Balbuzard pêcheur
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| Balbuzard pêcheur | |||||||||
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| Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) | |||||||||
| Classification classique | |||||||||
| Règne | Animalia | ||||||||
| Embranchement | Chordata | ||||||||
| Classe | Aves | ||||||||
| Ordre | Ciconiiformes | ||||||||
| Famille | Accipitridae | ||||||||
| Genre | |||||||||
| Pandion Savigny, 1809 |
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| Nom binomial | |||||||||
| Pandion haliaetus (Linnaeus, 1758) |
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Balbuzard pêcheur en Australie |
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| Statut IUCN : |  ( LC )Préoccupation mineure |
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Le balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) est un rapace moyennement grand ; c’est un piscivore spécialisé et cosmopolite. On le nomme parfois abusivement « aigle pêcheur ».
Pandion haliaetus est la seule espèce du genre Pandion.
Il a les parties inférieures blanches et des ailes longues et étroites à l’extrémité digitée, ce qui lui donne un aspect caractéristique.
Le balbuzard est particulièrement bien adapté à son régime alimentaire, avec le doigt externe réversible, des narines qu’il peut fermer afin d’éviter que l’eau n’y pénètre quand il plonge, et la plante des pieds munie d’écailles orientées vers l’arrière qui l’aident à saisir les poissons.
Il repère ses proies en vol, et souvent plane avant de plonger les pattes en avant pour capturer un poisson. Quand il reprend son essor, le poisson est placé tête en avant afin de réduire la résistance de l’air. Les serres sont des outils tellement efficaces pour maintenir les proies qu’il est arrivé que des balbuzards se noient parce qu’ils n’étaient pas capables de desserrer leur étreinte pour relâcher un poisson trop lourd.
Le balbuzard niche près des lacs d’eau douce, et parfois près d’eaux côtières saumâtres. Le nid est un volumineux amas de branchages installé sur un arbre, un rebord rocheux, un poteau de téléphone ou une plate-forme artificielle. Dans quelques régions où leur densité est élevée, telles que la baie de Chesapeake aux USA, la plupart des balbuzards ne commencent pas à se reproduire avant l’âge de cinq à sept ans, beaucoup des supports sur lesquels ils pourraient nicher étant déjà occupés. S’il n’y a pas de sites de nid disponibles, les jeunes balbuzards peuvent être obligés de différer leur nidification.
Habituellement, les balbuzards forment des couples pour la vie. En mars, ou même plus tôt suivant la région, ils entament une période de collaboration de cinq mois afin d’élever leurs jeunes. Fin avril, la femelle pond 3 ou 4 œufs et compte sur la taille du nid pour aider à conserver la chaleur. Les œufs, approximativement de la taille de ceux de poule, sont teintés de cannelle. Leur couvaison dure généralement 5 semaines. Les jeunes sont capables de voler huit semaines après leur éclosion. Quand la nourriture est rare, le premier poussin à éclore a le plus de chances de survie.
Les balbuzards qui nichent en Europe passent l’hiver en Afrique. Ceux du Canada et des États-Unis hivernent en Amérique du Sud, bien que quelques-uns restent dans les États les plus méridionaux des USA tels que la Floride et la Californie. Ceux d’Australie ont tendance à ne pas migrer. Le balbuzard est l’oiseau officiel de Nouvelle Écosse au Canada et de Sudermannia en Suède.
Par plusieurs aspects, le balbuzard diffère des autres oiseaux de proie diurnes, et a toujours présenté une énigme pour les taxonomistes. Dans cette encyclopédie, il est traité comme l’unique membre de la famille des Pandionidae, celle-ci figurant à sa place traditionnelle dans l’ordre des falconiformes. D’autres classifications le placent aux côtés des éperviers et des aigles dans la famille des accipitridés — qui peut elle-même être considérée comme formant le gros de l’ordre des accipitriformes ou encore être réunie aux falconidés dans les falconiformes — et d’autres encore le classent avec les autres rapaces dans l’ordre très élargi des ciconiiformes.
Il y a vingt ou trente ans, le balbuzard a été menacé d’extinction dans plusieurs régions, l’espèce n’étant pas capable de produire assez de jeunes pour maintenir ses populations. Depuis l’interdiction du DDT dans de nombreux pays au début des années 1970, jointe à la diminution des persécutions, le balbuzard, tout comme d’autres espèces menacées d’oiseaux de proie, est en train de reconstituer ses populations.
[modifier] Galerie de photos
 Photographie prise au Kennedy Space Centre |
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 Trois jeunes balbuzards dans un nid |
[modifier] Référence
- Pandion haliaetus dans Ciconiiformes dans la Liste d'Alan P Peterson (en)
- Pandion haliaetus dans Les oiseaux les plus menacés en Europe (fr)
(sur le site de l’Union européenne — directive oiseaux) - Pandion haliaetus dans Avibase (fr) (Voir carte de répartition)
- Référence Fauna Europaea : Pandion (en)
- Référence Fauna Europaea : Pandion haliaetus (en)
- Référence ITIS : Pandion Savigny, 1809 (en)
- Référence ITIS : Pandion haliaetus (Linnaeus, 1758) (en)
- Référence AnimalDiversityWeb : Pandion (en)
- Référence AnimalDiversityWeb : Pandion haliaetus (en)
- Référence NCBI Taxonomy : Pandion (en)
- Référence NCBI Taxonomy : Pandion haliaetus (en)
- Référence IUCN : Pandion haliaetus (Linnaeus, 1758) (en)
- Référence CITES : espèce Pandion haliaetus (Linnaeus,1758) (fr+en) (sur le site de l'UNEP-WCMC)
- répartition : Pandion haliaetus (Linnaeus,1758) (fr+en)
