Cerbère (Pyrénées-Orientales)
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Cerbère | |
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Pays | France |
Région | Languedoc-Roussillon |
Département | Pyrénées-Orientales |
Arrondissement | Arrondissement de Céret |
Canton | Canton de Côte Vermeille |
Code INSEE | 66048 |
Code postal | 66290 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Claude Portella 2001-2008 |
Intercommunalité | |
Latitude | 42°26'39" Nord |
Longitude | 03°09'56" Est |
Altitude | 0m (mini) – 643m (maxi) |
Superficie | 818 ha = 8,18 km2 |
Population sans doubles comptes |
1 487 hab. (1999) |
Densité | 181 hab./km2 |
Cerbère est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Cerbériens.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Dernière commune de la Côte Vermeille avant l'Espagne, Cerbère (en catalan Cervera de la Marenda) a pour communes limitrophes : Banyuls-sur-Mer et Port-Bou (Espagne).
[modifier] Histoire
L'occupation préhistorique des lieux ne fait aucun doute, vue la présence de plusieurs mégalithes sur le territoire de la commune : un menhir au pied du pic de Querroig (la Pera Dreta), et trois dolmens : au col de la Farella, au col des Portes et au lieu-dit la Coma Estepera.
Le lieu de Cerbère est mentionné dès le Ier siècle par le géographe Pomponius Mela, qui en fait la limite des Gaules : « Cervaria locus finis galliae »; ceci aura des incidences en 1659 pour fixer la frontière franco-espagnole. On le retrouve sous la forme Cervera en 1155.
L'étymologie du mot n'a certainement rien à voir avec le chien Cerbère, gardien des Enfers dans la mythologie grecque, même si le Cap Cerbère peut apparaître comme un poste de défense à l'entrée de l'Espagne. En effet, de nombreuses autre localités portent le même nom, notamment en Catalogne, et leur situation géographique ne justifie en rien une telle étymologie. On a souvent proposé un lieu fréquenté par les cerfs, hypothèse elle aussi peu plausible. Vu l'ancienneté du nom, il faut lui supposer une origine pré-latine, et le rattacher à la racine pré-indo-européenne kar, ker (rocher), suivie de la racine ibéro-basque -erri (lieu). Le nom de Cerbère désignerait donc un lieu rocheux, ce qui convient parfaitement au site, mais aussi aux autres localités portant des noms similaires.
Même si la commune de Cerbère ne date que de 1889, son territoire est déjà délimité par un acte de 981, sous la forme d'un fief concédé par le roi Lothaire à son ami le duc Gausfred. On y retrouve les actuelles limites de son territoire : Perafita, le pic Joan et le pic de Querroig. Ce fief, que l'on peut appeler la vall de Cervera, possédait son château (la tour de Querroig en est le seul vestige) et son église, dédiée à saint Sauveur, construite au pied du pic de Querroig et mentionnée au XIVe siècle. C'est justement au XIVe siècle que l'on trouve quelques éléments permettant d'avoir une trop vague idée de l'histoire de Cerbère. Le lieu est rattaché à celui des Abeilles, pour former une seule seigneurie, dont Dominique Isern, de Rigarda, était propriétaire à la fin de l'Ancien Régime. L'ensemble fait ensuite partie de la commune de Banyuls-sur-Mer, à laquelle il était en fait plus ou moins déjà rattaché depuis le Moyen Âge.
C'est en 1864 que la destinée de Cerbère va changer : à cette date, un accord est signé entre l'Espagne et la France pour faire du col des Balistres un nœud ferroviaire entre les deux pays, ce qui va entraîner la construction des deux gares frontalières de Port-Bou et de Cerbère. Le tunnel international est inauguré en 1876, les lignes régulières et la gare internationale en 1878. Le trafic devient tout de suite très important, et entraîne un rapide accroissement de la population. Les installations ferroviaires prennent des dimensions considérables, d'autant que la différence d'écartement entre les rails français et les rails espagnols nécessite des transbordements de marchandises d'un convoi à l'autre (puis simplement des changements d'essieux). L'afflux de population entraîne tout naturellement la création de la commune de Cerbère (1889), qui possède 1428 habitants dès le recensement de 1891. Par la suite, la population n'a cessé de croître jusqu'en 1962, où est atteint le record de 2438 habitants. La courbe s'est inversée à partir de cette date pour diverses raisons : mécanisation des tâches ferroviaires (notamment le changement d'essieux), concurrence des transports routiers, suppression des barrières douanières. Cependant, le rôle économique de Cerbère est loin d'être négligeable : en 1998, la gare a traité un total de 2 500 000 tonnes de marchandises. Dans le cadre du fret, 350 à 700 wagons sont traités quotidiennement, soit en technique de changement d'essieux (13 trains par jour), soit en technique combinée (10 trains par jour). Pour les voyageurs, le nombre de trains desservant la gare varie de 18 à 47 par jour selon les périodes (chiffres recueillis sur le site web du conseil général). À l'année, ce sont 15 000 trains qui transitent par la gare SNCF de Cerbère.
[modifier] Administration
Période | Identité | Parti | Qualité |
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mars 2001 | Jean-Claude Portella | ||
Les données antérieures ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1 690 | 2 064 | 1 940 | 1 641 | 1 461 | 1 487 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
À noter aussi une importante activité touristique, souvent liée à la plongée sous-marine
- Centre médical de réadaptation fonctionnelle.
Curiosité architecturale : (ex Hotel) "Belvédère du Rayon Vert" ,construit entre 1928 et 1932 par l'architecte perpignanais Léon Baille.Style Art Déco à l'aspect "Paquebot" ( classé en 2002 à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques).
[modifier] Personnalités liées à la commune
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- Site de Jean Tosti
- Cerbère sur le site de l'Institut géographique national
- Cerbère sur le site de l'Insee
- Cerbère sur le site du Quid
- Communes les plus proches de Cerbère
- Localisation de Cerbère sur une carte de France
- Plan de Cerbère sur Mapquest
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