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Bando (art martial)

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Bando ou système de self-défense à mains nues basé sur l'utilisation du comportement animal (arts martiaux birmans)

Image:aigle1.jpg Saisie de type "aigle" sur un coup de pied direct

Sommaire

[modifier] Définition

A l'origine, ce style de combat de Birmanie avec et sans armes remonte au 3ème siècle lorsque les moines des monastères du nord de la Birmanie voulaient se défendre et s’entretenir physiquement. Depuis le 20ème siècle, il désigne en particulier, dans le thaing, le travail à mains nues et notamment celui des techniques animales.

Cette discipline birmane appartenant au système des pratiques « dures » (dites "formes externes*") dont les origines se perd dans la nuit des temps. Depuis le 19ème siècle, il désigne le système d’« autodéfense à main nue » (« Free-hand Systems » en anglais) dont l’approche technique est copiée sur le comportement animal. Il appartient à un ensemble dénommé thaing. Très efficace et très complète, cette science du combat repose sur des siècles d’expérience et d’étude. Elle allie une grande variétés de modes de combat : travail de percussion, de saisie, de projection et de soumission. Très pragmatique dans sa démarche, elle est néanmoins riche d’éléments philosophiques qui lui donnent une autre dimension. Les imitations très réalistes de comportements d’animaux se déclinent ainsi sous une trentaine de variations, dont neuf des plus pratiquées en occident sont les suivantes : l’aigle, le buffle, le cobra, la panthère, le python, le sanglier, le scorpion, le tigre et la vipère. Ces comportements « animaliers » peuvent s’accorder plus ou moins au morphotype ou aux aptitudes du pratiquant. Le travail martial en Bando est essentiellement axé sur l’efficacité pure et ne ressemble que de très loin à d’autres pratiques orientales.

Image:Contre_cobra1.jpg Coup de poing plongeant de type "cobra"

[modifier] Origine et développement

Les origines de cet art que nous appelons aujourd’hui "bando" sont donc plutôt obscures et imprécises. Les documents écrits qui relatent fidèlement de quelle manière et dans quelles conditions le bando s’est développé au fil des siècles sont certainement restés cachés dans les monastères du Nord de la Birmanie. On peut également avancer que le lien entre le bando et les temples locaux est presque aussi ancien que le bando lui-même. Quand le bouddhisme en provenance d’Inde, fut introduit dans le pays – par les Pyûs* – de nombreux temples virent le jour dans les villes et à proximité des villages. En leur sein vivait une communauté de moines, dont la plupart étaient des militaires, des haut-fonctionnaires, des membres de la noblesse, bref des érudits qui avaient connu la réussite dans leur vie civile. Les autochtones leur confiaient leurs enfants pour étudier un large éventail de disciplines. Le temple, lui, concentrait la vie sociale, il était le lieu où les gens se retrouvaient, priaient et où se tenaient de nombreuses festivités et célébrations. C’était aussi un lieu d’effervescence artistique, pas seulement en matière d’art religieux mais pour toute la variété des disciplines artistiques et donc, pour les arts de défense et d’entretien physique. C’est vraisemblablement auprès des moines et de leur connaissance dans les domaines de la stratégie militaire que les jeunes garçons et hommes adultes étudiaient l’art du combat. C’est dans ce contexte que le bando remplissait les fonctions d’exercice physique, d’autodéfense, de distraction et de promotion sociale.

Jusqu’aux alentours de l’an 1000, le pays subit l’influence de l’Inde notamment par le bouddhisme et des contacts culturels avec la Chine. Sous le règne d’Anawratha (1044-1077), bien que les principes religieux interdisent la danse, les activités acrobatiques et autres types d’activités corporelles, les moines enseignent les techniques de combat dans le plus grand secret. C’est dans un climat laïque que des petits groupes d’étudiants apprennent l’art du combat, conjointement au travail respiratoire et à la méditation.

