Conspiration des Égaux
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Conspiration des Égaux (1796).
Gracchus Babeuf avec quelques adeptes (les Égaux), dans un contexte d'exaspération sociale à la vie chère, tentera de renverser le Directoire.
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[modifier] Les conspirateurs
Outre Gracchus Babeuf, six hommes se sont joints à lui : Philippe Buonarrotti, Augustin-Joseph-Alexandre Darthé, Sylvain Maréchal, Félix Lepeletier, Antonelle, Debon, Georges Grisel qui ne restera pas dans la conspiration.
[modifier] Création d'un réseau d'agents
Un réseau d'agents militaires, composé de Germain,Vaneck,Jean Antoine Rossignol, Fyon, et Massart, a par ailleurs été créé, ainsi que des agents révolutionnaires qui seront placés dans chaque arrondissement de Paris. Les Babouvistes sont devenus des conspirateurs.
[modifier] La propagande babouviste
Plusieurs quartiers de Paris apparaissent gagnés par la propagande babouviste, et les affidés de Babeuf ne prennent plus la peine de dissimuler leur "activité séditieuse" aux yeux de la police. Solidement implantée dans Paris, la propagande babouviste ne touche cependant pas que la capitale et l'on évoque les mêmes thèmes çà et là en province. la propagande babouviste agite dangeureusement l'opinion et, le 2 mai 1796, le gouvernement a été obligé d'ordonner le licenciement et le désarmement de la légion de police , légion qui avait été séduite par les manœuvres et par l'argent de la faction babouviste, elle devenait chaque jour plus indisciplinée. les soldats couraient les rues en désordre, effrayant les citoyens par leurs menances et par les discours les plus séditieux.
[modifier] Arrestation des Égaux
La légion de police licenciée, il faut désormais s'occuper de démanteler la conspiration babouviste. Le 10 mai 1796, Gracchus Babeuf qui porte un faux nom (Tissot) est arrêté le premier, ainsi que Buonarrotti qui l'aidait à mettre au point le manifeste devant annoncer aux Parisiens la victoire des conjurés. Les premiers mots ont déjà été écrits : "Le peuple avance, la tyrannie n'est plus. Vous êtes libres"... Ses complices arrêtés, 245 mandats d'arrêt sont lancés par Lazare Nicolas Marguerite Carnot qui entend faire rendre gorge à ces extrémistes jacobins, dont les projets anarchistes menaçaient la République.
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