Berlin (album)
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| Berlin | ||
|---|---|---|
| album de Lou Reed | ||
| Sorti | 1973 | |
| Enregistré | ||
| Producteur | Bob Ezrin | |
| Genre | rock | |
| Durée | 49min 26s | |
| Label | RCA | |
| Catalogue | ||
| Chronologie Lou Reed | ||
| Transformer (1972) |
Berlin | Rock'N'Roll Animal (1974) |
Berlin est le titre du troisième album solo de Lou Reed. Il fut un échec commercial à sa sortie.
C'est un album mélancolique qui raconte l'histoire d'un couple (Jim et Caroline) à travers la drogue, la violence conjugale, la prostitution, le masochisme, la maltraitance d'enfants et le suicide. Berlin met à nu le désespoir de l'incommunicabilité en amour.
[modifier] Histoire de l'album
À la sortie du disque en décembre 1973, Lou Reed a 31 ans. L'album est produit par le canadien Bob Ezrin (qui s'était occupé avec succès précédemment d'Alice Cooper). Participent à l'enregistrement de l'album les deux guitaristes (ex Frost) Rick Wagner et Steve Hunter, le bassiste Jack Bruce (ex CREAM), Steve Winwood à l'orgue et à l'harmonium et Aynsley Dunbar à la batterie.
[modifier] Titres
- Berlin – 3:23
- Lady Day – 3:40
- Men of Good Fortune – 4:37
- Caroline Says (I) – 3:57
- How Do You Think It Feels – 3:42
- Oh, Jim – 5:13
- Caroline Says (II) – 4:10
- The Kids – 7:55
- The Bed – 5:51
- Sad Song – 6:55
L'album s’ouvre sur Berlin et son brouhaha d'où émerge le son d'un piano (joué par Bob Ezrin) puis la voix de Lou Reed aux accents de tristesse.
"Lady day" (en référence à le chanteuse Billie Holiday) parle de Caroline qui chante juchée sur un bar et vit à l'hôtel dans une chambre aux "murs verts", avec une "baignoire dans le mur".
"Men of good fortunes" où il est dit que l'origine sociale peut être un handicap pour les gosses de riches (« qui souvent ne savent rien faire ») et un avantage pour les gosses de pauvres car la pauvreté peut agir comme un formidable aiguillon dans la volonté de s'en sortir.
"Caroline says II" est la version définitive de la chanson "Stephanie says" composée par Lou Reed à l'époque du Velvet Underground, parue dans l'album "VU" milieu des années 80 et reprise depuis par de nombreuses chanteuses, telles que Keren Ann, Bettie Seevert ou Emilliana Torrini.
"The kids" décrit la descente aux enfers de Caroline à qui on a retiré ses enfants « parce ce qu'on disait qu'elle n'était pas une bonne mère ». Dans le pont de la chanson on entend des pleurs d'enfants (en fait ceux de Bob Ezrin à qui leur père avait fait croire qu'ils ne reverraient plus jamais leurs mère).
"The Bed", où Caroline se donne la mort… Jim dit qu'il n'aurait jamais cru cela et qu' « il n'est pas du tout triste que cela se termine comme ça ». À noter une excellente version du titre revisité par Lou Reed sur son album "The Raven".
"Sad song" clôt l’album aux airs lancinants d'un harmonium. Caroline n'est plus qu'une photo que Jim comtemple dans un album la comparant à "Marie la reine d'Écosse".
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