Efraín Ríos Montt
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Efraín Ríos Montt est un militaire et homme d'État du Guatemala. Né le 16 juillet 1924 à Huehuetenango.
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[modifier] Carrière d'officier et de diplomate
Il commence sa carrière militaire comme cadet en 1946, diplomé de l'école des Amériques situé dans la zone du canal à Panama en 1950.
En 1954, alors jeune officier, il joue un rôle mineur dans l'Opération PBSUCCESS, coup d'état, organisé par la CIA, qui entraine la chute du président guatemaltèque Jacobo Arbenz Guzmán. Il sera promu général en 1972 et puis chef de l'État-major.
En 1973, il démissionne de son poste à l'ambassade du Guatemala à Washington, pour participer aux élections présidentielles Guatemaltèques de mars 1974 comme candidat d'une coallition dirigée par le partido de la Democracia Cristiana, battu par son rival de l'aile droite, le Général Kjell Eugenio Laugerud García, par une différence de 70 000 votes, Rios Montt dénonça une fraude électorale massive, reprochant aux prêtres catholiques de s'interroger sur le sort des communautés mayas catholiques et accusant ces même prêtres d'être des agents gauchistes.Il est accusé d'avoir perçu pour plusieurs centaines de miliers de dollars américains de pot-de-vin au cours de son séjour à Madrid ou il occupa un poste d'attaché militaire à l'ambassade du Guatemala jusqu'en 1977.
En 1978, il quitta l'église Catholique et deviendra ministre du culte de la Church of the Word (Gospel Outreach), une église évangélique basée en Californie; depuis lors Jerry Falwell et Pat Robertson ont été ses amis personnels.
[modifier] Prise de pouvoir
[modifier] Frijoles y Fusiles
Le 7 mars, 1982, le général Ángel Aníbal Guevara, candidat officiel du Frente Democratico Popular (FDP),successeur désigné de Romeo Lucas Garcia gagna les élections présidentielles, qui furent largement dénoncées comme ayant été entachées de fraude, par les opposants de droite comme de gauche. Le 23 mars, avec le soutien de leurs compagnons d'arme, le général Horacio Egberto Maldonado Schaad, le colonel Francisco Luis Gordillo Martínez et Ríos Montt prennent le pouvoir par un coup d'État, discrètement appuyé par la CIA, déposant le général Romeo Lucas García. Ils installent une junte militaire avec Ríos Montt à sa tête. La junte suspend immediatement la constitution, shut down the legislature, établit des tribunaux secrets, et entamme un campagne contre les dissidents politiques utilisant l'enlèvement, la torture et les assassinats extra-judiciaires. Le coup fut décrit comme l'œuvre d' Oficiales jovenes (jeunes officiers militaires), destiné à prevenir l'investiture de Guevara au poste de président le 1er juillet.
Lors de sa courte présence au pouvoir il met en place les Patrullas de Autodefensa Civil (PAC), Patrouilles d'autodéfense civiles , miliciens recrutés de force par l'armée et ayant comme objectif d'éradiquer la guérilla. Ainsi, 440 villages sont complètement rasés, près de 10 000 Indiens massacrés ou jetés par hélicoptère dans l'océan Pacifique.
Il est à son tour renversé lors d'un coup d'État en août 1983 par son ministre de la défense le général Mejía Victores.
[modifier] Retour
En 1989, Il fonde le Frente Republicano Guatemalteco (FRG), Front républicain guatémaltèque et tente de se présenter aux élections présidentielles de 1990, mais en fut empéché par une décision de la court constitutionelle, se basant sur une article de la constitution du pays, empêchant les participants à un coup d'état de devenir président.
Député FRG de 1990 à 2004, il fut élu en 1994 président de la chambre unicamérale, sa tentative de participer aux présidentielle de 1994 également empêché, il soutint son collègue et ami du FRG, Alfonso Portillo au poste de candidat à l'élection pour la présidence de la république, élection, que Portillo perdit de peu en 1995 et gagna en 1999.
