Projet:Environnement/Une vérité qui dérange/Vulgarisation
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Cette partie rassemble pour l'instant des remarques, visant à terme à rédiger un paragraphe Mise en scène dans l'article.
Sommaire |
[modifier] Méthodes de vulgarisation
- la vulgarisation scientifique est conduite dans un sens vers le haut pour le public : livraison de données incontestables et recompilées sous forme de graphes chronologiques, jusqu'alors inconnues du grand public, sans simplification ou réduction du propos (le seul média / médiateur est Al Gore, via sa conférence).
[modifier] Séquençage du documentaire
Trois types de séquences sont observables dans le documentaire :
- des photos, vidéos et clips d'imagerie digitale sur l'"état du monde" ;
- les séquences de la conférence Keynote menée par Gore de par le monde,
- ... entrecoupées de séquences autobiographiques filmées sur son engagement.
On pourra ici s'interroger sur le bien fondé réel de cette troisième partie.
[modifier] Séquence multimédia
[modifier] Clips d'animation
- <Futurama : voir Compte-rendu>
[modifier] Conférence keynote
- Keynote
- la question de l'emploi détourné de la marque Apple a déjà été identifiée et débattue sur les Talk pages de l'interwiki.
Elle a été donnée à 2000 reprises par Gore dans diverses villes du monde. L'objet de cette conférence, du documentaire qui la filme, et du livre d'accompagnement est la prise de conscience du public par diffusion.
[modifier] Biopic sur Gore
- Une autobiographie d'Al Gore
[modifier] Liste des apparitions
Des séquences de ce genre, liées à la présentation intime du passé de l'auditeur, parcourent le film du début à la fin et entrecoupent les séquences de "science dures" de la conférence. On pourrait penser qu'Al Gore se sert de ce support à des fins électoralistes.
Il faut plutôt voir à mon sens l'ensemble du document, avec des informations nécessitant réflexion et concentration ; ces séquences "familiales" permettent de susciter l'empathie du téléspectateur, mécanisme largement identifié dans l'industrie du cinéma dont les américains sont des maîtres en technique non contestables : elles relient le passé et la prise de conscience propre du locuteur, avec le passé (par identification) et la prise de conscience instantanée du spectateur.
Voici ces réminiscences mises à l'écran :
- le ranch familial des Gore, éleveurs d'un type particulier de bovin . Al indique sur la route s'être planté avec la voiture du pater familias à tel endroit.
- la tension lorsque le couple Gore faillit perdre leur enfant de 6 ans à l'hôpital : transition (implicite) vers le sujet "vous chérissez vos enfants, faîtes en sorte que leur foyer (la terre) reste vivable".
- sa vie fusionnelle d'enfant avec une grande soeur ; elle commence à fumer un jour ; ne s'arrêtera jamais ; meurt du cancer. Transition par parabole vers un sujet concernant le fait que les choses vont de mal en pis sans que la vie au jour-le-jour ne permette de le déceler: schématiquement "la Terre va mourir d'un cancer, à petit feu." Accroche : traumatisé, le pater familias de la famille Gore met fin à ses cultures de tabac. Katrina sera t'il le traumatisme nécessaire pour que le gouvernement ratifie Kyoto ?
- Images variées de la même conférence à divers endroits du Monde, notamment en Chine (dans le documentaire, il annonce l'avoir faite plus de mille fois, 2000 à la TV française lors de la sortie - France 2). Image de Gore en réunion avec des officiels chinois à propos d'une mine de charbon à ciel ouvert en Mongolie ; commentaire "ils ont une compréhension de ces phénomènes et problématiques bien plus avancée que nous (U.S.)".
- séquence "la vie est un sacerdoce" alors que la Vérité qui dérange... les politiques adverses, telle qu'elle nous est expliquée depuis plus d'une heure, patiemment et posément, est balayée par un revers de la main par ses opposants politiques montrés lors de leurs déclarations en meeting électoral : Ronald Reagan , George Bush père et (un intervenant dans une audition publique) <à identifier> traînent chacun dans la boue les visées dangereuses pour le sacro-saint développement économique des États-Unis de cet activiste écologique dangereux présenté comme celui dont les idées vont jeter à la rue tous les travailleurs américains à cause du poids des mesures régulatoires imposées à l'économie (contradiction prohibée du credo de la main invisible du marché, théocratie économique du parti républicain). Autrement dit le message de Gore présenté ici est contré par des tribuns en campagne lorsqu'il passe sur le terrain de l'écologie politique.
[modifier] Controverse
Il apparaît que l'ancien candidat éconduit se sert du documentaire pour faire passer des détails autobiographiques, vraissemblablement au public américain.
En revanche, s'en tenir à cette remarque électoraliste serait faire bien peu de cas de l'oeuvre d'ensemble, vu que chacune des séquences "biopic" est justifiée par une transition vers la séquence conférence qui la suit, amenant une collusion sincère des convictions du bonhomme avec la conférence qu'il a répétée.
Il n'y a donc pas lieu de chagriner, il s'agit d'un film militant, qui utilise les moyens à disposisition pour faire passer son message : il relève d'écologie politique. Une acception particulière à ce domaine en France est venu discréditer ce mot : cela dit, ceci ne concerne que la France. Par exemple : la mobilisation citoyenne sur le thème de l'écologie est toute autre en Allemagne; et concerne l'ensemble du spectre politique.
D'un autre côté : après avoir résumé son implication politique au travers des séquences et cité ses adversaires lorsqu'ils se révélèrent au grand jour, Al Gore recentre son propos en identifiant que, compte tenu de l'état de la planète tel que rapporté par la conférence, la question n'est plus politique mais morale puisque, la sachant, on ne peut plus laisser cette situation se déteriorer sans se lancer dans l'écheveau de mesures nécessaires. Espérons qu'elles seront suffisantes...
<conclusion de la conférence> + "10 tips"
[modifier] Mise en scène
<après le CR détaillé>