D’autre part le Bando trouve ses origines dans un système de combat pragmatique dans lequel tout type de défense à main nue et armée est de mise. La première dénomination donnée par les moines à un système de self-défense et d’entretien physique mis au point au 3ème siècle est thaing. Ce système de combat était certainement mis à profit sur le champ de bataille – à une époque où le combat d’homme à homme était la norme – et dans la vie civile : pour mettre la communauté à l’abri des brigands. Il se développa certainement sur la majeure partie de la péninsule indo-chinoise où on peut aujourd’hui recenser de nombreux sports de combat et arts martiaux originaux. Cela dans le cadre d’un climat d’instabilité politique qui caractérise les relations entre les différents royaumes qui coexistèrent dans cette région au cours des siècles passés. On en a pour exemple les rencontres entre les forces armées du royaume de Siam et des différents empires birmans, du 16ème au 18ème siècle, qui donnèrent lieu à de violents affrontements. On comprend dès lors que les arts de combat se soient développés concurremment dans chacun des royaumes et que, le moment venu de s’affronter, chaque clan se soit inspiré des techniques adverses pour, ensuite, les incorporer dans son propre style de combat. Le bien fondé de cette hypothèse est validé par le fait que, parallèlement aux différentes formes actuelles du bando, on pratique encore, dans de nombreux pays de l’Asie du Sud-Est, des arts de combat très proches techniquement, mais dont les origines peuvent légitimement être assimilées à celles du thaing.

Avant l’invasion britannique, neuf systèmes principaux de combat coexistaient. Ils correspondaient aux groupes ethniques du pays : Bamars (Birmans), Chins*, Chinois*, Indiens, Kachins*, Karens* (Kayins), Môns*, Shans* et Talaing*. Chaque système possède une constitution martiale propre, utilisant soit le terme Bando soit Thaing pour la totalité de leur pratique, incluant méthodes avec et sans armes. Avec l’arrivée des Britanniques, le Thaing est pratiqué en secret et lors de la rébellion de Saya San en 1930, la pratique du Thaing pris de l’ampleur notamment dans l’État shan*, dans le district de Thaton, à Twante et dans le district de l’Hanthawaddy* . En 1933 dans le cadre de l’association sportive militaire (Military Athletic Club*) de Maymyo, l’entraînement est très dur et extrêmement réaliste. Durant les années 1930, Ba Thin Ba et Ba Yin sont les chefs de file du Thaing. En 1942, pendant l’occupation japonaise le Thaing est organisé au niveau national et les professeurs (Sayas*) furent accrédités. Deux ans après la Ligue de la Jeunesse de l’Asie du Sud-Est forte de ses 20000 membres propagent cet art ancestral. Les japonais encouragèrent et aidèrent ce développement en participant à des compétitions organisées par Thein Pye*, Saya Pwa* et bien d’autres enseignants connus. Après la seconde guerre mondiale et suite à l’indépendance du pays le Thaing pris un nouvel essor. En 1948, ont lieu les premières compétitions, avec en 1953 plus de 100 participants. Puis la fédération de Thaing fut créée avec comme secrétaire général Chi Than, élève de Pye Thein. Les autres professeurs reconnus de l’époque sont King Maung* et Myint Myint Daw Khin*. La fédération internationale (International Bando Association*) est créée au début des années 1960 aux USA sous l’impulsion de Ba Than (Gyi). La relève est assurée par Maung GYI, fils de ce dernier, qui développera le Bando aux Etats-Unis.

[modifier] Prononciation du terme

Bando se prononce « bun dho » en anglais et « ban do » en français. Ce terme apparu à la fin du 19ème siècle pour désigner les pratiques d’autoprotection et d’entretien physique des moines, dénommées Hanthawaddy-thaing*. Le terme Bando serait d’origine chinoise pour certains, pour d’autres, indienne voire tibétaine, et aurait été utilisé par le moine Sayadaw Mogok en 1911, du mo-nastère de la Cité des Moines au nord de la Birmanie. Il viendrait d’un mot pali (indien) qui signifie « art du combat à mains nues ». Plusieurs styles coexistent, ils sont issus des pratiques ethniques, nous avons, le « Bando bamar », le « Bando kayin », le Bando chin », etc. D’autre part, le terme Bando remplace, souvent en occident, le terme Thaing, afin de désigner l’ensemble des arts martiaux birmans. Sa terminaison « do », sonne de la même manière que pour la plupart des arts martiaux extrême-orientaux, c’est pour cela que l’Occident l’a adopté. Ce qui est un avantage pour la promotion de la discipline.