En aout 1999 Portillo admis la participation du gouvernement Guatemaltèque dans les atteintes aux droits de l'homme durant les 20 années précédentes, y compris pour les deux massacres ayant eu lieu au cours de la présidence de Ríos Montt. Le premier à Plan de Sánchez, au Baja Verapaz, causant la mort de 268 personnes, ainsi qu'a Dos Erres au Petén, ou plus de 200 personnes furent assassineés.
En 2000 Rios Montt devient président du Congrès.
[modifier] Candidat à la Présidentielle de 2003
Rios Montt fut désigné, par le FRG, en mai 2003, pour la prochaine élection présidentielle de novembre, mais sa candidature fut initiallement, et une fois de plus rejeté par the electoral registry et par deux juridictions inférieures. En juillet 2003, la plus haute juridiction Guatemaltèque, qui comprenait plusieurs magistrats appointed from the FRG, approuva sa candidature au poste de président ignorant ostensiblement une interdiction constitutionelle qui interdit aux anciens dictateurs de briguer le poste de président, qui l'avait empêcher de participer aux précédentes élections présidentielles, et dont il déclara qu'elle avait spécialement été écrite afin de lui interdire de participer.
Plus tard, Bien que la court suprême ai suspendu sa campagne présidentielle et jugé recevable une plainte, émanant de deux partis de centre-droit, visant à interdire, constitutionellement, au général de prétendre à la fonction présidentielle. Ríos Montt dénonça cet arrêt comme étant un manipulation judiciaire et, appela, dans une déclaration radiodiffusée, ses partisans à manifester dans les rues contre cette décisions. Le 24 juillet, in a day known as jueves negro (Jeudi Noir) des miliers de sympathisants du FRG masqués et armés de machettes, de bâtons et de fusils, envahirent les rues de Guatemala Ciudad. Transportés en bus de toutes les régions du pays par le FRG, certains participants ont déclaré que les personnes travaillant dans des municipalités controllé par le FRG avaient été menacé de licenciement au cas ou ils refuseraient de participer à la protestation. Les manifestants bloquèrent la circulation, entonnèrent des slogans menaçant et brandirent leurs machettes.
En tête de cortège on trouvait des militants FRG bien connus, y compris d'éminents membres du congrès, qui furent photographiés par la presse plus tôt dans la matinée alors qu'ils coordonnaient les actions en compagnie du secretaire personnel de Zury Ríos Montt, la fille du général. Les manifestants marchèrent en direction des tribunaux, des sièges des partis d'opposition et des journaux, incendiants des batiments, tirant en direction des fenêtres et brulant voitures et pneus dans les rues. Un journaliste de télévision, Héctor Fernando Ramírez, déceda d'une crise cardiaque en fuyant la foule. Après deux jours de destruction dans les principales artères de Ciudad Guatemala, les émeutiers se dispersèrent lorsqu'un enregistrement audio de Rios Montt fut diffusé par hauts parleurs, les appelant à regagner leurs foyers.
La situation était si chaotique durant le week-end que les locaux de l'ONU et ceux de l'ambassade des États Unis furent fermés.
Following the rioting, the Constitutional Court, packed with allies of Ríos Montt and Portillo, overturned the Supreme Court decision. The legal reasoning behind the final decision was not immediately made public. Legal reasoning had nothing to do with it; the riots were effective in scaring everyone into silence. However, Ríos Montt had argued that the ban on coup leaders, formalized in the 1985 Constitution, could not be applied retroactively to acts before that date. Many Guatemalans expressed anger over the Court's decision.
En 2003, il se présente aux élections présidentielles. Après une bataille juridique qui tourne en sa faveur (la constitution interdit en effet aux anciens participants à un coup d'État de se présenter), il est battu lors du premier tour le 9 novembre 2003.
Le général Efraín Ríos Montt est pasteur évangélique proche de Pat Robertson. Il est membre de la Church of the World (Gospel Outreach), basée en Californie (sources : "Inside the League" par Jon Lee Anderson, 1986 et "Spiritual Warfare" par Sara Diamond, 1989). Son frère, Mgr Mario Ríos Montt, est évêque catholique du Guatemala.
