Commission Gomery
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La Commission Gomery, créée en 2004, est une commission d'enquête canadienne chargée de faire la lumière sur le scandale des commandites. Elle est nommée en l'honneur de son président, le juge québécois John Gomery.
Le peu de résultats obtenus à la suite des témoignages laconiques de deux importants rouages du système, Jean Lafleur et Charles Guité, lui avait fait perdre beaucoup de son crédit dans l'opinion québécoise. Cette tendance s'est inversée après le passage de plusieurs témoins qui en avaient long à dévoiler, surtout Jean Brault, président de Groupaction, une société de publicité impliquée dans le scandale.
Curieusement, alors qu'au Québec, les révélations ont une incidence importante sur l'opinion québécoise, elles n'en ont presque pas sur l'opinion du reste du Canada.
15 juin 2005 : Suite aux commentaires émis par le clan de Jean Chrétien, le juge Gomery exige que la Cour fédérale du Canada le lave de tout soupçon de partialité. Il estime que son rapport, à déposer à l'automne 2005, sera ainsi impartial.[1]
17 juin 2005 : Dernière journée d'audience.
1er novembre 2005 : Publication du premier rapport officiel (voir[2]).
En mars 2006, il est révélé que le total des frais judiciaires à payer par le trésor public s'élèvera à environ 14 millions CAD pour l'ensemble de la procédure. Par exemple, les avocats de Jean Chrétien, Jean Pelletier et Jean Carle ont facturé environ 1,3 million CAD. Le coût total de la commission est évaluée à environ 35 millions CAD ([1]).
Le nom complet de ladite commission est : Commission d'enquête sur le programme de commandites et les activités publicitaires.
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