[modifier] Nature de l'activité

Définition du « système mains nues » par le grand expert Maung GYI

Le Bando, appelé système non armé ou « mains ouvertes » ou encore « mains libres » suivant les styles recouvre trois domaines majeurs des arts de combat : 1/ les techniques de percussion (tout type de frappe), 2/ les techniques de prise et d’abandon (tout type de saisie, d’enroulement, de pous-sée, d’accrochage, de pression, de pincement, d’arrachement, de clé articulaire, de strangulation, etc.), 3/ les projections (toute forme de déséquilibre et de jet sur le sol). La plupart de ces techniques dérivent du Système animal.

[modifier] Particularismes

Le Bando, c’est la « self-défense à mains nues », ainsi aucun aspect du combat n’est délaissé (l’opposition à distance, le combat de près, avec ou sans arme). On y apprend ainsi, les différentes formes de neutralisation d’un adversaire, le combat à grande distance ou a contrario le combat au corps à corps, le combat contre un adversaire armé ou contre un adversaire de gabarit plus imposant, etc. Le répertoire des apprentissages est donc très vaste : gestuelle de défense (déviations, absorp-tions, dérobements, etc.), technique de percussion, de contrôle, de projection et de soumission (clés, pressions, étouffements, etc.). Le Bando a défini des principes de combat qui régissent l’attitude à adopter en cas d’agression. On les retrouve notamment dans le « système martial des moines » ou Pongyi-thaing*, par exemple : esquiver l’attaque adverse, détourner l’arme, sortir de l’axe offensif adverse, absorber les chocs, etc., et surtout « utiliser l’attaque adverse à son propre avantage ». Tout cela, afin de sortir le plus indemne du combat.

[modifier] Philosophie martiale

Dans la pratique de base du Bando sont respectés les principes philosophiques, notamment le respect de sa propre intégrité corporelle. Les techniques de Bando dans leur ensemble, exception faite des techniques du buffle et du sanglier, ne sont pas fondées sur la force physique, les mouvements droits et les positions fortes, mais plutôt sur des comportements dynamiques, rapides, souples. Ainsi les « blocages durs » ne sont pas abordés mais en matière de défense sont enseignés les déviations de coup, les blocages avec absorption du choc, les dérobements et les attaques désaxées. Ainsi lors d’une réalisation de défense, le tronc sort de l’axe d’attaque adverse (appelé un « désaxage »). Diffé-rents modes comportementaux sont étudiés, notamment au regard des différents animaux. Ainsi on trouve, des positions hautes (aigle, cobra) comme très basses (panthère, tigre, vipère), des concen-tration de force vers le bas (panthère, tigre) et plus de légèreté dans le comportement (aigle), de dégagement de puissance (buffle, sanglier, python) comme de vitesse et d’explosivité (cobra, vipère). La gestuelle peut être très sobre (coups de coudes sanglier, frappe en bâton du buffle), près du corps (blocages du python et du sanglier) ou ample (percussion de main de l’aigle, relâchées (coups de poing direct du cobra et de la vipère)… Le Bando peut se pratiquer dans une optique de self-défense et de travail sur l'énergie avec l'acquisition de formes internes (pratique douce).

Exemples de formes du « cobra » : ici, utilisation de l’action adverse

Image:contre_plongeant_lethwei1.jpg Attaque de poing plongeant en « contre » sur une attaque d’un coup de pied en ligne basse


Image:contre_bolo1.jpg Contre » en coup de poing crocheté sur une attaque d’un coup de pied en ligne haute

[modifier] Zoomorphisme ou utilisation du comportement animal en tant que logique d’efficacité

Différentes peuplades primitives auraient tiré des conclusions sur les règles fondamentales …les formes animales auraient été inventées à partir de l’observation de combat d’animaux, de la nature et de leur propre corps. Ces peuplades auraient déterminées des formes de comportement et des règles e représentations de ce qui se passe dans la création. Le concept animal, est la « marque de fabrique » du Thaing. Le deuxième principe de préparation du guerrier birman est le suivant : « Observer la nature (et notamment le comportement animal pour s’en inspirer) ». Les anciens ont su observer la nature pour se servir de ce qui leur semblait utile dans les stratégies développées par les animaux. On peut penser que le comportement animal répond à des logiques pertinentes en terme de protection de soi et de protection de ses congénères. Le Thaing utilise et valorise ces comportements « animaliers » qui en font sa véritable « marque de fabrique ».

