Courtelary
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| Courtelary (Berne) | |
|---|---|
 |
|
| Administration | |
| Pays |  Suisse |
| Canton | Berne |
| District | Courtelary |
| Langue(s) | Français |
| Syndic / Maire / Président de commune |
M. Otto Borruat |
| Code postal | 2608 |
| N° OFS | 0434 |
| Site Web | www.courtelary.ch |
| Géographie | |
| Latitude | 47° 11' N |
| Longitude | 7° 4' E |
| Altitude | 695 m |
| Superficie | 22.24 km² |
| Communes limitrophes | Cormoret, Nods, Cortébert ,Mont-Tramelan,Les Breuleux,La Chaux-des-Breuleux |
| Démographie | |
| Population - Totale (année) - Densité |
1163 hab. (2004) 52 hab/km2 |
| Gentilé | |
| Localisation | |
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Courtelary est une commune suisse du canton de Berne, située dans le district de Courtelary. Elle fait partie de la région du Jura bernois, la partie francophone du canton de Berne.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Courtelary se trouve à 14 km à vol d’oiseau de Bienne, dans la partie médiane du Vallon de Saint-Imier, le long du cours de la Suze.
Le point culminant du territoire communal est à 1263 m sur la Montagne du Droit et à 1540 m sur les hauteurs de la chaîne de Chasseral.
Le territoire communal est occupé à raison de 5 % par l’habitat, 43 % par la forêt, 51 % par les zones agricoles et 1 % de sol improductif.
[modifier] Histoire
La première mention écrite de Courtelary remonte à 962, avec le nom de Curtis Alerici. Par la suite apparurent d’autres toponymes : Curte Alesi (1175) et Cortaleri (1178). Le nom du lieu provient vraisemblablement de la cour d'un Bourguignon du nom d’Alaric. Courtelary appartenait alors à l’ Abbaye de Moutier-Grandval, mais le chapitre de Saint-Imier possédait des également des biens sur le territoire de Courtelary.
Le village appartenait à l’Evêché de Bâle, mais l’influence de Bienne se fit de plus en plus sentir. En 1530, les Biennois introduisirent la réforme dans le vallon de Saint-Imier, contre la volonté des habitants. Les Biennois affermèrent le château à la ville de Soleure. En 1604, une cour de justice est installée à Courtelary. En 1606, le village devient le siège des baillis d’Erguël.
Après que les troupes françaises eurent envahi l’Evêché de Bâle en 1792, une Assemblée législative du Pays d'Erguël se réunit sans succès à Courtelary dans le but de créer une république indépendante. De 1797 à 1815, Courtelary appartint à la France et fut le chef-lieu d'un canton du Département du Mont Terrible, puis, à partir de 1800, du Département du Haut-Rhin, auquel le Mont Terrible fut rattaché. Par décision du congrès de Vienne, l’Erguël fut rattaché au canton de Berne en 1815 et devint une préfecture en 1831.
[modifier] Transports
- Sur la ligne ferroviaire Bienne - Sonceboz-Sombeval - La Chaux-de-Fonds (Durant 17 ans, la Flèche du Jura relia les Montagnes neuchâteloises au reste de la Suisse en passant par Courtelary).
[modifier] Économie
La société Camille Bloch, sise à Courtelary, est le dernier fabricant indépendant de chocolat suisse.
[modifier] Manifestations
Chaque année en octobre se déroulent les "Dix Bornes de Courtelary", un cross organisé par le Club athlétique de Courtelary.
[modifier] Personnalités
Courtelary est le lieu de naissance du compositeur suisse Paul Miche.
Le sculpteur Eugenio Santoro a exposé au Musée de l'art brut.
[modifier] Curiosité naturelle
Le Creux-de-Glace est une doline dans laquelle la neige persiste durant toute l'année.
[modifier] Liens internet
- Site officiel de l'office du tourisme du Jura bernois
- Site officiel de la promotion économique du Canton de Berne
- Site officiel de la chambre économique du Jura bernois
- Site du Centre de recherche et de documentation du Jura bernois
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