Bataille de Bunker Hill
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La bataille de Bunker Hill se déroule en 1775 durant la Guerre d'indépendance des États-Unis.
[modifier] Contexte
En 1775, les autorités britanniques ont pris la décision de tenir un blocus au niveau du port de Boston, suite à l'épisode de la Boston Tea Party.
Pour pouvoir rétablir l'ordre en Amérique, Georges III et le gouvernement britannique décident d'envoyer à Boston le général William Howe.
George Washington apprend la nouvelle et envoie immédiatement un corps d'infanterie de milicien de prés de 1300 hommes à Boston. Howe réunit l'armée de Boston soit 3000 hommes et marche contre les colons, les deux armées se rencontrent au lieu dit Bunker Hill.
[modifier] Bataille
Le 17 juin 1775 le combat fait rage toute la journée.
Pendant un moment, les Britanniques et colons se pilonnent entre eux avec l'artillerie, espérant démoraliser l'ennemi. Howe envoie finalement les Tuniques Rouges contre les rebelles, à l'abri des obus.
La situation semble desespérée pour les colons qui, dès l'approche des Britanniques, fuient vers l'artillerie américaine et les officiers.
Howe sait que sans officiers, les colons seraient vaincus facilement. Les Britanniques s'emparent de l'artillerie et tuent les officiers américains.
C'est la déroute!!!
[modifier] Conséquences
L'armée britannique s'empare d'une des rares batteries de canons des Américains et semble réduire les efforts de George Washington en la personne de William Howe.
Howe sera très vite chargé d'une nouvelle mission afin de reprendre Philadelphie tombée aux mains de colons en 1778.
Traduction de l'article de langue anglaise :
Bataille de Bunker Hill
La bataille de Bunker Hill se déroula le 17 juin 1775, un épisode du siège de Boston pendant la guerre d'indépendance américaine. Elle est considérée comme une des batailles les plus sanglantes de la guerre. Le Général Israël Putnam dirigeait les troupes révolutionnaires, et le general major William Howe commandait les forces britaniques. Il est débattu entre les historiens si le general Israël Putnam ou le colonel William Prescott, son second, ordonna aux troupes : "ne tirez pas avant de voir le blanc de leurs yeux!". Bien que cette bataille soit connue sous le nom de "Bunker Hill", la majorité des combats se situa sur Breed Hill, à proximité. A leur troisième assaut, les forces britaniques s'emparèrent des fortifications de Breed et Bunker Hill. La bataille fut une victoire à la Pyrrhus pour les brtianiques qui perdirent plus de 1 000 hommes.L'objectif immédiat de Howe fut atteint, mais l'attaque démontra la capacité des américains à soutenir une bataille rangée et ne changea pas le statut du siège. Après la bataille, le générak Henry Clinton remarqua dans son journal que "Quelques victoires semblables auraient surement mis fin au dominion britannnique en Amérique".
Historique
Depuis mai 1775, la province de Massachussetts Bay était placée sous loi martiale. Après que le conflit ouvert ait débuté le 19 avril 1775 à la bataille de lexington et Concord, les forces de Gage avaient été assiégiées dans Boston par de 8 000 à 12 000 miliciens, principalement dirigés par le général Artemas Ward. En mai, la garnison britanique fut renforcée par l'arrivée d'approximativement 4 500 soldats et du Major general Howe. L'amiral Samuel Graves commandait la flotte dans le port. Beaucoup des troupes britaniques furent perdues. Sous l'angle de l'occupation du terrain, les britaniques gagnèrent, mais du point de vue des pertes, l'armée continale remporta la victoire.Seulement près de 450 continentaux furent tués.
Géographie
La péninsule de Charlestown était étroite au nord ouest et s'étendait sur près d'un mile (1600 mètres) vers le sud ouest vers le port de Boston. Au plus près, moins de 1000 pieds (300 mètres) la séparaient de la péninsule de Boston. Bunker Hill est une élévation de terrain au nord de la péninsule et Breed'Hill est près de Boston, alos que la ville de Charlestown s'étend dans la plaine au sud.