Le Bando, c’est l’utilisation du comportement animal, non pas seulement au niveau gestuel ou technique, mais surtout dans l’exploitation des comportements stratégiques propres aux animaux : solutions défensives, intimidation de l’agresseur et tentative de dissuasion (parade et danse prépara-toire), manœuvres de l’agresseur (manipulations et tromperies) et stratèges de tous ordres. Pour exemple, on trouve déviations et percussions combinées à deux mains de l’aigle, charges, blocages et frappes « en bâton » du buffle, attaques vives des centres vitaux du cobra et de la vipère, défenses combinées, saisies et clés « explosives » de la panthère et du tigre, saisies, étouffements et poussées du boa (python), etc. Ces comportements variés et spécifiques d’un animal à un autre, permettent d’envisager différentes manières d’aborder le combat, et surtout donne à chacun un style propre. Ex.: combat sur une jambe pour ce qui est du style de l’aigle, combat proche du sol pour le style de la panthère, etc.

Exemple de forme de type « scorpion » :

Image:Balayage_crocheté1.jpg Balayage crocheté au corps à corps

Image:Crocheatage1.jpg Crochetage sur une jambe d'appui

[modifier] Lexique

  • Ahimsa : (Sanskrit) Il désigne, dans le Thaing, le concept de non-violence d’origine indienne développé notam-ment dans le Système du Moine de l’Hanthawaddy-thaing.
  • Aka (birman) : (Birm.) Désigne des séquences techniques réalisées dans le vide, dont le déroulement reproduit un schéma de combat contre un ou plusieurs adversaire(s) (appelé également « combat imaginaire »), en anglais « form » ou « patern » (ex. : le Pongyi-aka ou « forme du moine mains nues », le Pongyi-dhot ou forme du moine avec bâton long).
  • Akha : (Birm.) Ethnie des montagnes de la Birmanie du Nord, également présente en Thaïlande.
  • Arakanais : (Birm.) Peuple de l’ouest du pays, d’origine tibéto-birmane.
  • Bando-yoga : (U.S.A.) Pratiques diverses de yoga dans le Thaing. Elles ont pour but le développement corporel, l’entretien physique et les soins du corps. On y trouve le Letha yoga, pratique avec partenaire, axée sur le travail des articulations, sorte de chiropractie, puis le Dhanda yoga habituellement avec bâton, ou art de soulager le corps et le mental par des postures et des applications respiratoires, le Longi yoga, pratique corporelle avec comme médiateur des vêtements.
  • Bague birmane : anneau porté à l’index droit par l’enseignant du système Thaing, un an après le professorat. Ancestralement, il était porté par les princes de Birmanie.
  • Bamar : birman(e). Population venue de l'est du Tibet au 11ème siècle.
  • Bandogyi : (Fr.) Néologisme utilisé en France depuis les années 1980, pour désigner la tenue d’entraînement pour la pratique du Thaing* dont la couleur varie suivant les styles. Elle se compose d’un pantalon large (lon-gyi*), et d’une veste fermée par des brandebourgs. Celle-ci doit être large, s’arrêter aux hanches et recouvrir une partie des avant-bras, le col est de type « Mao ». Sur le pantalon, est portée une ceinture, solide pour permettre de bonnes saisies, dont la couleur indique le grade du bandoiste et nouée par un nœud plat. Elle est noire pour les titulaires d’un degré fédéral. Par contre, les experts portent un sash*, écharpe en tissu léger, noué sur le côté. On pratique en chaussons d’arts martiaux le plus souvent et pieds nus pour certaines disciplines de compétition.
  • Bando-yoga : (U.S.A.) Pratiques diverses de yoga dans le Thaing. Elles ont pour but le développement corporel, l’entretien physique et les soins du corps. On y trouve le Letha yoga, pratique avec partenaire, axée sur le travail des articulations, sorte de chiropractie, puis le Dhanda yoga habituellement avec bâton, ou art de soulager le corps et le mental par des postures et des applications respiratoires, le Longi yoga, pratique corporelle avec comme médiateur des vêtements.
  • Banshay : (Birm.) Travail des armes dans le Thaing.
  • Cardio-lethwei : (U.S.A.) Forme de pratique moderne, axée sur la condition physique et cardio-respiratoire, consistant à exécuter des techniques chorégraphiées de Lethwei en musique et sur un tempo déterminé.
  • Daw : (Birm.) Formule respectueuse pour s’adresser à une femme adulte.
