Henri Bouquet
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article est une ébauche à compléter concernant la Nouvelle-France, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant. |
Henri Bouquet (1719 - 2 septembre 1765) est un officier mercenaire de l'armée britannique remarqué dans la guerre de sept ans entre les français et les britanniques et la guerre de Pontiac. Bouquet est mieux connu pour sa victoire sur des Amérindiens d'Amérique à la bataille de « Bushy Run », se dégageant du siège du fort Pitt pendant la guerre contre Pontiac.
Il est né à Rolle en Suisse, fils d'un officier d'armée. Comme beaucoup d'officiers militaires de son temps, il a servi comme mercenaire pour d'autres pays étrangers. Il a commencé sa carrière militaire dans l'armée des Pays-bas et a été plus tard au service de la Sardaigne. En 1748, il est revenu au service des Pays-bas, comme lieutenant-colonel des mercenaires suisses.
Il a pris du service de l'armée britannique en 1756 avec le grade de lieutenant-colonel . Il a servi sous les ordres du Général John Forbes dans l'expédition contre la garnison française du fort Duquesne (Pittsburgh, Pennsylvanie actuellement) en 1758, et sur son avis que l'armée a construit une nouvelle route par la Pennsylvanie centrale, au lieu d'utiliser la route du Maryland faite pendant l'échec de l'expédition réussie de Braddock. Bouquet et ses troupes ont été attaqués par les français et les amérindiens à Loyalhanna, près de l'actuel Ligonier en Pennsylvanie, mais l'attaque repoussée, ils se sont dirigés vers le fort Duquesne, qui avait été abandonné et rasé par les Français pendant leur retraite.
En 1763, la guerre de Pontiac a éclaté à la frontière. Pontiac, un chef de guerre des Outaouais, a commencé à soulever les Indiens qui avaient été alliés des Français pour combattre les Britanniques. Le vrai motif est que les Améridiens voulaient conserver leurs terres. Les attaques lancées par Pontiac sur des forts, si elles avaient réussi, selon lui prouvait l'influence des français dans le soulèvement. Le conflit a commencé par le siège du fort Detroit le 10 mai 1763. Le fort Sandusky, le Fort Michillimakinac, le fort Presqu'île et de nombreux avant-postes frontaliers ont été rapidement débordés.
Plusieurs forts étaient tombés aux tribus alliées,fort Pitt, fort Ligionier, et le fort Bedford le long du chemin Forbes. Bouquet qui s'est retrouvé à Philadelphie, a rassemblé à la hâte 500 hommes, la plupart d'entre eux des mercenaires montagnards d'Écosse, pour libérer ces forts. Le 5 août 1763, bouquet et sa troupe ont été attaqués par des guerriers des tribus des Lenape-Delaware, de Mingo, de shawnee et de Wyandot près d'un petit avant-poste appelé Bushy Run, dans ce qui est maintenant le comté de Westmoreland, en Pennsylvanie. Une bataille qui a durée deux jours, les tribus ont été défaites par Bouquet et le fort Pitt a été libéré.
La campagne contre Pontiac a valu à Bouquet de s'octroyer une réputation de criminel de guerre et de précursseur des armes biologiques. Dans une série de lettres échangées pendant l'été de 1764 entre Bouquet et son commandant, le Général Jeffrey Amherst, il conçoit l'idée d'infecter les Indiens de la petite vérole (la variole) en leur donnant des couvertures contaminées par cette maladie qui sévissait à l'hôpital du fort. Il désignait les amérindiens sous le terme infâmant de "vermine" et des textes démontrent que le projet a bien été mis en action par des distributions de couvertures. Une épidémie de variole s'est effectivement répandue parmi les Indiens, provoquant des milliers de morts. Si cette épidémie à bien été entretenue par des moyen artificiel visant à tuer une certaine population, il ne fait aucun doute qu'il s'agit du premier acte de bioterrorisme raciste en Amérique du nord.Il faut cependant admettre que les épidémies de variole n'ont aucunement besoin d'aide supplémentaire pour se propager et que dans tous les cas elle ne fait aucune différence entre les Indiens et les blancs... Plusieurs échanges de correspondances de l'été 1763 entre le gouverneur militaire de la Nouvelle-France Jeffrey Amherst et les mercenaires suisses Henri Bouquet et Siméon Écuyer sont conservées dans des archives en langue anglaise.
Les lettres racistes traitant les Amérindiens de « vermine » démontrent une volonté certaine d'exterminer la population indienne rebelle, à l'exeption des alliés indiens: • "...that Vermine ... have forfeited all claim to the rights of humanity" (Bouquet à Amherst,le 25 uin • "I would rather chose the liberty to kill any Savage..." (Bouquet à Amherst, le 25 juine) [121k] • "...Measures to be taken as would Bring about the Total Extirpation of those Indian Nations" (Amherst au Sire William Johnson, Superintendent of the Northern Indian Department,le 9 juillet • "...their Total Extirpation is scarce sufficient Attonement..." (Amherst à George Croghan, Deputy Agent for Indian Affairs, le 7 août • "...put a most Effectual Stop to their very Being" (Amherst à Johnson, le 27 août emphasis in original).
À l'automne de 1764, Bouquet a été nommé commandant du fort Pitt. Pour mater le soulèvement des tribus indiennes avec un mandat clair. Il a mené une force de 1.500 miliciens et de soldats réguliers à partir du fort dans la région de l'Ohio. Le 13 octobre 1764, l'armée de Bouquet a atteint le fleuve de Tuscarawas. Peu après les shawnee, les Seneca et les Lenape-Delaware sont venus se rendre par crainte des exactions britanniques. Comme conditions pour le traité de paix, Bouquet a exigé le retour de tous les captifs britanniques contre la promesse de ne pas détruire les villages des Indiens ou de ne pas s'approprier leurs terres. L'échange des captifs s'est mal déroulé et beaucoup d'européens ayant adoptés le style de vie et les valeurs des amérindiens ont du être pris contre leur gré. Ceci a causé beaucoup d'amertume parmi les groupes indigènes. Bouquet a déplacé son armée du fleuve de Tuscarawas vers le fleuve de Muskingum l'actuel Coshocton, Ohio. Il s'est positionné au cœur des terres tribales et cela lui permettrait de frapper rapidement les villages des autochtones s'ils refusaient de coopérer.
En 1765, Bouquet a été promu général de brigade et placé aux commandes de toutes les forces britanniques dans les colonies méridionales. Il est mort à Pensacola, au sud de la Floride le 2 septembre 1765, probablement de la fièvre jaune.
- http://www.nativeweb.org/pages/legal/amherst/lord_jeff.html
- Peter d'Errico : Jeffrey Amherst and Smallpox Blankets
http://www.nativeweb.org/pages/legal/amherst/lord_jeff.html citation: ""... si tous les arbres se changeaient en Indien..." Colonel Henry Bouquet to General Amherst, le 29 juin 1763.
[modifier] Bibliographie
- Bouquet, Henri, The papers of Col. Henry Bouquet. Prepared by Frontier forts and trails survey, Federal works agency, Work projects administration; editied by Sylverster K. Stevens and Donald H. Kent.
•"Plains Indian Smallpox Genocide", by O. N. Eddins
[modifier] Références
Published by the Commonwealth of Pennsylvania, Pennsylvania Historical and Museum Commission, Harrisburg, 1991. Second edition, second printing. Text by Donald H. Kent; edited by Dr. S.W. Higginbotham and Donald H. Kent.
Portail de la Nouvelle-France – Accédez aux articles de Wikipédia concernant la Nouvelle-France. |