La Bataille
Dans la nuit du 16 juin, le colonnel américain William prescott emmena 1500 hommes sur la péninsule. Dans un premier temps, Putnam, Prescott et leur officier du génie, le capitaine Richard Gridley étaient en désaccord sur où devaient être établies leurs défenses. Breed's Hill était considérée comme plus défendable et ils décidèrente d'y construite leur redoute prinicpale.Prescott et ses hommes, utilisant le plan de Grindley commencèrent à creuser une fortification de 50m (160 pieds) de long et 80 pieds (80 pieds) de large avec des fossés et des remparts de terre. Ils étendirent les fossés et la levée de terre vers la rivière Charles sur leur droite et commencèrent à renforcer une palissade à leur gauche.
A l'aurore, vers 4 heures du matin, une sentinelle à bord du HMS Lively repéra les nouvelles fortifications. Lively ouvrit le feu, arrêtant provisoirement les travaux des américains. L'amiral Graves, sur son vaisseau amiral HMS Somerset, fut réveillé, agacé, par ces tirs qu'il n'avait pas ordonnés. Il les fit stopper, puis revint sur sa décision après être monté sur le pont et avoir vu les travaux. Il ordonna aux 128 canons dans le port de tirer sur les positions américaines, mais les bordées s'avérerent inneficaces, les canons ne pouvant être pointés suffisament haut pour atteindre les fortifications.
De l'autre côté de l'étroite étendue d'eau, à Boston, se tenait le général Gage, son état major et le loyaliste Abijah Willard. En regardant à la longue vue, Willard reconnut son beau-frère, le colonel Prescott. "Combatra-t-il?" demanda Gage."Je ne peux pas dire pour ses hommes" répondit Willard, "mais Prescott vous combattra jusqu'aux portes de l'enfer".
Prescott se conforma à ces mots, mais ses hommes n'étaient pas aussi résolus. Quant un jeune soldat fut tué par un coup de canon, Prescott donna l'odre de l'enterrer rapidement et discrètement, mais un large groupe de soldat lui donna, à la place, des funérailles solennelles, certains désertant peu après.
Cela pris presque six heures d'organiser une force d'infanterie, de la réunir et de l'inspecter. Le générak Howe devait conduire l'assaut principal, tourner le flanc gauche des américains et les prendre à revers. Le général de brigade Robert Pigot, sur le flanc gauche britanique conduirait un assaut direct sur la redoute. Le major Pitcairn conduirait l'aile ou la réserve. Le transport des forces de Howe sur le coin nord-ouest de la péninsule demanda plusieurs voyages en barges. Par un jour chaud, avec des uniformes en laine et le paquetage complet de campagne pesant près de 60 livres (27kg), les angalis furent finalement près vers deux heures del'après midi.
Les américains, voyant ces préparatifs, avaient également appelé des renforts. Les seules troupes qui atteinrent les positions avancées étaients le premier et le troisième régiments du New Hampshire, de deux cent hommes chacun, commandés par John Stark et James reed. Les hommes de Stark prirent position le long de la barricade au nord de la position américaine. Quand la marée basse ouvrit un espace le long de la Mystic River, ils prolongèrent rapidement la barricade au nord par un court mur de pierres se finissant au bord de l'eau sur une petite plage. Gridley et Stark placèrent un repère à près de 30m (100 pieds) en face de la barricade et interdirent de tirer avant que les soldats britaniques ne le dépassent. Malgré cela, le deuxième classe John Simpson désobéit et tira dès qu'il eut une cible, démarrant ainsi la bataille.
Le général Howe détacha à la fois l'infanterie légère et les grenadiers de tous les régiments disponibles.Howe disposa son infanterie légère le long de l'étroite plage, à l'extrémité du flanc droit américain. Ils s'alignèrent sur une colonne de quatre de front et plusieurs centaines de profondeur, menés par des offciers en jacquettes écarlates. En face du centre des lignes britaniques, pour défendre la barricade entre la plage et la redoute se tenaient les hommes de Reed et le reste du régiment du New Hampshire de Stark. Howe rassembla contre eux toutes les compagnies de grenadiers en première ligne, soutenus par compagnies de ligne des 5ème et 52ème régiments. L'attaque contre la redoute elle-même était dirigée par le général de brigade Robert Pigot, commdant les compagnies de ligne des 38 et 43ème, ainsi que l'infanterie de marine.
Prescott avait perdu régulièrement des hommes. Peu furent tués par les bombardements, mais il assigna dix volontaires pour porter les blessés à l'arrière. D'autres profitèrent de la confusion pour se joindre au retrait. Deux généraux rejoignirent les forces de Presott, mais tous deux refusèrent des postes de commandement et combattirent en simple soldats.Le premier était Joseph Warren, le président du conseil et chef effectif du gouvernement révolutionnaire du Massachusets (sa nomination comme major général n'était pas encore effective). Le second était Seth Pomeroy. Au début de la bataille, 1400 défenseurs affrontaient 2600 soldats des troupes régulières.