  • Dha : (Birm.) Terme désignant deux choses, d’abord les sabres birmans (da kaou che), puis le travail d’une ma-nière générale avec les armes blanches dans le Thaing (sabre, dague). Suivant les origines ethniques, on trouve différents types de sabre (le dha des Akhas porté dans le dos, le dha des Kachins porté à la ceinture, large à son extrémité et terminé en forme de V, le dha des princes de Birmanie, dont la lame et le manche sont ornementés, etc.).
  • Dho : (Birm.) ou « dhoe ». Travail à mains nues dans le Thaing.
  • Dhot : (Birm.) Dans le Thaing, travail avec les bâtons (toud’che), les lances (tlantu che), la canne et les fléaux.
  • Djidji : (Birm.) Moine guerrier.
  • D’tao : (Birm.) Signifie « coude » en birman et « d’tao hni », technique de coude.
  • Du ne : Signifie « genou » en birman.
  • Eingyi : (Birm.) Chemise en soie portée sur le longyi.
  • Formes externes (Fr.) : Pratique axée sur les techniques martiales dites "dures" dans le Thaing.
  • Formes internes (Fr.) : Pratique axée sur les techniques dites "molles", les formes énergétiques et de développement personnel (travail mental).
  • (Maung) Gyi : (Birm.) [1923-...]. Grand expert de Thaing exilé aux USA à la fin des années 1950. Il a adapté le Thaing à la mentalité occidentale. C’est le fils de Ba Than (Gyi) . Il est reconnu comme un des experts majeurs du 20ème siècle.
  • Hanthawaddy : (Birm.) Région du sud de la Birmanie. La compilation des arts martiaux birmans effectuée par Ba Than [Gyi] des années 1940 aux années 1960, s’appelle Hanthawaddy thaing. C’est la version du Thaing qu’enseigne son fils, Maung Gyi expatrié aux USA depuis 1959.
  • Hanthawaddy-thaing : (Birm.) Ensemble de pratiques martiales modernisées au milieu du 20ème siècle par neuf experts de Thaing, dont le chef de file fut Ba Than [Gyi].
  • Kato bue : (Birm.) Cérémonie d’ouverture lors des tournois de boxe birmane (lethwei).
  • Kachins : (Birm.) Ethnie des hautes vallées humides de l’extrême Nord (Pays shan).
  • Karens : (Birm.) Ethnie de basse Birmanie, originaire d’Asie mineure et du désert de Gobie.
  • Kohne : (Birm.) Signifie « tête » en birman.
  • Kyaung (Birm.) Se prononce « tchon ». Ecole birmane d’art martial ou monastère.
  • Lethwei yei : (Birm.) Danse guerrière exécutée en début de combat, pour démontrer habileté et courage. A la fin de la danse, les bras croisés le boxeur se frappe chacune de ses épaules avec la main opposée, de façon à annon-cer qu’il est prêt à combattre. Une danse de victoire est également exécutée après la décision des juges.
  • Lai gin : musique traditionnelle jouée lors du Lethwei yei par un orchestre appelé Saing waing.
  • Latt : (Birm.) Signifie « poing » en birman et « latt di », coup de poing.
  • Lethwei : (Birm.) Boxe birmane traditionnelle (Myanma yuya louvi) se pratique dans une enceinte, les mains bandées et dirigée par deux arbitres. Ancestralement, toute forme de percussion est autorisée sur l’ensemble du corps adverse ainsi que les projections.
  • Lethwei yei : (Birm.) Danse effectuée avant un combat de lethwei, appelée également louvi yi pya.
  • Let khamaungnkhat : (Birm.) Présentation des armes utilisées durant le combat de lethwei, par le boxeur lui-même. Il percute sa main ouverte avec son arme opposée ; la présentation s’effectue de haut en bas, d’abord avec les poings et les coudes, puis les genoux et enfin les pieds.
  • Longyi : (Birm.) Terme générique qui signifie différentes pièces vestimentaires birmanes. En premier lieu, c’est une longue pièce de tissu, sorte de pagne non cousu proche d’un pantalon large, noué en triangle autour de la taille. Il désigne également le carré de tissu plié en deux et noué autour de la taille. Ce dernier est porté par les boxeurs sur le short. Ce morceau d’étoffe est très utile car il fait office de serviette, de ceinture, voire de couvre-chef lors des fortes chaleurs. Généralement en tissu de type écossais à l’image de certains vêtements ethniques birmans, thaïs ou tibétains. En compétition, les boxeurs portent un longyi de la couleur de leur coin, c’est-à-dire rouge ou bleu.
  • Louvi lala pue : (Birm.) En Birmanie, championnat de boxe birmane réservé aux boxeurs de deuxième et pre-mière classe.
  • Myanmar : (Birm.) Ancien nom de la Birmanie, aujourd’hui « Union de Myanmar ». Littéralement « Myan Mar » signifie « pays merveilleux ».
  • Minzin : (Birm.) Pratique axée sur les formes internes et énergétiques dans le Thaing.

