François Paul de Brueys d'Aigalliers
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous avez de 
François Paul de Brueys d'Aigalliers (° 12 février 1753 à Uzès - † 1er août 1798 à Aboukir), vice-amiral français.
Sommaire |
[modifier] Avant la Révolution française
Marin à treize ans, François Paul Brueys d'Arvilliers commande la flûte Le Barbeau en 1788. Il participe à la Guerre d'Indépendance des États-Unis d'Amérique.
[modifier] Sous la Révolution
Il était lieutenant de la marine royale , au commencement de la révolution. Quoique noble, il n'émigra pas, et,la Révolution le promeut capitaine de vaisseau à la fin de 1792. Il eut le commandement d'un vaisseau qui fit partie de l'escadre conduite par l'amiral Truguet sur les côtes de Naples et de Sardaigne.
Forcé de quitter sa place, destitué comme noble en 1793, il fut rappelé sous le ministère de Truguet. Réintégré en 1795, il est major général sous Justin Bonaventure Morard de Galles pendant l'expédition d'Irlande.
Promu contre-amiral en novembre 1796, Truguet lui donna l'ordre d'aller croiser dans l'Adriatique. La paix était conclue lorsqu'il arriva à Venise; il fit voile pour les îles Ioniennes, et fut obligé, pour y vivre pendant une longue station, d'avoir recours à Ali Pacha. Il s'empara des îles ioniennes et des navires vénitiens mouillés à Corfou.
Napoléon Bonaparte le remarque et le fait désigner comme commandant en chef de la flotte destinée à transporter l'Expédition d'Égypte.
Il réussit à tromper les Anglais qui voulaient lui disputer le passage, il réussit à atteindre Malte sans encombre puis Alexandrie, le 1er juillet 1798.
Il arriva heureusement dans la rade d'Aboukir. Aussitôt après le débarquement des troupes, il aurait dû ou entrer dans le port d'Alexandrie, ou retourner sans perdre de temps en France, à Malte ou à Corfou. Il n'en fit rien et s'embossa pour attendre les Anglais.
Horatio Nelson l'attaque dans la rade d'Aboukir, le 1er août 1798. Le combat fut terrible, mais la victoire se décida pour les Anglais. Dès lors Brueys ne chercha plus que la mort; atteint de deux blessures, il ne voulut pas descendre pour se faire panser : Un amiral français, dit-il, doit mourir sur son banc de quart. Bientôt un boulet vint le frapper, et il expira au moment où son vaisseau, l'Orient, sautait avec tout l'équipage de son navire, avec une explosion terrible.
Napoléon Bonaparte disait à ceux qui faisaient valoir la faute qu'il avait commise en restant à l'ancre au moment de l'attaque britannique :"Si, dans ce funeste évènement, il a commis des fautes, il les a expiées par sa fin glorieuse"
En tant que marin d'Empire, son nom figure sur l'arc de triomphe de l'Étoile, à Paris.
[modifier] Source partielle
« François Paul de Brueys d'Aigalliers », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail édition](Wikisource)
[modifier] Liens externes
 |
Portail maritime – Accédez aux articles de Wikipédia concernant le monde maritime. |