Les premiers assauts contre la barricade et la redoute rencontrèrent un feu concentré à courte distance et furent repoussés avec de fortes pertes pour les britaniques. La réserve, assemblée juste au nord de la ville (de Charlestown), subit également des pertes du fait des tcoups de feu tirés de la ville. Les hommes de Howe se reformèrent sur le champ de bataille et lancèrent un second assaut infructueux contre le mur.
A ce moment, les américains avaient abandonné toute discipline de feu. Au cours des batailles traditionnelles du 18ème siècle, les compagnies de soldats tiraient, rechargeaient, et se déplaçaient sur ordre, comme ils y avaien été entrainés (voir la section tactiques de guerre dans "mousquets"). Après leur première vollée, les américains se battirent individuellement, chaque homme tirant aussi rapidement qu'il le pouvait. Les anglais se retirèrent quasiment sur leurs positions de départ sur la péninsule pour se regrouper. La marine, en plus de l'artillerie de Copp's Hill sur la péninsule de Boston, tira à boulets rouges sur Charlestown. Approximativement 400 bâtimentsainsi que les docks furent complètement brulés, mais les tireurs se retirèrent sans pertes.
Le troisième assaut anglais emporta la redoute. Les réerves anglaises étaient comprises dans les assaillants, et les deux flancs se rabattaient sur la redoute. Les défenseurs étaient à court de munitions, réduisant la bataille à un combat à l'arme blanche, mais la plupart des mousquets américains n'avaient pas de baïonettes.
Les suites
Les anglais restaient maîtres du champ de bataille, mais à un prix très élevé : 1054 furent touchés (226 morts et 828 blessés), et une quantité disproportionnée des pertes étaient des officiers. les pertes américaines n'étaient que de 450, dont 140 morts (y compris Joseph Warreb)et 30 capturés (dont 20 mourront plus tard prisonniers de guerre). La plupart des pertes américaines intervint pendant la retraite. Le major Andrew McClary fut le plus haut gradé à mourrir dans la bataille. Il fut commémoré par le changement de nom de Fort William et Mary en Fort McClary.
Les morts et blessés britaniques comprenaient la plupart de leurs officiers. De l'état major entier de campagne de Howe, ce dernier fut le seul à ne pas être touché.Le Major Pitcairn était mort, le colonnel James Abercrombie mortellement blessé. Le retrait américain et l'avance britanique balayèrent toute la péninsule, y compris Bunker Hill et Breed's Hill. Sous les ordres de Putnam, les américains se remirent rapidement en position sur le continent. Couplé à l'extrême fatigue des troupes de Howe, il y avait peu de chances d'avancer sur Cambridge et de briser le siège.
L'attitude des britaniques changea significativement, à la fois à titre individuel et au niveau gouvernemental. Thomas Gage fut bientôt rappelé et remplacé peu de temps après par le général Howe. Le rapport de Gage au cabinet répéta ses avertissements précédents : qu'"une grande armée serait nécessaire pendant longtemps pour réduire ces gens".
Le fameux ordre "ne tirez que quand vous verrez le blance de leurs yeux" fut popularisé par les récits sur Bunker Hill. De toute façon, son origine est incertaine, différents auteurs l'attribuant à Putnam, Stark, Prescott ou Gridley.
Une autre incertitide concerne le rôle des afro-américains. il y en avait certainement quelques-uns impliqués dans la bataille, mais leur nombre exact est inconnu. L'un de ceux ci était Salem Poor, qui fut cité pour bravoure et dont les actions à la redoute sauvèrent la vie de Prescott, bien que les rapports lui imputant la mort de Pitcairn soient très peu crédibles. D'autres afro-américains étaient présents : Peter Salem, Prince Whipple, et BrazillriLew. Mulatto Phillip Abbot d' Andover fut tué dans la bataille.
Parmi les volontaires coloniaux présents à la bataille se trouvèrent James Otis, Henry Dearborn, John Brooks, William Eustis, Daniel Shays, William Barton et Israel Potter. Parmi les officiers britaniques figuraient le général Henry Clinton, le général John Burgoyne, et le lieutenant Lord Francis Rawdon (compagnie de grenadier, 5ème régiment d'infanterie).
Pertes en officiers britaniques
Les officiers britaniques suivants furent soit tués dans la bataille de Bunker Hill, soit moururent de leurs blessures ou y survécurent. Cette liste est incomplète mais montre le taux élévé de pertes parmi les officiers britaniques.
Lieutenant-Colonel James Abercrombie - 22nd Foot - tué à Bunker Hill
Enseigne Balaquire - 5ème d'infanterie - blessé à Bunker Hill
Lieutenant Bard - 35ème d'infanterie - tué à Bunker Hill
Lieutenant Bruere - 14ème d'infanterie (service volontaire) - tué à Bunker Hill
Capitaine Campbell - infanterie de marine- tué à Bunker Hill
Enseigne Charleton – 5ème d'infanterie - blessé a Bunker Hill
Lieutenant Croker – 5ème d'infanterie - blessé à Bunker Hill
Lieutenant Dalrymple - 63ème d'infanterie - tué à Bunker Hill
Capitaine Davidson - 52ème d'infanterie - tué à Bunker Hill
Capitaine Patrick Downs - 5ème d'infanterie - motellement blessé à Bunker Hill, mort le soir même.
Lieutenant Dutton - 38ème d'infanterie - tué à Bunker Hill
Capitaine Ellis - infanterie de marine - tué à Bunker Hill
Lieutenant Finnie - infanterie de marine - tué à Bunker Hill
Lieutenant Gardner - infanterie de marine - tué à Bunker Hill
Lieutenant Gold - 47ème d'infanterie - tué à Bunker Hill
Capitaine George Harris - 5ème d'infanterie - blessé à Bunker Hill (touché à la tête, il en guérit, devint général et le premier baron Harris par anoblissment).
Lieutenant Higgins - 52ème d'infanterie - tué à Bunker Hill
Lieutenant Hilliard - 47ème d'infanterie - tué à Bunker Hill
Capitaine Hudson - 65ème d'infanterie - tué à Bunker Hill
Capitaine John Jackson - 5ème d'infanterie - blessé à Bunker Hill
Capitaine Mackenzie - 43ème d'infanterie - tué à Bunker Hill
Lieutenant M’Clintockx - 5ème d'infanterie - blessé à Bunker Hill
Capitaine Francis Marsden - 5ème d'infanterie - blessé à Bunker Hill, il survécut 5 ans puis mourrut à Burntwood Hall le 12 février 1780, probablement des blessures reçues à la bataille. Il a son monument dans la cathédrake de Wakefield, West Yorkshire.
Major John Pitcairn - infanterie de marine - mortellement blessé à Bunker Hill, mourrut le soire même.
Lieutenant Shea - infanterie de marine - tué à Bunker Hill
Capitaine Sherwin - 67ème d'infanterie - tué à Bunker Hill - Aide de camp du General Howe.
Capitaine Smith - 52ème d'infanterie - tué à Bunker Hill
Major Williams - 52ème d'infanterie - tué à Bunker Hill
[edit] Commémoration : Le monument de Bunker Hill sur les lieux de la bataille est un obélisque de 67.3 m (221 pieds) de haut. Il y a également une statue de Prescott dans la fameuse pose le montrant calmant ses "fermiers". Le "Bunker Hill Day" commémorant la bataille est un jour férié légal dans le comté de Suffolk (Massachusetts). Les institutions de l'état du Massachusetts (telle que les écoles et universités publique)choment également ce jour là.
[edit] Voir égalemet les articles (en anglais) Royal Welch Fusiliers New England Breed's Hill
[edit] References Peter Doyle; "Bunker Hill"; (young peoples book); 1998, Providence Foundation; ISBN 1-887456-08-2. John R. Elting; "The Battle of Bunker's Hill"; 1975, Phillip Freneau Pres (56 pages), Monmouth, New Jersey; ISBN 0-912480-11-4 Howard Fast; "Bunker Hill"; 2001, ibooks inc., New York; ISBN 0-7434-2384-4 Richard Ketchum;"Decisive Day: The Battle of Bunker Hill"; 1999, Owl Books; ISBN 0-385-41897-3 (Paperback: ISBN 0-8050-6099-5) The New Dictionary of Cultural Literacy, Third Edition. Edited by E.D. Hirsch, Jr., Joseph F. Kett, and James Trefil. Published by Houghton Mifflin Company. 2002
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