Henri Dunant
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Naissance : | 8 mai 1828 Genève (Suisse) |
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Décès: | 30 octobre 1910 Heiden (Suisse) |
Occupation : | Fondateur de la Croix-Rouge |
Photo: Vers 1860 |
Henri Dunant ou Henry Dunant ou Jean Henri Dunant (8 mai 1828 à Genève - 30 octobre 1910 à Heiden) est un humaniste suisse, fondateur du Comité international de la Croix-Rouge et promoteur de la 1ère convention de Genève.
Sommaire |
[modifier] Biographie
[modifier] Une jeunesse chrétienne engagée
Issu d'une famille protestante, Henri Dunant se distingue tôt par l'intensité de sa ferveur religieuse. Assidu aux sermons du pasteur Gaussen à la chapelle de l'Oratoire, il lit régulièrement la Bible, et, suivant l'exemple de ses parents, chrétiens engagés dans des actions de charité, il devient visiteur en prison. Engagé dans une église protestante évangélique, il souhaite développer une action moins individuelle, et organise avec des amis la Réunion du jeudi qui deviendra ensuite l'Union de Genève, qu'il finance, pour laquelle il recrute les premiers membres et dont il deviendra secrétaire international. Grâce à son énergie, l'Union de Genève devient en 1850 le centre d'un réseau quasi mondial et c'est Henry Dunant lui-même qui rédige la charte des Unions chrétiennes de jeunes gens (UCJG), en 1855 à Paris.
[modifier] Algérie
Henri Dunant est envoyé par la Compagnie Genevoise qui, par concession du gouvernement français, a reçu un terrain à Sétif. En 1857, il fonde et fait prospérer la Société des Moulins de Mons Djémila. L'autorisation de l'exploitation d'une chute d'eau pour faire fonctionner ses moulins n'arrivant pas, il décide de s'adresser à Napoléon III.
On lui présente une découverte de carrières de marbre en Algérie. Il les fait acheter par ses actionnaires. Cela s'avère être un traquenard organisé pour saboter son projet d'organisation d'assistance ; elles n'existent pas.
[modifier] Bataille de Solférino
En se rendant en Lombardie pour faire sa requête à Napoléon III, il se trouve au milieu de la bataille de Solférino pendant la guerre qui opposait la France et l'Italie à l'Autriche-Hongrie. Il rencontre Louis Appia, un ami médecin genevois, qui s'occupe d'un dispensaire pour soigner les blessés de guerre et il s'engage à ses côtés.
Pour faire passer un convoi de blessés au milieu du champ de bataille, il eut l'idée de faire une croix (symbole chrétien) de sang sur des drapeaux blancs pour montrer la neutralité; le convoi réussit à passer.
Il fait parvenir ses impressions de guerre à une amie, la comtesse de Gasparin, à Genève, qui les fera publier anonymement dans le Journal de Genève. C'était la première fois qu'on décrivait les horreurs d'un champ de bataille.
À son retour de Solférino, il publie ses impressions dans son livre « Un Souvenir de Solférino ».
Préoccupé par la situation des blessés qu'il observa sur le champ de bataille, il eut l'idée d'une organisation neutre d'assistance aux soldats blessés en temps de guerre.
Lors d'une rencontre avec Napoléon III à Paris, pour son problème de barrage en Algérie, ce dernier lui promet son appui pour son organisation neutre d'assistance.
Il s'efforce de contacter les principaux pays pour « étudier les moyens de pourvoir à l'insuffisance du service sanitaire dans les armées en campagne » et créer une organisation mondiale neutre.
Il imagine le principe de la neutralité des blessés et du personnel soignant :
- un militaire hors de combat à cause de ses blessures cesse d'être un ennemi, il doit désormais être considéré comme un être humain qui a besoin d'aide.
- les médecins et les infirmiers pourront donner leurs soins sans crainte d'être capturés. Ainsi ils ne seront pas forcés d'abandonner leurs blessés en cas de percée adverse.
[modifier] La 1ère convention de Genève
Le 26 octobre 1863, une conférence avec les représentants de quatorze États eut lieu à Genève. Pour aboutir, l'année du 8 au 22 août 1864, à l'élaboration par les délégués de seize États à la convention de Genève de 1864, qui établit la Croix-Rouge internationale de manière permanente.
[modifier] Le prix Nobel de la paix
En 1901, Henry Dunant reçoit le premier prix Nobel de la paix avec l'homme politique français Frédéric Passy.
Il meurt dans la chambre d'un hospice de Heiden.
[modifier] Films
- Henri Dunant, du rouge sur la croix de Dominique Othenin-Girard, 2006.
- D'homme à hommes de Christian-Jaque, 1948.
[modifier] Liens externes
- (fr) La Société Henry Dunant
- (fr) Biographie
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