Mogok : moine.

  • Môns : (Birm.) Branche distincte des peuples môn-kmers, venus probablement de Chine. Ils fondèrent au 14ème siècle le royaume de Bago. Ils ont été les cofondateurs de la culture du Myanmar.
  • Naban : (Birm.) Lutte traditionnelle (nagan lo) au corps à corps.
  • Nenda : (Birm.) Signifie « jambe » en birman.
  • Patti : (Birm.) Bandage des mains propre à la boxe birmane (Lethwei).
  • Piszi : (Birm.) Inscriptions de victoires sous forme de tatouages, remarquables le plus souvent sur les membres inférieurs des boxeurs ou sur le torse.
  • Pongyi : (Birm.) bonze.
  • Pongyi thaing : (Birm.): système de self-défense des moines qui date du 3ème siècle après J.C.
  • Pyûs : (Birm.) Peuple aujourd’hui disparu. Il s’installa au 3ème siècle avant J.C. dans la vallée de l‘Irrawaddy.
  • Saing waing (Birm.) Orchestre, présent notamment pour accompagner les combats de Lethwei.
  • Sash : (Birm.) Echarpe de cérémonie portée par les enseignants de Thaing. Des techniques de self-défense sont développées autour de cette partie vestimentaire.
  • Saya : (Birm.) Professeur. Les enseignants de Bando ne sont pas appelés « Maître » comme dans d’autres disci-plines, mais « Professeur ». Cela, en respect à la devise du Bando qui dit : « Le Bando est un système à la re-cherche de la vérité… », et signifie que personne ne peut prétendre posséder la stricte vérité dans les arts mar-tiaux (Devise proposée par le National Bando Association en 1946).
  • Sengho pue : (Birm.) En Birmanie, petit tournoi de lethwei ou challenge, organisé les villages birmans, mettant en scène des boxeurs amateurs.
  • Shans : (Birm.) Peuple du Nord-est, venue du Yunnan (sud-ouest de la Chine) où vivent encore des peuplades thaïes. C’est le deuxième groupe ethnique de Birmanie. Ils fondèrent au 14ème siècle, dans la vallée de l’Irrawaddy, le Royaume d’Ava.
  • Thaing : (Birm.) Signifie avant tout l’art de la self-défense et d’une manière générique, il désigne l’ensemble des pratiques martiales birmanes (pratiques armées et non armées). Entre le 3ème et le 9ème siècle, il signifie « auto-discipline », « autodéveloppement » et « autoréalisation ». Au 12ème siècle, il signifie « self-défense » et « auto-protection ». Au 20ème siècle, on lui accorde la notion de « système de self-défense ». Le « th » de « thaing » est prononcé avec la langue entre les dents, comme le « th » de l’anglais « thing ». Le « aing » est prononcé comme le « ein » allemand.
  • (Ba)Than Gyi : (Birm.) [1883-1968]. Expert de Thaing et Directeur des Sports au Ministère de l’Education dans les années 1940. Après la seconde guerre mondiale, il entreprit avec un groupe d’experts la rénovation et l’écriture des arts martiaux birmans. Il modernisa la pratique des différents styles de Thaing en fondant le Hanthawaddy thaing. Son décès a interrompu son œuvre. Son fils Maung GYI a adapté le Thaing a la mentalité occidentale dès 1969.
  • U : (Birm.) Formule de politesse employée à l’adresse des hommes d’âge mur ou d’un rang élevé, chez les Birmans.
  • Zin : (Birm.) Signifie « forme » (ou pattern en anglais).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Lien externe

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