que la MINUL pourrait être en mesure de contribuer de manière importante au règlement du conflit au Libéria pour autant que toutes les parties concernées coopèrent pleinement avec elle et que la communauté internationale fournisse les ressources nécessaires.

[modifier] La révolte de 2003

A faire

[modifier] Transition politique

Après le départ de Charles Taylor, une transition politique est entamé, notamment par la tenue d'élections législative et présidentielle. La campagne électorale s'est déroulée sans incidents notable, notamment grâce à la présence de 15 000 Casques bleus de l'UNMIL, présent dans le pays depuis octobre 2003.

Le 11 octobre 2005, les libériens sont appelés aux urnes pour élire leur président. Parmi les 22 candidats, on note la présence de George Weah (une ancienne star du football) et Ellen Johnson-Sirleaf (une économiste et ancienne responsable au sein de la Banque mondiale), qui sont les deux favoris dans les sondages.

Le 21 octobre, la Commission nationale électorale (NEC) annonce que George Weah a obtenu 28,3% des voix, devançant Ellen Johnson-Sirleaf qui a eu 19,8%. Ces derniers participeront donc au second tour qui a eu lieu le 8 novembre. Les résultats définitifs de ce premier tour sont rendu public le 26 octobre, après que 20 réclamations concernant des éventuelles fraudes aient été examinées.

Concernant les élections législatives, le Congrès pour le changement démocratique (CDC) de George Weah a obtenu 3 sièges sur 26 au Sénat et 15 sur 64 à la Chambre des représentant. Le Parti de l'unité d'Ellen Johnson-Sirleaf a obtenu 3 sièges au Sénat et 9 à la Chambre des représentants.

Le taux de participation a été de 74,9%.

Comme prévu, le 8 novembre a lieu le second tour de l'élection présidentielle. George Weah a réuni autour de lui plusieurs hommes politiques de poids, comme Winston Tubman (quatrième au premier tour), Varney Sherman (cinquième au premier tour) et Sékou Conneh (ancien chef de la rébellion du LURD (Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie)). Ellen Johnson-Sirleaf a comme soutien uniquement des hommes politiques de second plan, mais elle espère que les femmes feront la différence au moment de l'élection, pour faire peut-être d'elle la première femme élue démocratiquement présidente en Afrique. Le 23 novembre, la Commission électorale nationale (NEC) annonce les résultats définitifs, qui déclarent vainqueur Ellen Johnson Sirleaf avec 59,4% des votes, contre 40,6% pour George Weah. La nouvelle présidente doit prêter serment le 16 janvier 2006 et remettre sur pied un pays ravagé par la guerre civile.

Concernant la formation de son gouvernement, Ellen Johnson Sirleaf a affirmé son intention de « former un gouvernement d'unité qui dépassera les lignes de fracture entre les partis, les ethnies, et les religions. » La seul condition est de ne pas être corrompu. Elle n'a pas exclu la participation de George Weah au gouvernement, en ajoutant : « Mais le pays ne va pas cesser de fonctionner s'il n'est pas dans le gouvernement. Nous allons avancer, avec ou sans lui. »

Comme prévu, Ellen Johnson Sirleaf prête serment le 16 janvier, de nombreux personnages politique étaient présents, dont le perdant du second tour, George Weah. Au niveau international on peut noter la présence marquer pour l'aboutissement du processus de transition de la secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice, accompagnée de la première dame Laura Bush et de sa fille. Pour l'Afrique il y avait, le président sud-africains Thabo Mbeki, du Sénégal Abdoulaye Wade, du Niger Mamadou Tandja, du Ghana John Kufuor et de Sierra Leone Ahmad Tejan Kabbah. La France était représenté par la ministre déléguée à la Coopération, au Développement et à la Francophonie Brigitte Girardin, la Chine par le ministre des Affaires étrangères Li Zhaoxing, la Guinée par le Premier ministre Cellou Dalein Diallo et la Côte d'Ivoire par Simone Gbagbo, la femme de Laurent Gbagbo le président ivoirien.

Lors de son discours, elle a une fois de plus mis l'accent sur le fait que son gouvernement sera d'union nationale : « Mon gouvernement tendra la main de l'amitié et de la solidarité pour rallier tous les partis politiques (...) en tournant le dos à nos différences » et que la lutte contre la corruption sera l'une de ses priorités : « Sous mon administration, la corruption sera le principal ennemi public. Nous l'affronterons et le combattrons. » Elle remplace donc à ce jour officiellement Gyude Bryant.

Concernant le Parlement, les deux nouveaux présidents de chacune des chambres ont également prêté serment le même jour. Il s'agit d'Isaac Nyenabo pour le Sénat et d'Edwin Snowe pour l'Assemblée nationale.

[modifier] Lien externe


Histoire de l'Afrique

Afrique du Sud · Algérie · Angola · Bénin · Botswana · Burkina Faso · Burundi · Cameroun · Cap-Vert · République centrafricaine · Union des Comores · Congo · République démocratique du Congo · Côte d’Ivoire · Djibouti · Égypte · Érythrée · Éthiopie · Gabon · Gambie · Ghana · Guinée · Guinée-Bissau · Guinée équatoriale · Kenya · Lesotho · Libéria · Libye · Madagascar · Maroc · Malawi · Mali · Maurice · Mauritanie · Mozambique · Namibie · Niger · Nigeria · Ouganda · République arabe sahraouie démocratique · Rwanda · Sao Tomé-et-Principe · Sénégal · Seychelles · Sierra Leone · Somalie · Soudan · Swaziland · Tanzanie · Tchad · Togo · Tunisie · Zambie · Zimbabwe

THIS WEB:

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - be - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - closed_zh_tw - co - cr - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - haw - he - hi - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - ms - mt - mus - my - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - ru_sib - rw - sa - sc - scn - sco - sd - se - searchcom - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sq - sr - ss - st - su - sv - sw - ta - te - test - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tokipona - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu

Static Wikipedia 2008 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2007:

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - be - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - closed_zh_tw - co - cr - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - haw - he - hi - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - ms - mt - mus - my - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - ru_sib - rw - sa - sc - scn - sco - sd - se - searchcom - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sq - sr - ss - st - su - sv - sw - ta - te - test - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tokipona - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu

Static Wikipedia 2006:

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - be - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - closed_zh_tw - co - cr - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - haw - he - hi - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - ms - mt - mus - my - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - ru_sib - rw - sa - sc - scn - sco - sd - se - searchcom - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sq - sr - ss - st - su - sv - sw - ta - te - test - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tokipona - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu